Dans sa conférence de presse tenue ce vendredi 29 octobre, le président de l’association Paroles et actions pour le réveil des consciences et le changement des mentalités (PARCEM) dénonce l’impunité face aux cas de corruption et détournement de fonds publics.
« Plusieurs dossiers ont été soulevés, certains par les hautes autorités du pays, mais on ne sait pas leurs finalités. Certains dossiers ne peuvent pas partir en fumée », s’indigne Faustin Ndikumana, président de PARCEM.
Parmi ces dossiers, il évoque le cas du barrage de Kajeke et celui du barrage hydroélectrique de Mpanda où des fonds ont été, avec toute évidence, détournés jusqu’à exacerber la colère du chef de l’Exécutif burundais.
« Il y a des institutions qui devraient traiter tous ces dossiers comme la Cour des comptes, le bureau de l’Ombudsman, les groupes parlementaires, les cours et tribunaux. Mais on ne voit pas des actions concrètes après les dénonciations », regrette-t-il.
Le président de PARCEM déplore que certaines personnalités accusées de détournement ou manquement soient promues au lieu d’être limogées : « Il faut que la justice ouvre des dossiers sur ces cas de corruption et détournement et que les responsables soient punis conformément à la loi ». En outre, il rappelle que la déclaration des biens par les dignitaires reste toujours « en veilleuse ».
Comme solution, il propose qu’il y ait une stratégie pour ramener dans les fonds publics l’argent détourné, imposer des sanctions administratives à l’encontre des responsables de détournement et introduire ces derniers devant la justice.
En plus, il suggère la mise en place des institutions indépendantes qui peuvent agir avec professionnalisme et établir les responsabilités : « De tels dossiers ne peuvent pas être traités dans le cercle hiérarchique de l’exécutif ».
Faustin Ndikumana demande au président de la République de prendre des mesures fortes contre les cas de détournement et de corruption.
Uwasomye bibiliya umengo haraho ivuga ngo « murumviriza ivyo bavuga ntimurabe ivyo bakora » !! Uwibuka neza ico gice yonyunganira. None ko abategetsi basenga ngira nivyo bakwirikiza.
Mais Monsieur Faustin Ndikumana, il n’y a pas eu de recul dans la lutte contre la corruption, car il n’y a jamais eu d’avancée. Il s’est toujours agi que des paroles lancées dans le vent. Depuis le règne de Micombero, nous avons entendu ce chant, nous l’avons chantée à gorge déployée « turwanye ba koboko ». Et depuis, sous ses successeurs, nous entendons toujours la même, sans que les choses bougent vraiment. Toujours l’espoir; mais comme quelqu’un l’a dit, l’espoir est un bon déjeuner, mais un mauvais dîner.
N’empêche que l’espoir fait vivre !
None irya miganda y’amanoti ba déposa muri BRB ngo intererano y’amatora mwibaza ko ava hehe??
Ewe Faustin uzoruha mumutwe erega abarya amahera y’igihugu basumvya power le gouvernement ! !! Ils ne sont pas inquiétés!!
Dans un pays pauvre comme le Burundi, il ne faudrait pas du tout badiner avec le détournement de fonds publics. A mon humble avis, il faudrait que le code pénal et criminel soit revu de manière à ce qu’un tel acte, du moins à partir d’un certain seuil, soit traité comme un crime contre l’humanité et même puni de la peine capitale.
Nos dirigeants ont meme refusé de déclarer leurs biens.
Ce serait un point de départ pour lutter contre la corruption.
Pourquoi? D apres vous?