Dans le quartier Nyabagere, situé dans la zone urbaine de Gihosha, une parcelle est en conflit entre une veuve nommée Euphrasie Bucumi et la paroisse Kamenge. Selon la veuve, les titres fonciers de sa parcelle ont été falsifiés, il y a deux ans, elle soupçonne, le nouveau curé de la paroisse Kamenge. L’abbé Philbert Ntahimpera, le curé de la paroisse Kamenge, s’explique.
Mise en cause dans cette affaire qui a suscité l’indignation, le curé dément. « Premièrement, ce que dit la veuve Euphrasie Bucumi sur les réseaux sociaux est faux. La parcelle en question a été achetée en 2006 par l’abbé missionnaire Ernesto Thomé qui était chargé de Caritas ici, avec l’argent de la paroisse. Nous avons même les titres fonciers de la parcelle. La première personne qui a habité cette maison était feu Véronique Barakamfitiye, la mère de Bucumi Euphrasie, avec ses deux petits-fils et à l’aide de l’un des membres de la Caritas qui est venu demander de l’aide pour elle. Après une année, cette dame est décédée », explique l’abbé Philbert Ntahimpera.
Le curé de la paroisse Kamenge ajoute également qu’après la mort de Véronique Barakamfitiye, les clés de la maison ont été reprises par la paroisse.
Et après quelques années, les membres de Caritas sont encore retournés demander de l’aide à la paroisse pour les autres veuves, dont Joséphine Ndinzemenshi, Marie-Rose Nzeyimana et Euphrasie Bucumi. Ces dernières vivaient ensemble dans cette parcelle.
« Au fait, le problème est apparu lorsque la paroisse leur a demandé de quitter la parcelle. Les deux veuves Marie-Rose Nzeyimana et Joséphine Ndinzemenshi sont parties et la paroisse leur a même donné une somme de 200 000 BIF chacune pour le transport, mais Euphrasie Bucumi est restée avec ses enfants et petits-enfants ».
Là alors, poursuit le curé de la paroisse Kamenge, elle a commencé à dire que cette parcelle appartenait à sa mère, que les papiers de la parcelle ont été conservés à la paroisse par le père missionnaire Thomé Ernesto et que nous les avons falsifiés par après.
Interrogé à propos de la présence de Bucumi Euphrasie dans le procès, l’abbé Philbert Ntahimpera, curé de la paroisse Kamenge, dit qu’elle était présente : « La dame était présente dans tous les procès. Au tribunal de résidence, elle était là. C’est elle-même qui, après avoir perdu le procès, car elle n’avait même pas les papiers du titre foncier, a amené le procès au Tribunal de Grande Instance. Ce que je peux lui demander, c’est d’arrêter de prêter oreille à ceux qui la mentent parce qu’elle a perdu le procès. Elle restera toujours une fidèle de l’église comme avant ».
Nyabagere : Une veuve perd un procès sans jamais avoir comparu
Merçi au journal iwacu.
Maintenant, l’histoire a un sens.
Comme quoi Dieu a donné, Dieu a repris, on dit toujours, merci, en toutes circonstances.
Est-ce que les parcelles données aux autres nécessiteux ont été repris ou c’est un cas spécifique ?
Les dons devraient être explicites et à même d’aider et préparer les nécessiteux de sortir de la précarité, ou du moins de la situation passée. Si la famille avait été informée, un loyer gratuit de plus de dix ans aurait été suffisamment grand pour cela.
L’habitude de l’Eglise catholique d’acheter des propriétés, au prix de patate, des gens pauvres doit cesser tout simplement ce n’est ni morale, ni charitable.
Cette veuve avec des enfants où est-ce que vous voulez qu’elle aille?