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Paralysie des activités à l’Institut National de Santé Publique

05/05/2013 Commentaires fermés sur Paralysie des activités à l’Institut National de Santé Publique

Les travailleurs de l’Institut National de Santé Publique (INSP) sont en grève depuis ce 7 août. Sept revendications principales ont été présentées par le Syndicat des Travailleurs de l’INSP (SYTI) et celui du personnel paramédical et aides soignants (Synapa). Une commission a été mise en place pour trouver une solution.

<doc4927|right>Selon Léonard Ntakarutimana, chercheur à l’INSP, il s’agit de restituer l’argent indument prélevé, par la direction générale, sur le salaire du personnel. « L’impôt sur le revenu et les cotisations à la mutuelle ont été prélevés sur notre salaire brut plutôt que sur celui de base », s’insurge-t-il.

Il faut aussi, poursuit le chercheur, rétablir dans leurs droits les employés dont les contrats ont été violés et dans ses fonctions, une partie du personnel qui a été limogée suite à ce mouvement de revendication. Il faudrait, poursuit-il, annuler la fiche de notation du personnel de l’INSP instaurée par la direction générale, qui n’est ni légale ni légitime ; arrêter la gestion opaque des biens de l’INSP ; produire les bilans financiers de l’institut non sortis depuis 2009 et mettre fin à la non considération des avis du personnel dans la prise de décisions engageant l’institut.

Ces syndicats estiment que le retour au travail est conditionné par des réponses satisfaisantes aux quatre premiers points de revendication. Les autres questions, indiquent-ils, seront traitées après la reprise du travail.

Selon Sabine Ntakarutimana, ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, la direction de l’INSP ne peut pas tout régler. « Nous avons nommé une commission composée de représentants des syndicats, de l’INSP et de notre ministère. Ils vont vérifier si tout ce qui est entrepris est conforme au code du travail et au règlement d’ordre intérieur. Les pourparlers doivent continuer et nous espérons une issue favorable », conclut-elle.

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