Qui est derrière cette série d’attaques à la grenade du 15 février, en mairie de Bujumbura? Le pouvoir ou des rebelles ? Pour l’heure, aucune piste n’est à privilégier.
Quand des hommes disent lutter pour une cause plus grande que leur propre personne, en l’occurrence « le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha », ils peuvent être amenés à recourir à des moyens qu’ils réprouveraient en temps normal. A devenir des disciples de circonstance de Machiavel, dont le fil rouge de l’action politique était « la fin justifie les moyens».
Des éléments de l’opposition armée auraient pu vouloir entraîner le Burundi dans une nouvelle spirale de violences, surtout le jour où était attendu un nouvel appel au dialogue inclusif entre tous les protagonistes de la crise interne au Burundi. A l’occasion de la réunion des 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE pour entériner un texte prévoyant une prochaine suspension de son aide directe au gouvernement burundais. Attente confirmée. « La pleine participation du gouvernement burundais dans le dialogue interburundais, comme exigé par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Union africaine, est essentiel », insiste l’Union européenne.
En ce cas, ils auraient tenté de faire d’une pierre deux coups. Faire croire au principal donateur du Burundi que ces attaques sont le fait du régime Nkurunziza qui s’inscrirait dans une logique d’escalade des tensions. Et ainsi pousser l’UE à franchir le point de non retour dans le processus d’adoption de la suspension de son aide directeau gouvernement burundais, ce qui aurait pour effet de paralyser durablement le fonctionnement de l’Etat burundais, dépendant à plus de 50% de l’aide extérieure.L’UE est le premier donateur multilatéral du Burundi, avec une aide globale de quelque 430 millions d’euros pour la période 2015-2020.
Et créer les conditions sine qua non au déploiement d’une force de stabilisation de l’UA en tablant sur une réaction disproportionnée des forces de sécurité burundaises. Notamment le bouclage de certains quartiers dits contestataires et des rafles de jeunes soupçonnés d’avoir pris fait et cause pour l’opposition armée.
Pour rappel, le président Tchadien Idriss Itno Deby, président en exercice de l’UA, avait été sans équivoque sur la réaction de l’UA, dans l’hypothèse d’une dégradation de la situation sécuritaire au Burundi: «Nous ne pourrons pas accepter que la situation dégénère, auquel cas, l’Union africaine interviendra militairement».
Objectifs opposés, même détermination
Notons aussi que ces attaques tendent à accréditer la rhétorique officielle – le jour où Bujumbura s’attend à un énième appel de l’UE au dialogue inclusif -, à savoir que le gouvernement doit faire face à des attaques terroristes. Position relayée par le ministre de la Sécurité publique, sur les lieux de la première attaque. Il a évoqué un « réseau de terroristes à traquer et à mettre hors d’état de nuire». Il a, par ailleurs, tenu à souligner la politique du gouvernement en matière sécuritaire : « Le Burundi a pris les devants dans la lutte contre le terrorisme au niveau international et local». Et Willy Nyamitwe, conseiller principal à la présidence de la République, chargé de l’Information, de la Communication et des la Relations avec les médias, d’abonder dans le même sens en dénonçant des « attaques terroristes ».
Du reste, nul n’ignore que la politique de lutte anti-terroriste des Occidents, aux premiers rangs desquels les Américains, est de ne jamais négocier avec des terroristes. Ainsi, Bujumbura, à l’aune de ces attaques à la grenade qui ne ciblaient pas des positions policières ou militaires, pourrait rappeler à ses principaux partenaires techniques et financiers leur sacro-saint principe en la matière.
Le cauchemar ultime de l’un est le rêve ultime de l’autre. L’un fait feu de tous bois pour chasser le président Nkurunziza et ses séides du pouvoir, tandis que l’autre usera aussi de tous les moyens nécessaires pour ne pas entamer des pourparlers directs avec son opposition armée. Et pour cause : le but à terme serait la tenue des élections générales anticipées via un pouvoir transitoire. Point commun entre ces deux parties en conflit : la détermination à atteindre son objectif « by any means necessary ».
1. Le burundais qui commencerait par dire qu’il veut lutter pour » le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha » serait entrain de mentir au peuple burundais si jamais il adoptait les methodes de Machiavel (= la fin justifie les moyens).
2. Une fois au pouvoir, ce meme burundais serait un dictateur comme tant d’autres et serait un bourreau sanguinaire.
3. N’oublions pas que « Le prince » ecrit par Nicolas Machiavel (1469-1527) est la bible du pouvoir impitoyable/Machiavelli develops the DOCTRINE OF RUTHLESS POWER.
Machiavel n’hesite pas d’ecrire: »Quiconque devient maitre d’une cite habituee a la liberte, S’IL NE LA DETRUIT PAS, il devrait s’attendre a ce qu’il soit detruit lui-meme ».
4. Donc le citoyen burundais lambda serait dupe de croire que le disciple de Machiavel va amener democratie, harmonie sociale sociale et developpement durable et inclusif au Burundi.
5. Esperons donc que la VRAIE OPPOSITION BURUNDAISE n’a rien a voir avec l’ignoble Machiavel.
Et les officiers policiers qui ont tués par les jets de grenades, c’est l’oeuvre d’eux-mêmes? Mureke kubesha abantu. Donc, même les Américains qui ont pris des sanctions contre Sinduhije ou ont dénoncé le Rwnada seraient impliqués donc dans le montage? Vous nous prenez pour des enfants? Monsieur le journaliste, pourquoi tu n’as pas analysé les discours des activistes comme Rugurika qui a dit que l’échec de Maprobu va entraîner une guérilla? Et tous les discours incendiaires qui viennent de Kigali? Les différents mouvements qui s’annoncent sur la toile, ce sont des ONGs pour l’humanitaire?
[ NDLR:l’Etat burundais, dépendant à plus de 50% de l’aide extérieure.L’UE est le premier donateur multilatéral du Burundi, avec une aide globale de quelque 430 millions d’euros pour la période 2015-2020.]. C’est le gouvernement du Burundais qui dépend de l’Union Européenne ou c’est l’inverse? Je déteste à jamais ce terme « AIDE »!!! Il faut plutôt utiliser le terme « CORRUPTION » car c’est une pure corruption et une sorte de sorcellerie occidentale. Ceux qui l’ont inventé ils voulaient nous faire croire que l’Afrique n’existerait sans eux! Malheureusement, nombreux sont ceux le croient ainsi! Expliquez-moi comment quelqu’un laisserait les pauvres chez lui et s’intéresser des pauvres étrangers si ce n’est par besogne. Je m’interroge comment la Belgique laisse 15.2% des pauvres chez-lui s’intéresser des pauvres du Burundi, de la RDC et du Rwanda??? Tout le monde devrait s’interroger de cette générosité qui ne s’intéresse qu’aux étrangers??? Ce qui est encore plus étonnant est que presque tous les pays européens ont un taux de croissance économique nulle voire négatif! Consulter ce lien vous comprendrez plus que moi http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?t=0&v=69&l=fr ! Tous les statistiques sont là!
@Fofo: « Presque tous les pays europeens ont un taux de croissance economique nul voire negatif »
VOYONS LES CHOSES EN PERSPECTIVE
1. Le site dont vous parlez donne des estimations de croissance economique pour 2013 et le pays europeen le moins performant etait suppose etre la Grece avec un taux negatif de – 3,8%.
Mais en termes de taux de pauvrete, la Grece etait supposee etre numero 103 sur 162 pays avec un taux de pauvrete de 20% de la population.
En fin de compte, le taux de croissance pour la Grece a ete de -0,475% en 2013; +0,275% en 2014 et -0,475% en 2015.
2. D’apres le meme site, les estimations pour le taux de croissance economique du Burundi etaient 4,5% en 2013.
Mais en termes de pauvrete, le Burundi etait suppose etre le 10 eme pays le plus pauvre du monde (= sur 162 pays) avec un taux de pauvrete de 68% de la population.
En fin de compte, le taux de croissance economique pour le Burundi a ete de +4,7% en 2013, +4,7% en 2014 et DANS LE NEGATIF -7,2% EN 2015 A CAUSE DU 3 EME MANDAT PRESIDENTIEL AU BURUNDI.
(Voir 1. http://www.indexmundi.com; 2. http://www.tradingeconomics.com).
Merci de l’Article et de l’ancre et la matière grise comme input. Mais tout est normal chez le Grand Maître de la région d’Afrique des grands Lacs. Notre leader n’a personne de comparable, pas même à Mao Tse Tung ou Kemal Ataturc. Ceux qui lancent des grenades ne lui font pas peur. On l’aime, nous sommes son peuple Abenegihugu qu’il veut sortir de l’esclavage « moderne ». Il n’a pas besoin des 430 millions de l’UE qui feraient de ses enfants des « obèses » comme en occident. Sa population n’a pas faim et mange bio (sauf quelques résidus de l’engrais financé sur fonds des Pays Bas) et surtout pas d’OGM. Il n y aura de maladies dans notre pays béni, non pollué. Il n’ y aura pas d’inflation , c’est d’ailleurs pourquoi les augmentations de salaires ont été gelés. Nous aimons notre leader, sa sécurité nous préoccupe, c’est pourquoi quand il se déplace le travail et la circulation sont interrompus car il est au dessus de tout. Son travail compte beaucoup et sa sécurité plus qu’autre chose. Il n’a d’égal au Burundi comme ailleurs, aujourd’hui comme dans le passé, c’est une bénédiction de l’avoir eu d’autres pays n’ont pas eu cette chance. Il est sauvé ( born aigain) et sauveur aussi. On l’aime beaucoup nous les benegihugu tel Ben Gourion qui a ressuscité Israël. Mais la question qui préoccupent « les faibles d’esprit » : Aime t-il en retour les Benegihugu? Pour les Banyagihugu on sait maintenant que ça n’existe plus dans le vocabulaire. Ce génocide lexical on l’accepte même devant le TPIB.
Cette ironie et hypocrisie ne sont que fruit de la jalousie ou de la nostalgie! J’ai été un jour à Kigali dans une conférence internationale dans lequel Kagame était convié! Si Nkurunziza renforce sa sécurité, il n’arrivera jamais ce niveau! Tous les téléphones et laptops n’étaient pas admis dans le lieu où se trouvait le Roi. Tous ceux qui devront entrer doivent avoir une carte biométrique de sécurité! Bien que vous parlez de Nkurunziza, Kagame a peur de lui-même!
@Fofo
Par contre, le site (sur la toile) de la presidence tanzanienne/Tovuti Rasmi ya Rais montre une belle photo de Rais wa Jamhuri ya Muungano wa Tanzania Mheshimiwa Dkt John Pombe Magufuli (du haut de sa voiture stationnee au milieu de la grande route reliant la capitale economique Dar es salaam a la capitale politique Dodoma) dans une petite localite appellee Magole et s’adressant a des citoyens qui l’entouraient.
(Voir http://www.ikulu.go.tz).
Lancer une grenade en plein centre de Bujumbura en plein jour, parvenir a fuir avec tout l’armada de policiers et de brigades speciaux, ….suivez la fleche.
Lire également cet article de Denise BUDISI paru sur un site ouvertement partisan, ce que ne reflète pas du tout le contenu de l’article :
https://agencebujanews.wordpress.com/2016/02/18/deux-guerres-une-victime-un-objectif/
Cette réflexion, et la publication de l’article sur ce site que je classais « d’opposition viscérale », laissent entrevoir une volonté de régler la crise politique par l’appel à des forces neuves, plus soucieuses du bien commun que d’idéologies reçues ou de leur intérêt personnel.
Ah, si seulement …
Merci d’avoir partage ce lien.Une bonne analyse! Abanyagihugu bararushe!
Tout le monde est au courant que c’est l’opposition radicale qui lancent des grenades sur la population innocente. En effet, Beacoup de terroristes sont souvent attrapees par la Police Nationale et on se rend compte qu’il s’agit des rwandais/et ou des refugies entraines au Rwanda. Toute l’opposition radicale a trouve refuge au Rwanda et les messages incendiaires qu’ils diffusent a partir de Kigali sont connus. Les Etats Unis ont clairement demontre que c’est le Rwanda qui destabilise le Burundi. Je ne vois pas alors la necessite de tous ces commentaires qui ne visent qu’a distraire l’opinion.
Muhima on ne peut pas douter une seconde que c’est le pouvoir qui téléguide ces pseudos attaques qui se commettent à Bujumbura . Ailleurs on ne négocie jamais avec les terroristes mais notre gouvernement nous amène des terroristes préfabriqués de Musaga qui avouent avoir tué des gens il les font parler à la RTNB et le soir ils trinquent un verre avec les policiers leurs commandants je suppose. Comme pour leur remercier du travail accompli de tuer leurs concitoyens . Ce matin on a lancé encore une grenade pour avoir un prétexte de démolir les enclos de Ngagara. Pour le 3eme mandat de Nkurunziza tous les sacrifices sont permis
Rira bien qui rira le dernier.
Tot ou tard nkurunziza va gagner.
Dieu est un Dieu de justice et de verite .Personne ne peut rien faire
La haine contre lui etait tellement si HAUTE comme si nkurunziza est UN ETRANGER.shame!!c’est un burundais parmi VOUS.C’est une haine qui depasse la democratie,l’humanism…c’est surement spirituel.
-400-600 personnes mortes dans 7mois c’est vraiment petit!!
-LE GERILLA NE PEUT PAS MARCHER CAR IL FAUX QUE IL YA SUFFUSEMENT D’INJUSTICE POUR QUE LE CORPS RESISTE MIEUX DANS LE COMBAT.
In bref il nya rien a lutter a ce moment .il faux garder les forces au mandat suivant .presque tous le monde va suivre
@Aime
Ce n’ est pas une haine contre Nkurunziza, marie et pere de trois enfants. C’ est une haine contre sa politique qui apres onze ans au pouvoir le Burundi est maintenant le pays le plus pauvre au monde. L’ education primaire, secondaire et post secondaire a ete completement detruite, Quel avenir pour le Burundi! Les corps de defence sont aussi detruites,,,bientot nous serons la nouvelle Somalie!!! Devrais-je parler de la situation economique !!! la recente augmentation des prix des produits de base haricot, riz, farine de mais et de manioc… sachant le pouvoir d’ achat d’ une famille moyenne au Burundi …ca n’ a jamais ete une haine contre la personne de Nkurunziza mais toujours contre sa politique!!
@aime
Il serait interessant de savoir sur quelles theories (revolutionnaires ou sur « le gerilla ») vous vous basez pour arriver a vos conclusions sur la situation actuelle du Burundi.
@ Guibert Mbonimpa
D’abord je souhaiterais comprendre ce que vous voulez dire lorsque vous parlez de l’opposition armée? Aucun opposant n’a jusque là affirmé qu’il disposait d’une branche armée même si tous affichent leur compréhension face à une éventualité d’un mouvement armé contre le pouvoir de Nkurunziza. Ceci dit je suis pour et contre les rebellions armées pour les raisons suivantes
Je ne suis personnellement pas trop partisan d’une opposition armée pour une raison simple. Des conflits internes comme des guerres civiles commencent toujours de la même manière : lorsque le dialogue entre les parties prenantes est bloqué , ils finissent aussi de la même manière quelque soit les vicissitudes du conflit : la table de négociations. Dans ces conditions pourquoi ne pas sauter l’étape de guerre civile qui permettrait d’éviter des morts inutiles et la destruction!
de l’infrastructure étatique et privée. mais que faire lorsque toutes les voies de sortie d’une crise sont épuisées?
D’autre part , souvent au début d’un conflit interne le pouvoir en place cherche toujours à bloquer le jeu en cherchant à étouffer les opposants ou en opérant des changements de politique insignifiants qui ne font que radicaliser davantage la position des opposants , le pouvoir en place parvient même souvent grace à l’usage de la violence aveugle de ses nombreux appareils de répression à bloquer les changements et donc le dialogue. Dans ce cas les opposants n’ont d’autre moyen que recourir à la création d’une force armée. Ceci est une constante dans l’histoire des Etats nations.Dans ce cas je suis pour l’opposition armée. Cependant dans le cas du Burundi – et j’aimerais que Mr Guibert Mbonimpa – quitte le domaine de la philosophie pour parler de la vie réelle, en analysant les faits sans les juger . C’est ce qu’on demande au journaliste . Ce n’est pas ce que Mr Guibert Mbonimpa fait , il en avait pourtant l’occasion. Dommage.
Cher PCE,
Lorsque le moment sera venu pour les pourparlers de paix entre Bujumbura et le Cnared, la question des liens entre la principale coalition d’opposition en exil et les forces rebelles se posera. S’il s’avère que le Cnared n’est la branche politique d’aucune d’entre elles, l’équipe de la médiation ne commettra pas l’erreur de celle qui a piloté l’Accord d’Arusha en excluant les mouvements rebelles de la table des négociations. A cet égard, cette appellation me semble pertinente.
Où avez-vous lu que je juge les faits ??? Nombre de commentaires – écrits ou oraux – ont attribué cette série d’attaques à la grenade au régime Nkurunziza. Dans mon article, j’essaie de démontrer que lancer une telle accusation, pour l’instant, c’est faire fi de faits pour l’étayer. C’est tout !! Et, cher ami, c’est parce que la philosophie est inutile qu’elle est indispensable.
Bien à vous.
Guibert Mbonimpa
Bonjour @ Monsieur Guibert MBONIPA, JOURNALISTE
C’est pour moi un honneur et une heureuse surprise de me rendre compte que, outre AK, il y a un autre JOURNALISTE burundais qui se donne la PEINE et l’HUMILITE de relire un commentaire d’un simple lecteur, Monsieur PCE tout comme moi insignifiant.
Vous dites en réponse à PCE, et je cite :
« Lorsque le moment sera venu pour les pourparlers de paix entre Bujumbura et le Cnared, la question des liens entre la principale coalition d’opposition en exil et les forces rebelles se posera. »
Ce moment n’aura lieu que si, e seulement si, le Burundi décide de renoncer à sa Dignité à son Indépendance et à sa Souveraineté. Mais ce moment n’aura lieu.
CANARED a le temps au rêver. Il en a le droit !
Au Burundi, depuis que Nkurunziza s’est autoproclamé président pour un 3è mandat, nous connaissons celui qui tire sur nous, nos parents, nos voisins, nos amis! Nous connaissons celui qui tire sur des paisibles citoyens juste parce qu’ils habitent un quartier contestataire. Nous connaissons celui qui extermine nos jeunes, qui tue les Tutsis et les hutus d’opposition. Nous connaissons celui qui a orchestré un règne de montage, d’assassinats, de corruption, de malversation, de népotisme, d’injustice, etc… Nous connaissons celui qui tente encore de jouer sur la corde éthnique. Nous connaissons celui qui invente une pseudo-popularité juste par exemple les paysans l’encercle quand il part distribuer 5 kgs de riz et de farine pour une famille de plus de 5 enfants à nourir. Nous connaissons celui qui veut détruire en une fois l’amitié que le Burundi a construit avec ses voisins et amis du Burundi pendant 50 ans! Nous connaissons celui qui se plait de chasser en dehors du pays une partie de ses compatiotes et leaders parmis lesquels nos héros de la démocratie, la VRAIE, comme Jean Minani et Léonard Nyangoma.
Nous connaissons celui qui se cache derrière Dieu pour exterminer tous ceux qui s’opposent. Nous connaissons celui qui n’a construit que des stades aujourd’hui déserts, qui a empeché les vrais hommes d’affaires d’investir et qui a brulé les machés modernes du Burundi, presqu’une vingtaine en moins de 4 ans…..Bref, nous connaissons qui est l’ennemi du Burundi.
NonAuTroisièmeMandat- OuiAuBurundiOuiALaConstitutionDuBurundi- Sindumuja et fier de l’etre
Signé- TheSilentMajorityAndVictims
Il s’agit du pouvoir qui cherche a discréditer l’opposition, ou alors le Rwanda qui est devenu la bête noire de Bujumbura! Je ne crois pas que les maquisards prennent le risque d’attaquer en pleine journée et au centre ville!! Ou chercher a s’attaquer aux civils dernièrement ! Qui a le mobile de tuer les innocents? Je pense le pouvoir, pour faire porter le chapeau aux opposants au régime de Nkurunzira et confirmer la thèse d’une opposition terroriste, un prétexte pour ne pas négocier. En de telle situation il faut douter de tout( doute méthodique).
Muhima Mweru, kugira za Accusations atatohoza ririmwo urunva yuko ububogamye, ivyo bavyita za Accusations ziri gratuites kandi ata bwenge birimwo. ivyo ntanico binakugukira!!!
Mme/Mlle Kamikazi, mu gifaransa baravuga ngo » toute supposition n’est pas fausse », sinzi imyaka ufite, njye ndafite imyaka 50, nabonye byinshi, ndazi za leta mubihe nkibi za mise en scène bakora, kubesha, gukora za simulations bashaka uwo babeshera. Wunvise temoignage, ukareba contexte,Reta niyo ifite mobile( impanvu) zo kubikora, kuko yo ishaka icyatuma opposition ifatwa nka ba terroristes, kandi nawe urazi neza invo n’invano y’ikibazo uburundi burimo.
Ariko uyu mu journaliste yanditse neza article yiwe kdi ayiheza neza.De deux côtés,ikiboneka ni kimwe: »by any means » .Pr l’Etat,l’avantage est de gagner le partenariat avec ses amis tandis que pour l’autre camp, l’important est l’échec de Nkuru.Mais à voir de près la situation, les grenades tuent nos familles confondues tout coe les sanctions de l’UE tueront nos familles confondues exceptées celle restreinte du prés et ces personnes exilées pcq ces dernières vivent sous les toits protégés de la faim et du mauvais climat.Dis-moi celui qui ns aime le plus!!!! On en a marre des spéculations.se tromper ou échouer en politique est facile et simple mais accepter et vivre son échec est insupportable.Voilà pourquoi un échec politique est tjs de la galère pour la population.
Voilà une opinion d’un atre âge où Muhima Mweru tuait des personnes tout en rejetant la responsabilité à leur classe sociale.
Monsieur Muhira mweru, ca fait plus de 4 décénies que ce gerne de mensonge éhontée était érigé en moge de gouvernance au Burundi. Entretemps le monde a évolué ; sauf dans la tête de Muhima mweru.
Mr. Barumwete, depuis que je suis au monde, l’expérience ma rendu sage. Savez vous le livre du monde ou l’expérience de la vie ?( selon Descartes dans son » Discours de la méthode), dans mon raisonnement, je me suis posé la question de savoir qui a le mobile de faire un tel geste entre le gouvernement et l’opposition. Vu le contexte actuel au Burundi, mais aussi l’acte elle même mené en pleine journée au centre ville, si c’est l’opposition qui l’a mené, c’est pour moi un acte suicidaire, et mon expérience me fait croire que non, alors seul l’Etat est à mesure de le faire pour des raisons multiples, par exemple pour discréditer l’opposition? Confirmer qu’ils sont terroristes !!!
Tu sauras qu ils ne sont pas terrorist es le jour ou on lancera la grenade sur ton fils ou ta fille alors que tu croyais etre sage comme tu le dis.Vs savez en ces jours on ne respecte plus klk un par son age, plutot ses paroles. Comment voudrais-tu brandir ton age alors que ton argumentaire est digne d’un tres faible mental??
@Muhima Mweru
« Qui a le mobile de tuer les innocents? Je pense le pouvoir,… »
Quelque chose ne tient pas la route dans votre argument: le pouvoir essaie de démontrer (tant bien que mal) que la sécurité dans le pays est une réalité; comment oserait-il en même temps semer la terreur?
Logiquement l’insécurité devrait être provoquée par ceux qui ont intérêt à démontrer que le pays est ingouvernable, et ceux qui souhaitent la présence d’une force étrangère!