Selon le porte-parole en exil du parti Sahwanya Frodebu, la seule solution pour rassembler les Burundais est d’initier un dialogue politique entre le chef de l’Etat et les opposants..
<doc4039|right>« C’est vraiment dommage que le Burundi célèbre bientôt le cinquantenaire de l’Indépendance sans que le gouvernement en place fasse un effort pour essayer de rassembler les Burundais », regrette Pancrace Cimpaye.
Il fait savoir qu’il y a, aujourd’hui, deux genres de Burundais. Ceux qu’il qualifie de seconde zone et ceux qui ont droit à tout. « Il y a des Burundais qui ont droit au travail et d’autres pas, alors que la démocratie devrait imprimer une différence par rapport à ce qui a été vécu antérieurement », précise-t-il.
Il fustige des actes qui torpillent la démocratie, aujourd’hui. Il mentionne ceux qui sont injustement en prison, d autres décapités, d’autres encore en exil. « La première chose que vous perdez quand vous êtes un exilé, c’est la patrie », se désole-t-il.
Pancrace Cimpaye demande au président Nkurunziza de s’asseoir autour de la table de dialogue avec l’opposition extra-parlementaire, pour que le Burundi puisse sortir de cette situation.