La ministre de la Santé a déclaré, lundi 13 mars, l’épidémie de paludisme. Selon le directeur du PNILP, les actions pour venir à bout de cette épidémie sont déjà engagées.
«1.823.012 cas de paludisme ont été notifiés dans tout le pays et plus de 700 personnes en sont mortes du 1er janvier au 10 mars de cette année», a fait savoir Josiane Nijimbere, ministre de la Santé publique, à Bujumbura, lors de la déclaration de l’épidémie de paludisme.
Elle indique que ces chiffres sont avancés sur base des conclusions d’une mission d’investigation des experts de l’OMS et de la mise à jour des statistiques du système national de surveillance épidémiologique.
Selon elle, la recrudescence de la malaria est due aux changements climatiques, à l’utilisation inadéquate des moustiquaires et à la culture du riz. Elle estime que ces facteurs ont entraîné la pullulation des moustiques, agents pathogène de la malaria.
Et d’ajouter que les provinces les plus touchées sont celles de Kirundo, Muyinga, Karusi et Cankuzo.
Dr Dionis Nizigiyimana, directeur du Programme Nationale Intégrée de lutte contre le paludisme(PNILT), affirme que son ministère s’active pour endiguer cette épidémie : «Nous avons déjà redéployé le personnel du niveau central dans onze districts les plus touchés pour un coup de pousse dans la prise en charge.»
Il fait également savoir que son ministère s’attèle à faire des sensibilisations dans différents districts : «Dans certains districts de Muyinga et Karusi, nous invitons la population via des cinés mobiles à se faire consulter et à prendre les médicaments.»
Selon toujours M. Nizigiyimana, le ministère de la Santé est en pleine mobilisation de ressources financières et matérielles. « Avec nos partenaires USAID, World Vision, l’Unicef, MSF, pour ne citer que ceux-là, nous avons déjà rassemblé des médicaments pour faire face à une pression de consommation.»
31 millions de dollars pour contrer l’épidémie
M. Nizigiyimana rappelle que l’arrivée de nouvelles moustiquaires pour la première distribution est prévue pour mi-avril. «La dernière distribution remonte à 2014 et je tiens à rappeler que la durée de vie d’une moustiquaire imprégnée est de trois ans.»
Pour Albert Mbonerane, président de l’Association de lutte contre la malaria (Aluma), l’éradication du paludisme requiert un engagement. «Il faut joindre l’acte à la parole. Il faut que le gouvernement se lève, mobilise les partenaires et organise une table ronde sur cette épidémie. Loin d’être un coup, le déracinement du paludisme est un processus.»
Il exhorte les autorités à penser à la pulvérisation extra-domiciliaire : «Ce ne sont pas seulement les moustiques qui sont dans nos habitations qui sont à l’origine de la malaria, beaucoup d’autres ont des abris à l’extérieur et ils s’y reproduisent. Celles-là piquent facilement des personnes surtout qu’elles ne se déplacent pas drapées de moustiquaires.»
M. Mbonerane soutient qu’il faut un budget conséquent en vue d’une résistance à cette épidémie. «Si on prévoit aujourd’hui 31 millions de dollars américains, ce n’est pas suffisant compte tenu de l’état des besoins. Néanmoins, ce serait déjà beaucoup si cette allocation était utilisée de façon transparente par l’approvisionnement des médicaments.»
Et de dire son rêve par rapport à la lutte du paludisme : «Il faut qu’on imite des pays, comme la Namibie et l’Afrique du sud, de telle sorte qu’il n’y ait plus en 2030 de gens qui meurent de la malaria au Burundi.»
Signalons que le ministère de la Santé envisage une extension progressive de la couverture en traitement antipaludique par la distribution des traitements à l’artesunate-amodiaquine dans les sites éloignés des centres de santé.
Ce sont des Fake news.
» 1.823.012 cas de paludisme ont été notifiés dans tout le pays et plus de 700 personnes en sont mortes du 1er janvier au 10 mars de cette année», a fait savoir Josiane Nijimbere, ministre de la Santé publique, à Bujumbura:
Non , non je ne suis pas d’accord avec ces chiffres , ils ont été au ministre de la santé par « les ennemis du Burundi » ceux qui s’opposent au 3eme mandat de Son Excellence le Guide du peuple Murundi , le leader bien aimé de la population qui nous tout apporté.
L’opposition est certainement dans le coup . Non , non , il n y a pas de malaria ayant touché un si grand nombre de gens. On l’a peut être confondu avec autre chose ! Avec la corruption peut être Hmmm. Fake news .