En moins de cinq mois, deux enfants d’une même famille sont morts des suites de la malaria dans le quartier Kamesa de la zone Musaga.
Jeanine Mpawenimana, mère de Pascal Ntunzwenimana et Evelyne Nshimirimana tous morts de la malaria, ne sait plus à quel saint se vouer. Vivant dans une précarité sans nom, elle a assisté impuissante à la mort, l’un après l’autre, de ses deux enfants âgés de sept et six ans. Des suites de la malaria, affirme-t-elle.
«Evelyne est morte au mois d’août. Comment voulez-vous qu’un enfant qui mange à peine une fois par jour résiste à la malaria », se plaint-elle. Cette mère affirme n’avoir pas eu d’argent pour faire soigner son enfant.
Comme si son malheur ne suffisait pas, Jeanine Mpawenimana a perdu son deuxième fils le 10 janvier. «Il avait lui aussi la malaria», statue-t-elle. Dans la matinée du 11 janvier, alors que Jeanine Mpawenimana se réveille, elle découvre avec horreur que son enfant est mort dans son lit. «Je n’ai pas pu lui acheter les médicaments. Je n’avais pas la somme de 28 milles Fbu exigée », déplore cette dernière. Elle est inconsolable, elle semble avoir perdu la tête. Jeanine Mpawenimana fait savoir que si rien n’est fait, ses six autres enfants risquent d’y passer.
Malades et malnutris
Outre la malaria qui s’abat sur cette famille, cette dernière vit dans des conditions déplorables. Jeanine Mpawenimana et ses six enfants logent dans une maison en brique adobe, qui tient à peine débout, trouée de part et d’autres. Deux des enfants de Jeanine Mpawenimana sont sur place. Vêtues de vieux habits en pièces, ses deux filles se contentent des graines de maïs grillés comme repas.
Jadis vendeuse ambulante en centre-ville, Jeanine a lâché son métier après plusieurs rafles de la police. «Mon mari a fui à cause de la crise, je suis seule à nourrir mes six enfants. Je n’ai pratiquement aucune source de revenus».
Pour survivre, cette dernière affirme qu’elle fait de petits boulots mais regrette qu’elle ne gagne que des sommes modiques. «Comment peut-on nourrir six enfant avec un revenu journalier de 1.000Fbu, qui n’est même pas aussi régulier».
Recrudescence de la malaria ?
Le cas de Jeanine Mpawenimana n’est pas isolé. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) rapporte 6 millions et plus de 3 mille décès liés au paludisme, dont 56% des cas localisés dans les provinces Muyinga, Karuzi, Kirundo, Gitega et Ngozi.(octobre 2016)
Dionis Nizigiyimana, directeur du PNILP (programme national de lutte intégré contre le paludisme) reconnaît l’augmentation des cas de malaria. Toutefois, il fait savoir que le ministère de la Santé s’implique davantage. «Le 13 novembre, nous avons distribué des moustiquaires dans des groupements spéciaux comme les prisons, les camps militaires, les orphelinats et ce n’est que le début».
Cependant, la dernière distribution de masse des moustiquaires imprégnées remonte à 2014. «Elle se fait d’habitude tous les trois ans, cette année, la première est prévue avec fin avril», affirme M. Nizigiyimana.
Ce dernier fait même savoir qu’une équipe d’experts de l’OMS Brazzaville sont sur le terrain pour venir à bout de cette situation : «Il y a parmi eux, un chargé de suivi et évaluation et un expert en prise en charge ».
Voici le médicament miracle pour presque tous les maladies.
http://lemineralmiracle.com/category/paludisme/
Le paludisme se traite gratuitement dans toutes les formations publiques du pays.
D’abord le paludisme se traite gratuitement sur tout le sol burundais et aussi il ya instauration de la carte d’assistante maladie qui s’achète à 3000 fbu alors avant de publier tel article il fallait lui poser ces questions sur la gratuite de la prise en charge du paludisme Madame la journaliste
En plus cette femme avait 8 enfants ce qui veut dire elle avait de naissances rapprocher et comme nous le savons il ya distribution de routine de moustiquaires imprégnées d’insecticide du premier contact de la femme enceinte avec la structure de soins et pendant la vaccination de l’enfant du vaccin antirougeole à 9 mois donc cette femme devrait avoir plus de 6 moustiquaires dans son ménage
Enfin avoir 8 enfants dans son siècle et au Burundi c’est un suicide programmé pour les parents mais aussi un crime organisé par les parents pour leurs enfants
Qu’est-ce que tu veux dire avec: »dans toutes les formations »?