La capitale politique du Burundi a vibré ce vendredi au rythme de la 4ᵉ édition de Youth Impulse, un événement phare dédié à la jeunesse entrepreneuriale du pays. Porté par le Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi des Jeunes (PAEEJ), ce rassemblement a mis en lumière les premiers succès.
Des jeunes entrepreneurs issus de divers coins du Burundi ont convergé vers Gitega, la capitale politique, ce vendredi 25 Avril.
Cette 4èmeédition de Youth Impulse portée par le PAEEJ a permis à ces jeunes de témoigner de leurs parcours inspirants.
Les bénéficiaires et les organes du PAEEJ, tous ont convergé sur un seul mot : au début, le chemin a été semé d’embûches.
Les difficultés ont été sur plusieurs catégories: pour les uns, le début a été semé d’obstacles, à première vue, infranchissables mais peu à peu, ils ont pu surmonter ces difficultés malgré les découragements et le désistement des uns et des autres.
« D’habitude, les Burundais ont peur des crédits surtout des banques. Ils voient seulement la faillite au lieu des bénéfices. Je ne dirais pas que moi aussi j’ai pris cette décision sans arrière-pensée mais à la fin mon atelier de couture s’est développé jusqu’à ce que j’engage 5 jeunes car les commandes étaient nombreuses », témoigne Consolée Nsegimana de Kirundo.
Et pour les autres, les fonds accordés par le PAEEJ tardaient d’être débloqués, l’instabilité économique, le marché instable des matières premières mettant en péril la durabilité des projets entrepris.
Il y a également eu des sabotages par certains cadres des ministères et administratifs quant à la collaboration avec le PAEEJ, etc.
« Ceux qui investissaient dans l’agriculture et l’élevage n’avaient pas eu à temps des semences sélectionnées, des engrais et s’ils les en avaient, ils étaient insuffisants. En plus de ces intrants agricoles, les éleveurs peinaient à trouver des races améliorées de porcs, chèvres, lapins suite à l’insuffisances du marché ou des devises étrangères », a reconnu le président du comité technique du PAEEJ.
Comme beaucoup nous l’ont témoigné, ils n’ont pas jeté l’éponge, ils y sont adaptés et ont fini à être résilients.
Lors de son discours, le coordinateur du programme a salué l’engagement des jeunes et souligné l’importance de leur rôle dans la construction du Burundi de demain.
Il a souligné qu’au fil des années, les résultats du PAEEJ parlent d’eux-mêmes : réduction du chômage chez les jeunes et stimulation des économies locales.
Une vision présidentielle claire : 2040 et 2060 en ligne de mire

A l’origine du PAEEJ se trouve la volonté politique du président de la République, initiateur du programme dès le début de son mandat.
Présent lors de cet événement, il a réaffirmé son engagement sans faille envers la jeunesse burundaise. D’après le président de la République présent à ces cérémonies, l’autonomisation de la jeunesse n’est pas un choix, mais plutôt une nécessité.
Il a en outre indiqué qu’investir dans les jeunes, c’est investir dans la paix, dans la stabilité, et dans l’avenir de notre nation.
Selon lui, le Youth Impulse 2025 n’est pas une simple célébration ; c’est un signal fort envoyé à l’Afrique entière que le Burundi croit en sa jeunesse.
« On apprend la guerre en la faisant. Nous allons rendre le PAEEJ plus fort et perpétuel et corriger ces imperfections déjà constatées. Que ce Programme d’Autonomisation Économique et d’Emploi des Jeunes soit un exemple pour tous les ministères car ils reçoivent les fonds du gouvernement pourquoi ne peuvent-ils le faire chez eux », a-t-il martelé.
Il a fait remarquer qu’avec le soutien du PAEEJ et l’engagement des autorités, le Burundi se rapproche chaque jour de son rêve : devenir un exemple d’émergence et de développement en Afrique.
Alors que les rideaux se referment sur cette 4ᵉ édition mémorable, une chose est certaine selon la plupart des organisateurs de cet événement : la jeunesse burundaise est désormais mieux équipée pour relever les défis de demain.
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