Une délégation d’ambassadeurs de l’UE a pu constater que le marché de Ruziba sera bientôt opérationnel, lors d’une visite sur le chantier, ce lundi 21 novembre. Ce dernier contiendra plus de 600 places, une chambre froide, trois hangars, un parking de 60 places. Amédée Bizimana, architecte et chef de mission de contrôle sur ce chantier, assure que les travaux vont bon train. Il rappelle que c’est le seul des sept marchés en réhabilitation entièrement démoli. «Nous sommes en plein processus de construction, s’en suivra l’huisserie, la mise en place de la toiture et l’installation des toilettes. »
Sur l’ensemble de la parcelle, les murs séparant les différentes places sont déjà érigés. Plus de 300 ouvriers grouillent de part et d’autre. En plus, ce marché sera doté d’un système de gestion d’incendie. «Nous installerons des citernes d’eau qui, le cas échéant, permettent d’éteindre un feu en moins de dix minutes», promet Egide Niyogusaba, chef des programmes en infrastructures au sein de l’Union Européenne.
Présent lors de la visite, le maire de la ville, Freddy Mbonimpa, a apprécié l’état d’avancement des travaux. «Nous espérons qu’avec le début de l’année le gros des travaux aura été fait. » Le maire rappelle que ce marché développera la localité de Ruziba, tout en faisant rentrer des recettes dans les caisses de la mairie.
Cette délégation avait rassemblé cinq pays, à savoir la France, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. Pour rappel l’UE a débloqué 5 millions d’euros pour la réhabilitation des sept marchés en mairie de Bujumbura. Le marché de Ruziba à lui seul coûtera 1 million six cent mille euros.
» «Nous installerons des citernes d’eau qui, le cas échéant, permettent d’éteindre un feu en moins de dix minutes» » ! Vous pourriez nous en dire plus ? Y-a-t-il un système de détection incendie ? Quand l’incendie se déclare, comment l’extinction avec cette eau des citernes se déclenche ? Comment ces citernes sont alimentées en eau,…
Merci.
Et la fameuse souveraineté nationale, a quand les manif pour dire non a l’ingérence des bazungus dans la vie politique et économique du pays ? ..a moins que ce soit deux poids deux mesures pour les diplômes de la Kibira University ! Pour ça, ils ne s’émeuvent pas de l’ingérence ..hypocrytes !