Cinq médecins et un anesthésiste ont été placés en isolement pour traitement après avoir contracté la maladie à virus Ebola dans l’exercice de leurs fonctions, confie Daily Monitor.
Il n’est pas encore connu si la transmission résulte d’un manque ou d’une utilisation inappropriée d’équipements de protection, sans quoi l’association des médecins demande à ses membres de rester à l’écart des patients.
« Les six agents de santé, qui font partie des seize cas confirmés d’Ebola, répondent au traitement dans le centre d’isolement. Ce sont nos travailleurs de première ligne et nous prions pour qu’ils guérissent le plus tôt », indique Rosemary Byabashaija, commissaire résidente au district de Mubende.
Cependant, le groupe de travail Ebola à Mubende regrette qu’une personne qui présentait des symptômes de type Ebola ait échappée d’un centre d’isolement, avant que les résultats soient révélés.
Selon The East African, le président ougandais Yoweri Museveni a exclu mercredi 28 septembre l’imposition d’un confinement pour contenir le virus Ebola hautement contagieux, affirmant que le pays a la capacité de contenir l’épidémie.
« Nous avons décidé que nous n’aurions pas de confinement. Ce n’est pas nécessaire. Le gouvernement a la capacité de contrôler cette épidémie comme nous l’avons fait auparavant. Il n’y a pas besoin d’anxiété, pas de restrictions de mouvements, de fermeture d’écoles, de lieux de culte ou de marchés ».
Ce 20 septembre, le gouvernement a confirmé l’épidémie de maladie à virus Ebola à Mubende après que des échantillons prélevés sur un résident, décédé à l’hôpital régional de référence un jour plus tôt, se sont révélés positifs pour la souche soudanaise.
La dernière vague a jusqu’à présent tué cinq des 24 personnes infectées. Le taux de mortalité de la souche soudanaise se situe entre 40 et 90 %, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Rwanda : Félicien Kabuga accusé d’avoir joué un rôle clé dans le génocide
Le magnat rwandais Félicien Kabuga a joué un rôle « substantiel » dans le génocide de 1994 contre les Tutsi qui a choqué le monde, ont déclaré les procureurs à l’ouverture de son procès à La Haye, ce 29 septembre.
Selon The Citizen, Kabuga, 87 ans, a refusé de comparaître en raison d’un différend concernant son avocat.
« Kabuga n’avait pas besoin de manier un fusil ou une machette à un barrage routier, il a plutôt fourni des armes et facilité la formation qui a préparé les Interahamwe à les utiliser », a signifié Rashid S. Rashid, procureur au tribunal.
« Il n’a pas eu besoin de prendre un micro pour appeler à l’extermination des Tutsi à la radio, il a plutôt fondé, financé et présidé la station de radio qui diffusait de la propagande génocidaire à travers le Rwanda ».
Après des décennies de fuite, Kabuga a été arrêté en France en 2020 et envoyé devant le tribunal de l’ONU pour faire face aux accusations du massacre de 1994.
Soudan du Sud : Vers la création d’un tribunal spécial pour la cybercriminalité
Le Soudan du Sud va mettre en place une nouvelle loi sur la cybercriminalité en créant un tribunal spécial, a annoncé la présidence. L’ordonnance de la présidence de ce 27 septembre indique que le projet de loi sur la cybercriminalité sera initié par le ministère de la Justice qui créera un tribunal spécial pour statuer sur les affaires liées aux délits d’utilisation abusive de l’ordinateur, révèle The East African.
Ces délits incluent la transmission non autorisée de données, du trafic d’êtres humains et de drogue, du piratage informatique, de l’espionnage, du sabotage économique, du cyberterrorisme et de la communication d’infractions sexuelles.
D’autres crimes sont la publication de fausses informations et de contenus indécents, l’usurpation d’identité et d’autres délits liés à l’identité, ainsi que la divulgation de mots de passe.
Selon The East African, les peines pour ces crimes vont de quatre à vingt ans de prison.
De nombreux utilisateurs des médias sociaux et militants Sud-Soudanais ont confié au quotidien régional The East African que ce processus n’est ni inclusif ni transparent.
« L’article 55 (3) de la Constitution indique clairement que le ministère n’a aucune compétence ou autorité constitutionnelle pour promulguer une loi, car il est de la seule responsabilité du Parlement de légiférer et de promulguer des lois au Soudan du Sud. Toute prétendue loi adoptée par le ministère de la Justice sans promulgation parlementaire est inconstitutionnelle et illégale », a déclaré Wani Michael, activiste sud-soudanais.
RDC-Beni : Un mort et quatre civils introuvables après une nouvelle attaque des ADF
Un civil a été tué d’une balle dans la tête lors d’une nouvelle incursion des présumés combattants ADF survenue lundi 26 septembre à Mutido, village localisé à 3 kilomètres de Kainama centre, au nord du territoire de Beni (Nord-Kivu). Quatre personnes sont aussi portées disparues, confie Actualité.Cd.
Selon le responsable de la société civile de Kainama, Jonas Bin Kasumba, l’attaque avait eu lieu en début de la soirée : « Les assaillants avaient visé des villageois qui revenaient de leur champ sur le tronçon routier Mutido-Pkele. Dans la foulée, un civil avait été touché par balle à la tête et cinq autres pris en otage ».
Selon Actualité.Cd, c’est une première attaque enregistrée dans la zone après plusieurs mois d’accalmie. Une accalmie constatée dans Kainama suite aussi à la présence des militaires ougandais de l’UPDF qui opèrent dans la région dans le cadre d’une mutualisation des forces impliquant les armées congolaise et ougandaise.
Beni : plus de 1200 ménages déplacés manquent de nourriture
Plus de 1200 ménages vivent dans des conditions difficiles depuis quatre mois dans le camp Muchanga à Mangina dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Ces déplacés, venus de plusieurs localités des territoires de Mambasa (Ituri) et de Beni, sont sans assistance, écrit la radio Okapi.
Parlant à nos confères de la radio Okapi, le président des déplacés du camp Mbusa Malyathero a indiqué, ce 29 septembre, que de nouveaux arrivants sont dépourvus de tout. « Ils n’ont ni nourriture ni ustensiles des ménages depuis leur arrivée, il y a quatre mois. La plupart sont originaires des localités de Luemba, Teturi, Byakato, Beu-Manyama ».
Toutefois, les enfants en âge de scolarité du niveau primaire étudient grâce à la gratuité de l’enseignement et l’appui de la société civile locale.
Ce représentant des déplacés appelle au respect des droits des déplacés : « Nous voulons le retour de la paix, pour que nous retournions dans nos milieux d’origine car la vie de déplacement n’est pas facile ».
Kenya : Ruto promet une réforme fiscale pour réduire les inégalités
Le président kenyan William Ruto, s’est engagé, ce 29 septembre, à introduire des réformes demandant ce qui gagnent des hauts revenus de payer plus afin de réduire les inégalités fiscales. Dans son premier discours au Parlement, il a déclaré son intention d’établir un régime d’impôt sur le revenu progressif, écrit Daily Monitor.
« Nous surtaxons le commerce et sous-taxons la richesse. Les principes économiques d’une fiscalité équitable exigent que le fardeau fiscal reflète la capacité de paiement », a-t-il indiqué. Il se dit engagé et déterminé à faire en sorte que le régime fiscal kényan réponde aux besoins de l’économie.
Selon Daily Monitor, l’économie la plus dynamique d’Afrique de l’Est est confrontée à de profondes difficultés avec environ un tiers de la population vivant dans la pauvreté. Les prix des produits de base ont augmenté suite à la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine.
Le nouveau président Kényan a réduit le mois dernier les subventions alimentaires et énergétiques introduites par son prédécesseur, Uhuru Kenyatta.
« Le président kenyan William Ruto, s’est engagé, ce 29 septembre, à introduire des réformes demandant ce qui gagnent des hauts revenus de payer plus afin de réduire les inégalités fiscales. »
Les kenyans espèrent sûrement que ce que dit Ruto ne soit qu’un effet d’annonce, et qu’en pratique rien ne change. Comme cela arrive souvent dans plusieurs cas!
Ce que dit Ruto ne soit pas qu’un effet d’annonce,