A Gitega, l’essence n’a jamais autant mérité son surnom d’or noir. Les conducteurs des voitures n’en peuvent plus d’attendre inutilement devant les stations-services.
Cette pénurie du carburant dans la ville de Gitega a débuté samedi dernier, voire avant pour certaines stations-service. Pendant toute l’avant-midi de ce jeudi 9 avril, aucune station-service ne distribuait du carburant dans toute la ville de Gitega. Aux environs de 14h, seule la Station Murisanze communément appelé « Chez Philippe » commençait la distribution. C’était la bousculade garantie. Avoir de gros muscles devenait un avantage. Parfois, le concours de la police est recommandé.
Tous les moyens sont également bons pour se procurer cette denrée rare. Les motards amènent les réservoirs de leurs motos, d’autres apportent des bidons de 20 litres ou de 5 litres. Ce sont ces derniers qui mettent en colère les autres conducteurs. « Ce sont eux qui les vendent par après au marché noir à un prix exorbitant.» Les fraudeurs ont plusieurs tours dans leurs sacs. «Les conducteurs des voitures Hiace ou d’autres grosses voitures font le plein et après ils vident leurs réservoirs puis ils refont le plein. C’est aussi ce carburant qui se retrouve sur le marché noir », confie un chauffeur qui fait le trajet Bujumbura-Gitega. « Certains chauffeurs ont arrêté de descendre sur Bujumbura car ils trouvent la fraude plus lucrative que le transport », renchérit un autre chauffeur.
Du coup, un litre se négocie entre 5000 et 6000Fbu
Ces stratagèmes ont des répercussions sur le prix du carburant et partant sur la vie quotidienne. « Au marché noir, un litre d’essence varie maintenant entre 5000Fbu et 6000Fbu. On ne gagne plus rien et nos familles en pâtissent », précise Dieudonné, un motard. Et un autre motard de marteler : « Comme le gouvernement et les pétroliers ont du mal à s’entendre, la police devrait au moins faire son boulot en interdisant aux propriétaires des stations-service de servir ceux qui ont des bidons. »
Melchior Hakizimana, commissaire provincial de la police, assure qu’ils vont suivre de près cette situation : « C’est contraire à la loi de transporter du carburant dans des bidons. La ministre du Commerce a interdit cette pratique.» Pour ceux qui ont des moulins ou des groupes électrogènes, poursuit-il, nous allons voir comment ils peuvent avoir une autorisation spéciale.
Ceux qui soutiennent un tel régime qui dilapide les devises du pays ou bien cède face à la pression des pétroliers ne sont-ils pas concernés par cette pénurie? Nibaje kunywesha kuri permanence? Canke n’ubu ni wa mwungu wa rwaruyuzi rutumye kibura??Hahahaha….
J’oubliais que la plupart des soutiens de ce mandat ne vivent pas cette misère au quotidien car vivant à l’extérieur du pays.
« … « La propagande a utilisé l’existence d’un ennemi externe formidable, les Etats-Unis, pour dissimuler un régime autoritaire » !!! Tiens ! Tiens ! Que dissimule la propagande hutu-tutsi qu’on nous concocte depuis des années ?
Ivy-i Burundi biratangaje aho mm bihugu vyose vyo kw-isi essence ari voma nawe; i Burundi ni umuzi w-ibuye.
Muraraba nezako ayo mabido atarayo kwuzuza les tronćonneuses hamwe no kudomeka amazu atari ya nyakatsi umunsi ifirimbi yavuhijwe .