Cette annonce a été faite par Jacques Kenese, directeur de l’Office Nationale des Transports en Commun (Otraco), ce mercredi 11 septembre.
Il faut être autour des reste du marché central de Bujumbura pour s’en rendre compte. Devant les bus qui arrivent à compte-goutte, c’est la loi du plus fort qui s’applique, du plus agile. On se bouscule, on se passe dessus, dessous, on plonge à travers les vitres latérales, un vrai cafouillage : « L’Otraco a déjà rendu disponible un bus en direction de Ruziba et un autre vers le nouveau quartier de Carama, respectivement à 15 et à 6 km du centre-ville », calme Jacques Kenese.
Pourtant, les axes sur lesquels les bus de l’Office de transport du Burundi sont beaucoup plus sollicités sont Kanyosha (10 km, direction sud), Mirango vers le rond-point (8 km, direction nord sur la RN1) et Muyira, en direction est vers l’ancien collège du Saint Esprit.
La mise en application de cette annonce devrait donc soulager bien d’habitants de ces quartiers qui jouent des coudes et des pieds pour s’engouffrer dans un bus. Ce sont pour la plupart des fonctionnaires moyens, de petites gens aux moyens modestes en majorité des vendeuses de fruits et légumes tout autour de l’ancien marché central, des étudiants externes ou même des voyous et pickpockets. Même après l’incendie du marché du mois de janvier, le centre-ville demeure une pôle d’attraction de beaucoup de citadins.
Les autorités qui ont le transport dans leurs attributions sont conscientes que le nombre sans cesse croissant de passagers consécutif à la création de nouveaux quartiers va ensemble avec la spéculation des chauffeurs, surtout pendant les moments de pointe.
Selon Jeanne Mukenguruka, porte-parole du Ministère des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement, « les chauffeurs préfèrent plutôt engager leurs véhicules soit sur les tronçons les plus courts (Bwiza, Buyenzi, Nyakabiga, Ngagara…), soit sur des tronçons, certes longs mais plus rentables.» A titre illustratif, les chauffeurs préfèrent aller vers Ruziba ou le ticket est 600 Fbu plutôt que de se rendre à Kanyosha où le ticket est 300Fbu. Ils choisissent de s’engager sur l’axe Carama ou le ticket est 400 Fbu au lieu de Mirango-Rond-point où le ticket est de 350Fbu.
Selon un conducteur de bus rencontré au parking Kanyosha à 19 h, alors que des passagers se bousculaient pour entrer dans son véhicule, la solution au problème de transport des personnes surtout aux heures de pointe passe par une politique de facilitation d’importation de bus privés et l’affectation des bus de l’Otraco sur tous les axes où le problème se fait sentir le plus.
Ariko none I BUS zibiri nizo mufise! Zana twitahire soir basha muri izo mfashanyo zacu Japan yaduhaye. Mbega aga ticket ni angahe? Canke ni ku « Buntu »!!
Mais quand même salut à KENEZE qui a pensé cela, aussi pour des mesures qu’il a prises pour la protection et l’honneur de ses chauffeurs qui ont été battus par un porteur d’arme pour ne pas dire « Un militaire de l’armée » car « Un » qui sait ce qu’il fait ne peut pas perturber le transport et le trafic au profit d’un « JUPON »!!!
nivyo canke ni za propagande zanyu? Nyarutsa kumugoroba ndayitwahemwo. kuko namwe ubu mubiryamitse mwigaraje muba muriko murahomba
Courage, Jacques!!! Ca te change de la SNCB!!!