Par Antoine Kaburahe
L’expérience m’a appris qu’il n’est jamais bon de réagir sous le coup de la colère. J’ai pris le temps d’écouter et de réécouter l’intervention de mon collègue, le directeur de la RPA, lors d’un débat en ligne . J’ai pris aussi conseil auprès d’amis et de collègues. Je veux juste rétablir la vérité et m’en tenir aux faits. Ceci sera ma seule et unique réaction. Je n’y reviendrai plus.
Dimanche soir, un « space » sur la problématique du retour des réfugiés a été animé sur Twitter. Le débat était organisé par une journaliste, Jones Nkuzimana et un activiste des droits de l’Homme, Reynolds Butari.
Comme beaucoup de Burundais de la diaspora et/ou exilés, j’étais bien entendu intéressé. Je me suis donc connecté comme simple auditeur.
Très vite, le directeur de la RPA est longuement intervenu et le débat s’est transformé en une attaque ad hominem sur un nom : Antoine Kaburahe.
Un tribunal d’exception : j’ai été accusé, jugé et condamné « in absentia… »
A aucun moment je n’avais pensé que j’allais constituer l’objet du « débat » pendant près de deux heures.
A la fin du « bashing », les organisateurs m’ont appelé pour me présenter leurs excuses. Ils m’ont expliqué qu’ils ont été « dépassés » par la virulence du journaliste. J’ai accepté leurs excuses.
Je ne veux pas polémiquer avec mon confrère et je ne veux surtout pas le convaincre ou gagner son estime. Ses propos sont inexcusables, j’ai compris qu’il me détestait. Soit. C’est son problème. ll est libre, s’il le souhaite, de continuer à me dénigrer. Je n’y répondrai plus.
« Antoine Kaburahe n’est pas réfugié, il se rend à l’Ambassade du Burundi à Bruxelles et y est reçu »
Effectivement, je ne suis pas réfugié au sens de la définition du HCR. Lors de mon premier exil dans les années 90, la Belgique m’a offert sa nationalité. Je peux me rendre à l’Ambassade du Burundi, comme Belge et comme Burundais. Mais tout le monde a compris que la perfidie de mon collègue était plutôt, comme il le fera d’ailleurs tout au long de son intervention, de contester la raison de ma fuite et me présenter comme une sorte d’agent double ( akorera ubutegetsi), affirmation qui est revenue souvent, c’est-à-dire que je suis « au service du pouvoir. » Il a oublié ou fait semblant d’ignorer la raison pour laquelle j’ai quitté le Burundi: en novembre 2015, j’ai été accusé d’être « impliqué dans le coup d’Etat ». Un dossier est toujours ouvert. A un moment des « rumeurs » ont circulé que « j’aurais été blanchi », sans procès. Mais qui peut y croire, qui peut croire à un tel laxisme pour des crimes d’une telle gravité ? Est-ce cette justice que mon confrère souhaite pour moi ?
Le cas du confrère disparu Jean Bigirimana
Parmi les attaques et insinuations les plus viles de mon confrère , celles concernant Jean Bigirimana ont été les plus blessantes. Le directeur de la RPA s’est demandé si lorsque je vais « dans les ambassades ou quand je rencontre des officiels, j’évoque le cas de Jean ou encore Floriane Irangabiye. ».
Je ne souhaite pas m’étendre sur ce que mes collègues et moi avons fait depuis l’enlèvement de Jean : pour rappel les journalistes sont allés jusqu’à fouiller les marais de la Mubarazi, des corps ont été découverts, j’ai déposé une plainte à l’ONU, etc. Encore une fois, l’objectif était simplement de me salir. Insinuer sournoisement que je n’ai rien fait est tout simplement abject. Pour les autres cas, les concernés savent ce que j’ai fait ou ce que je fais, personnellement ou à travers Reporters Sans Frontières.
Un centre d’accompagnement des journalistes ?
Le directeur de la RPA a annoncé que j’ai obtenu le financement d’un centre d’accompagnement des journalistes. « Antoine Kaburahe a les sous en poche » a affirmé le confrère. Cette histoire, je l’ai entendue pour la première fois cette soirée-là. Ce serait d’abord une belle initiative. Sauf que ce projet n’existe que dans l’esprit de mon confrère. Comme il se présente comme journaliste d’investigation, je le défie de dire qui est ce bailleur de fonds et combien serait dans « ma poche ». La stratégie est toujours la même : me salir, peu importe les moyens.
Ma rencontre avec l’ancien Président Ndayizeye
Je ne vais pas m’étendre sur cela, parce que cela ne mérite guère qu’on s’y intéresse. Un journaliste, par définition, doit être ouvert. Je m’intéresse à l’histoire récente de mon pays et j’écris beaucoup. J’ai rencontré plusieurs personnalités burundaises, j’ai aidé certaines à écrire leurs témoignages ( Mgr Ntamwana, Sylvestre Ntibantungaya, Pierre Buyoya, Pierre-Claver Mbonimpa, etc.) Et j’espère continuer. « Rien de ce qui est humain ne m’ est étranger » et la différence au lieu de me léser m’enrichit.
Personne ne doit se poser en gardien du temple
Pour finir, j’aurais aimé plus de solidarité entre journalistes à l’étranger. L’exil est un mal pour n’importe qui. Je le vis pour la deuxième fois et je ne suis pas (très) vieux. Je viens de passer 8 ans sans mettre les pieds dans mon pays natal. Et pourtant, à plusieurs reprises, mon confrère a lancé: « Kaburahe sindamufata nk’umuntu yahunze ». Le verdict péremptoire du patron de la RPA est malsain et blessant. « Antoine Kaburahe n’est pas un exilé » . Comme s’il détenait le pouvoir d’en décider, de juger de la peur et de la douleur des uns et des autres. Comme s’il était dans une sorte de « concurrence victimaire ».
Or, la raison qui pousse une personne (moi et bien d’autres) à fuir son pays est simple, mais tragique : on quitte son pays parce que l’on ne s’y sent plus en sécurité. Au Burundi comme ailleurs.
Et puis, hélas, l’exil ne rend pas forcément meilleur. Il y a de bons journalistes qui sont partis, il y a de bons journalistes qui sont restés.
Notre sort, journaliste ou simple citoyen, n’est pas de vivre ou survivre hors de notre patrie. Mais nous n’avons pas vraiment le choix.
J’essaie de faire mon métier, où je suis, avec mes limites. Que chacun fasse ce qu’il estime juste, en raccord avec sa conscience, sans se poser en gardien du temple. Et si possible, dans le respect mutuel.
Cette confrontation par média interposés entre deux coreligionnaires est certes regrettable. Mais comme on dit « au fonds d’un certain mal, il y a un certain bien » (à condition qu’on apprenne bien la leçon): cette confrontation confirme bel et bien que nous avons atteint un degré de démocratie et de liberté d’expression assez appréciable. Maintenant attention il faut apprendre à ne pas abuser et donner dans les médisances.
@Jereve
Je ne vois rien de vraiment »démocratique » dans un épisode qui fait plutôt penser à »règlement de compte à Ok Corral ». Avec ce crépage de chignon, c’est plutôt toute la profession qui en prend pour son rhume. »Deux coréligionaires » vous dites? le bon Dieu risque d’avoir du mal à reconnaître les siens. Joyeuses Pâques!
M. Rugurika a affiché publiquement une haine sans merci contre M. Kaburahe.
Le média qui a transmis ces propos déplacés sans que la personne en question était absente.
Sans être journaliste, je trouve cela moins professionnel
Ce qu’il faut comprendre aussi à travers le propos de ce journaliste, c’est qu’il croit détenir les monopoles: de la souffrance, de la raison, de la compassion et probablement du cœur.
《Rien de ce qui est humain ne m’ est étranger » et la différence au lieu de me léser m’enrichit.》.
Je ne fais qu’ajouter: 《La vérité s’appelle Dieu》.
Bravo Tonny pour votre réponse sobre et sage!
Je remarque dans les commentaires des gens qui disent : « Pardonne-le! » On ne pardonne pas à quelqu’un qui ne l’a pas demandé. On coupe tout lien, on se reconnecte à soi-même et on continue à vivre sa vie sereinement… L’autre et les autres n’auront qu’à siphonner leurs sales et propres énergies entre eux-mêmes.
Emwe Bob akora journalisme yinzigo ntaho izomushikana, vyiza yoja kuba umunyepolitique
@ Mr Kaburahe,
Wishuye neza kuvyo bakuvuzeko. Nakurikiranye kirya kiganiro nticari kiryoshe nagato. Mwese sindabazi ariko kandi sinzi ikibazo Bob yagize mugabo nkabantu bakuru nivyiza kubahana mubudasa bwivyiyumviro n’ingene mubona ibintu vy’iwacu I Burundi. Courage !
Bonjour et courage Kaburahe. Mr Jammaar l’a bien dit au dessus. L’exil est en train de trop peser sur certains de nos compatriotes. Mais cela n’excuse pas tout! Je suis vraiment déçu par le journaliste Bob Rugurika, un journaliste doit rester professionnel même si il semble contrarié. Bob est le patron d’une radio des Burundais oppressés, il ne peut pas se permettre un sensationnalisme et une prise de position. Il en va de la notoriété! C’est très important de le souligner! Oui, on aime Bob pour son franc-parler mais tout doit être encadré par une éthique, une déontologie, pour ne seulement protéger sa crédibilité, celle de la radio et surtout, ne pas décevoir ses auditeurs. Je sais qu’on peut se poser des questions sur plusieurs choses, mais en tant que journaliste on doit se garder des affirmations gratuites, des dires non vérifiés, des qualifications, des catégorisations et des étiquetages des gens, avoir verifier les informations. Un de nos prof dans une école de journalisme nous répétait chaque fois qu’un journaliste ne peut pas de permettre d’affirmer une information sans penser à la consequence. A. Kaburahe est un grand journaliste, entrepreneur, écrivain et intellectuel que le Burundi a eu la chance d’avoir. Il est rare. On ne peut se permettre de l’attaquer gratuitement! Peut-être il ne joue pas les oppositions comme certains le souhaiteraient mais à ma connaissance, personne ne lui a donné ce cahier de charges. Non. C’est avant tout un journaliste, un Burundais qui ne doit pas se limiter à parler à qui que çe soit. Je vous rappelle qu’il y avait une polémique une certaine(le mouvement CNDD-FDD encore au maquis) quand la Radio RPA avait osé donné la parole à un groupe « tribalo-terroriste-génocidaire » disait-on à l’époque. Certains allant même à se questionner comment le journaliste qui donnait le micro aux « ennemis » du pays pouvait le faire sans connivence! Quelques années plus tard le même journaliste devenit ennemi et cible numero du pouvoir CNDD-FDD. Non, le journal n’etait pas de connivence mais faisait tout simplement son métier.
Si on revenait au cas A.K,
quand bien même le dit journaliste serait l’ami du pouvoir oppresseur, que ce que ça aiderait d’étaler des informations non vérifiées à son égard? Ça ne ferait que porter de l’eau au moulin. Heureusement, A.K reste ce qu’il est. Il est journaliste professionnel et un des intellectuels Burundais qui ont de la hauteur. Il peut avoir ses opinions peu-être opposées à X ou Y mais dans ce cas, il serait benefique de l’attaquer à partir des faits, rien que des faits, pas sur des spéculations, pas sur des suppositions encore moins sur des fausses informations. Mais, en même temps, chacun mérite sa 2èchance, en tant que patriote du pays, ami de la presse libre et indépendante et connaissant le métier de journalisme, je voudrais demander à B. R de s’incliner et de reconnaître l’erreur et de demander solennellement et amicalement le pardon. Pour l’honneur du métier, pour sa crédibilité et surtout pour le respect des amis et auditeurs de la RPA et amis de la démocratie! L’affaire sera classé sans suite, au lieu de diminuer, Bob y gagnera dans cette sagesse!
A A Kaburahe, « le pardon couronne la grandeur », disait De Tomas Borge! Bon dimanche
Vous direz qu’il n’y a pas de rapport avec mon commentaire blasé.
Moi , j’en vois un.
Ecoutez en intégralité une interview de son Excellence, SeBarundi. Date: 27/03/2023.
Il circule en boucle sur les réseaux sociaux.
Nos deux excellent journalistes devraient nous donner des débats sur les discours de notre président.
C’est là où on trouve la vision de ceux qui nous dirigent.
Assertions dans l’interview
1) IL paraîtrait que les sols burundais sont très fertiles. Mes oreilles d’agronomes ont sifflé.
2) On pourrait exporter de l’eau partout dans le monde et ça couterait plus cher que le pétrole.
3) etc….
Alors chers journalists, cessez vos attaques en bas de ceintures et donnez des débats sur:
1) Le fbu qui est plus fort que le $ usd: dixit, le président de l’Assemblée
2) L’inutilité des mathématiques (sous entendu la formation académique) pour attraper ubunyabobo. Président du Sénat
Tu veux nous démontrer que le sol burundais est désertique ? Un agronome chevronné comme toi devrait faire un tour au Sahel et revenir nous en convaincre.
Si celui qui a dit que les mathématiques ne valent rien trouve qu’il gagne beaucoup plus que les instruits, n’a pas besoin des mathématiques pour se faire les poches pleines, a l’intendance assurée, les cortèges roulent pendant que les diplômés broient du noir, que veut-tu entendre de plus ? Dans la récente étude salariale, un salaire d’un Docteur (au moins 8-10 ans à l’Université) a été estimé à 815.000 FBu, à peine 200$. Comment ne veux-tu croire à cette évidence? Les mathématiques ne valent rien au Burundi.
Celui qui dit que le FBu est très fort de même, il a sa façon de voir les choses.
La jalousie, la haine, la rancœur. Parfois je me demande si ce n’est pas une malédiction sur les Burundais. Si un journaliste est animé de tels sentiments, même s’il informait le public, ce serait toujours avec une dose de méchanceté et l’influence de ses diffusions ne serait que destructrice. Et pourtant, beaucoup de formations pour s’inscrire dans le professionnalisme absolu.
Cher Antoine Kaburahe,
Je suis touché par votre article et apprécie fortement votre hauteur de vue sur une attaque au vitirol qui vous a fait mal. Toutefois, je n’oublie pas que vous êtes catholique. Alors quand une situation pénible comme celle que vous qualifiez de bashing arrive à une personne, il est toujours utile de se poser la question de savoir ce que Notre Seigneur Jésus-Christ aurait fait. Je suis certain que vous connaissez la réponse. En conséquence, faites comme le Christ: »Pardonnez à votre confrère, priez pour lui et si un jour l’occasion se présente, faites-lui du bien ».
Tous les commentateurs sont tombés dans le paneau. Ce n’est pas un debat entre journalistes. Ckest 1 débat entre 1 journaliste, 1 professionnel qui force le redpect de tout le monde et 1 militant qui fait la politicaille avec un zèle qui force l’admiration
Cette polemique entre Messieurs Rugurika et Kaburahe, n’est-elle pas un probleme d’egos?Avant 2015, les deux tenors du nouveau paysage de la presse libre post-Arusha, chacun etait le chouchou du public urbain de Bujumbura et ceux de la diaspora pouvant se connecte sur Internet pour lire articles d’#Iwacu et ecouter la #RPA.Mais le « Troisieme Mandat » de la discorde,le Coup d’Etat manque du 13 mai 2015 et l’exil des deux jounalistes a tout fait basculer.Chacun a pris sa propre destination pour trouver un pays d’acceuil.Ce qui est tout a fait naturel.La pression due a la vie en exil commence a peser lourd. On accuse l’autre de sorcier en l’appelant de tous les noms. La synergie entre les radios et journaux a vole en eclats et n’est souvenir lointain.Les attaques personnelles entre hommes ou femmes du metier ne sont pas nouvelles, le probleme est qu’elles n’avancent rien dans promotion du metier de journalisme et des debats constructifs surtout au moment ou le pays et une grande partie de la population croupit sous le poids de la corruption, l’inflation galopante, le cout eleve de la vie avec la hausse vertigineuse des prix de produits de premiere necessite. Le bon sens recommanderait les hommes du metier de s’elever a un niveau plus haut pour s’attaquer au problemes de la vie quotidienne que de se livrer a des attaques personnelles et des debats de bas etages. Quand est-ce que les burundais grandiront pour comprendre que l’ennemi n’est pas celui que tu penses.Sorry Mr Antoine Kaburahe for the inconviences that illfaited debate may have caused you. You deserved better from your countrymen and women as would be expected for everyone.
courage à toi Antoine Kaburahe. votre réaction est très correcte et rationnelle.
La vie et les conditions d’exil ont transformé certains d’entre nous en des gens qui sont victimes de leur propre gré par sentimentalisme à fleur de peau.
Il faut nous rappeler cher aîné les règles d’or du métier où que nous sommes.
» Ahari ubwenge bwinshi, uhacisha buke », souvent me disait mon grand père, cher Antoine. Belle réaction.
Jewe uyu munsi mumbabarire ngire commentaire ataho ihuriye na article.
Juste pour apprécier la photo de notre frère Antone Kaburahe au début de l’article. Antoine abarundi turagukunda cane. Nous souhaitons grand succès à Iwacu.
@Martine
Ce n’est pas bien d’être hors sujet; en plus:
“La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.” Rumine bien cela.
« La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple.»
Le directeur de la RPA est un spécialiste de la diffamation. Pardonne-le, c’est un être aigri mal dans sa condition d’exilé.
C’est pathéthique quand j’ai écouté le débat qui n’était qu’un bashing sur la personne de Kaburahe Antoine.Pourquoi cet acharnement?Les fientes des pigeons n’empèchent pas les statues de bien trôner dans les villes antiques comme Rome ou sur toutes les grandes places. Restez impassible face à ces attaques sans fondements.Il y a tellement d’autres fronts sinon on nous faire perdre le temps: la gouvenance,l’explosion démographique avec comme corollaire l’explosion urbaine,le manque d’eau,d’éléctricité l’inflation galopante,le chomâge des jeunes,les Accords d’Arusha et leur application, mais apparemment ils n’ont aucune compétence et parlent des gens pour essayer d’exister.
Bravo kaburahe. Professionnel, tu l’es. Et tu viens de le démontrer. Courage
Bonjour,
Content de cette réaction très mesurée et rationnelle !
Heureusement que le public burundais est bien avisé sur la qualité de nos journalistes. Ce couac le démontre à suffisance.
Encore une fois courage et baisse surtout pas les bras.
Mon commentaire
J’ai écouté l’émission.
Kaburahe a raison et il l’écrit dans un français tout simplement rabélaisien (Rabelais).
Je n’ai pas compris les raisons de l’acharnement, la perfidie du Directeur de la RPA.
Cela a beaucoup amoindri le débat
C’est qui le directeur de la RPA? Pensez aux non non-initiés.
Faut pas quand même exagérer! Rabelaisien? Vous savez ce que ça veut dire.
Antoine,
Aller à l’Ambassade ou pas ne
comstitue pas une infraction
Kandi ugutuka ntagutorera. L’éxil est dur pour tout le monde mais certains craquent et trouvent l’ennemi partout! Mubabarire mon frère
« L’éxil est dur pour tout le monde »
Il faut le dire et le répéter à ceux qui pensent que l’exil est un eldorado. Et surtout le dire aux exilés qui montrent à qui veut le voir que l’exil est doré. A propos, c’est comment l’itinéraire serbe actuellement?