Par Fabrice Iranzi
Le général Evariste Ndayishimiye, président burundais et actuel président en exercice de la Communauté des États d’Afrique de l’Est, incarne une détermination empreinte de sagesse pour rétablir l’harmonie dans la région Est-africaine.
Avec un dévouement inébranlable, il œuvre à redresser la situation en République Démocratique du Congo, ses efforts résolus reflétant une volonté sincère de résoudre la crise qui sévit à l’Est du pays.
Alors que Bujumbura, la capitale économique du Burundi, accueille des personnalités de haut rang pour le 11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi (ROM) de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région, le président Ndayishimiye est salué pour son courage et sa détermination à prendre en charge la situation dans l’Est du Congo comme s’il s’agissait de sa propre préoccupation.
Depuis son investiture en 2020, Ndayishimiye a entrepris plusieurs visites officielles auprès de ses homologues de la région. Ses rencontres chaleureuses avec les dirigeants tanzanien, ougandais, de Congo Brazzaville, de l’Angola, du Rwanda et kényan ont ouvert la voie à des discussions fructueuses sur la coopération économique, la sécurité et l’intégration régionale.
Ces échanges ont renforcé les liens entre les pays d’Afrique de l’Est et créé un climat propice à la collaboration en matière de résolution des conflits.
En sa qualité de président en exercice de l’EAC, Ndayishimiye a joué un rôle clé dans l’organisation de sommets régionaux tels que le 20ème Sommet extraordinaire des Chefs d’État de la Communauté Est Africaine, qui s’est déroulé à Bujumbura, samedi 4 février 2023, et le 11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région.
Ces rencontres offrent une plateforme pour discuter et débattre de questions essentielles liées à la sécurité, en particulier dans l’Est du Congo, ainsi qu’à la coopération régionale en général.
Ndayishimiye a encouragé toutes les parties prenantes concernées par la crise sécuritaire à l’Est de la RDC à résoudre la situation par des moyens pacifiques. Il a également insisté sur l’importance de travailler ensemble pour prévenir et gérer les conflits et assurer un bon voisinage entre les États membres de l’EAC. Les efforts de Ndayishimiye ont été salués par des acteurs internationaux, tels que le Qatar, qui ont reconnu son travail inlassable pour la pacification de l’Est de la RDC.
Ainsi, les efforts de Ndayishimiye pour résoudre les conflits en Afrique de l’Est renforcent non seulement la paix et la stabilité dans la région, mais contribuent également à un climat de réconciliation et de coopération au niveau national.
Le Burundi est contributeur des troupes à l’Est de la RDC sur la plan bilatéral et régional.
Son approche diplomate et pragmatique a permis d’instaurer un dialogue constructif avec les pays voisins et les acteurs internationaux, favorisant ainsi la mise en place de solutions durables aux problèmes de la région.
Les initiatives menées par Ndayishimiye témoignent de sa conviction que la paix et la stabilité sont essentielles au développement socio-économique des pays d’Afrique de l’Est. Il a appelé les États membres à revitaliser la gouvernance et à mettre en œuvre des décisions concernant la paix et la sécurité dans la région.
Son message aux participants lors des sommets régionaux est clair : il est crucial d’aborder les échanges avec un esprit ouvert, bienveillant et fraternel, car la construction de la paix est avant tout l’affaire des peuples concernés.
Les efforts déployés par le Gen. Ndayishimiye pour résoudre les conflits en Afrique de l’Est contribuent à instaurer un climat favorable à la coopération régionale et au développement. Cependant, ces efforts rencontrent des obstacles majeurs, en particulier de la part du président Félix Antoine Tshisekedi.
Sa réticence à soutenir pleinement les initiatives de résolution de conflits et sa tendance à entraver les solutions proposées pour la région compliquent davantage la situation.
Malgré ces défis, le président Ndayishimiye continue de travailler sans relâche pour surmonter ces obstacles et promouvoir la paix et la stabilité dans l’ensemble de la région.
Il est important de noter qu’au niveau national, les tensions politiques au Burundi se sont apaisées sous le leadership du président Ndayishimiye, élu en 2020. Le président a promis de juguler la corruption et a lancé des réformes dans plusieurs secteurs, y compris la réorganisation des organes anti-corruption du gouvernement.
Sous le gouvernement de Ndayishimiye Evariste, les relations entre le Burundi et son voisin, le Rwanda, se sont améliorées. Le gouvernement burundais a également renoué le dialogue avec l’Union européenne (UE), suspendu depuis 2016. En reconnaissance des réformes menées par le président Ndayishimiye, les États-Unis ont levé les sanctions imposées à onze citoyens burundais.
Samedi 6 mai 2023, on attend le 11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi (ROM) de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région, les craintes persistent quant à la mise en application des recommandations de ce sommet.
Les réactions du gouvernement congolais lors des précédents sommets laissent penser que Kinshasa continue de saboter les résolutions prises. Une situation qui pourrait compromettre les efforts déployés par le président Ndayishimiye et les autres Chefs d’Etat de la région ainsi que les partenaires internationaux pour promouvoir la paix et la stabilité à l’Est du Congo.
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Mon avis est le suivant:
Dites droit dans les yeux à s’attaquer aux causes de ce désastre.
200 groupes armés dont certains collaborent avec le pouvoir central.
Le Soudan ne vous dit il pas quelque chose?
The solution is not as stupid as you think.
1) Instaurer un Etat de droit where responsible from the top to the head are accountable.
2) Banissez cette crasse corruption qui est partout.
Alors ces groupes armés disparaîtront.
l’EAC n’est pas plus puissante que les Nations Unies.