En collaboration avec la commune Gitega, trois associations se lèvent pour rendre la ville de Gitega propre. C’est dans ce cadre qu’un camp de travail de 10 jours pour la jeunesse a été organisé. Une initiative saluée par la population qui fustige l’état de salubrité déplorable de la ville.
Dans les rues du quartier Mushasha, au centre-ville, dans les quartiers de Magarama et Yoba, des groupes de dizaines de jeunes gens sont en œuvre. Ils nettoient, balaient, coupent. Là où ils passent, la place est dégagée de toutes les immondices. «Nous voulons que notre ville soit propre», indiquent-ils, avec fierté. Cette initiative émane de la commune Gitega en collaboration avec trois associations : Association villageoise pour le développement économique (AVEDEC), Association pour l’encadrement des jeunes de Gitega (ASEJEGI) et le Centre pour jeunes de Gitega. Un camp de travail qui a débuté le 04 août jusqu’au 14 août 2014.
«Cette initiative s’inscrit dans nos activités de tous les jours», indique Anne- Marie Ndayisaba, directrice du Centre pour jeunes de Gitega. D’après elle, ces jeunes sont au nombre de 500. Les avant-midi, les enfants de 9 ans jusqu’à 14 ans sont encadrés au Centre pour jeunes tandis que de 14 ans à 25 ans participent dans les activités d’intérêts communautaires. Les après-midi, le point de ralliement est le centre où ils suivent des conférences et débats. Les enseignements se portent sur la santé de la reproduction, l’environnement et l’hygiène. «Avec l’appui des bienfaiteurs, nous espérons leur donner en retour à la fin du camp de travail un paquet retour constitué de matériels scolaires.»
« Il était temps »
Pour les habitants de la ville de Gitega, il était temps de s’attaquer à ce problème. D’après eux, les immondices et autres déchets qui jonchent les différentes rues font honte à la ville. «Vous avez déjà vu les caniveaux qui se trouvent tout près du marché de Gitega? Ils sont bouchés à cause des sachets qu’on y jette», relève Mathias, un commerçant.
A quelques mètres du marché, les gens se soulagent dans une ruelle. Cet endroit ressemble à une porcherie. Dans les quartiers, les gens se plaignent qu’ils n’ont pas d’endroit où jeter les déchets ménagers. Tout près de l’aérodrome de Gitega, on remarque une montagne d’immondices. «J’espère que cette initiative va améliorer un peu la situation. Mais, il ne faut pas que ça s’arrête pas là», indiquent-ils. En plus de ça, poursuivent-ils, la commune doit installer des poubelles publiques afin d’éviter le jet de sachets dans les rues.
Le gouverneur de la province Gitega, Sylvestre Sindayihebura, reconnaît qu’il y a beaucoup d’immondices dans la ville de Gitega. Il invite ces jeunes à travailler avec volonté pour rendre leur ville propre.
c’est une bonne initiative que les autres villes devraient suivre ! mais il faut que nos autorités s’y impliquent bocou en installant les poubelles publiques , en sensibilisant les populations et en prenant des mesures qui s’imposent. il faut nécessairement des sanctions si on veut changer des choses. et surtout interdire l’entrée des sachets sur le sol burundais.
félicitation les jeunes de gitega
Voila l’exemple a suivre.
Apres ce travail, pourquoi ne pas exiger les detenteurs des boutiques,kiosks, stands,cabaret d’avoir chacun a cote une poublelle, ne fut-ce que un petit seau,pour que ces clients de jettent les immondices partout,mais dans ces poubelles.
Et,la commune d’amenager de grande poubelle ou pourraient etre deversees toutes ces immondices.
L’experience passee a montre que les poubelles publiques ( sans garde) qui avaient ete place a Buja ont ete vole par ceux qui veulent fabriquer des braisiers,voila le probleme( le sabotage).
Mais,si chacun possede sa poubelle,elle sera bien garde.
Le sabotage n´est pas le problème. ça c´est une des conséquences du manque d´education en matière d´hygiène publique. La population urbaine, l´administration, les forces de l´ordre, etc. doivent être sensibilisés pour cette cause. Il faut que ce soit un objectif du gouvernement.
Le premier promoteur de hygiène publique est l´homme politique n0 1 du pays. Et oui! Il suffit qu´il y ait cette volonté politique et le tour est joué. Dans ce cas même la police empecherait aux « saboteurs » de voler les poubelles.
Je ne sais pas si les gens réalisent combien nos petites villes pourraient être très jolies si elles étaient propres. Je fais le tour des pays africains et quand je regarde leurs centres urbains je me dis que nous avions une grande chance de nous en sortir si nous nous y mettions et ça ne demande pas grand-chose, il suffit de ce petit declic donné par cet homme dont j´ai parlé et ce serait très facile pour nous tous de suivre. Nos seules initiatives peuvent arriver à quelque chose mais elles restent toujours très limitées.