Telle est la conclusion de la Menub (mission d’observation électorale de l’ONU au Burundi) sur l’élection présidentielle du 21 juillet dans un rapport préliminaire publié en début de cette semaine. Selon ces observateurs, le vote s’est globalement déroulé dans le calme.
Mais ils ont souligné que le scrutin avait été marqué par des violences et des « entraves sévères » aux libertés fondamentales. Ce scrutin présidentiel a vu la réélection du président sortant Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni à huis clos ce mardi pour se pencher sur la crise burundais. C’est une huitième rencontre de cet instance sur le Burundi depuis le mois d’avril.
Cet organe reste divisé sur la crédibilité des différentes élections (législatives, locales et présidentielle) qui se sont tenues depuis fin juin
D’un côté, les Occidentaux critiquent l’intransigeance du président Nkurunziza et la répression des opposants.
De l’autre coté, la Russie, la Chine et les membres africains du Conseil (Nigeria, Tchad, Angola) estiment qu’il s’agit d’une affaire intérieure burundaise.