Le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité de ses 15 membres la poursuite de la mission du Bureau des Nations Unies pour le Burundi – BNUB jusqu’en décembre. Quatre mois de plus que ce qu’avait consenti le gouvernement.
Le ministre des Relations Extérieures avait indiqué que le Burundi était « en en faveur d’une période transitoire de 6 mois pour permettre le démantèlement et le transfert progressif des responsabilités du BNUB vers l’Équipe pays des Nations unies au Burundi. » Il faudra attendre quatre mois pour voir les vœux se réaliser.
Dans sa résolution de ce jeudi 13 février, le Conseil de sécurité a accordée dix mois de plus au BNUB pour continuer à travailler. En même temps, il a demandé au Secrétaire Général des Nations Unies d’intensifier les activités des composantes du BNUB et finaliser le plan de transfert des responsabilités d’ici le mois de mai vers une Équipe pays, en vue du retrait du Bureau le 31 décembre prochain.
En outre, le Conseil de sécurité a donné le feu vert pour la création d’une mission d’observation chargée de suivre le déroulement du scrutin électoral au Burundi, comme l’avait demandé le gouvernement.
Cette mission des Nations Unies sera opérationnelle avant, pendant et après les élections de 2015.
Dans la même réunion, le Conseil de sécurité a noté « d’importants progrès qui ont permis de surmonter les défis considérables de après-guerre. » Mais il a en même temps mis en garde sur les acquis, « loin d’être irréversibles alors que le pays se prépare pour des élections présidentielles », « un test pour la stabilité à long-terme du pays. »
A partir d’une mission conduite fin 2013, les observateurs des Nations Unies décrivent une scène politique burundaise « profondément polarisée », entre un gouvernement qui « utilise sa prédominance sur le Parlement pour adopter des lois qui contribuent à un rétrécissement de l’espace politique » et l’opposition menaçant « de prendre des mesures pour faire face le gouvernement.
Bravo au gouvernement du Burundi car les Nations Unis viennent de prouver à l’ADC ikibiri et aux faux membres de la société civile Vital NSHIMIRIMANA, Pacifique, OAG que les Nations Unis ont un autre regard sur le Burundi.
Il ne sert à rien de prédire l’apocalypse pour ta patrie quelque soit les intérêts derrières.
Le Burundi appartient à tout le monde même s’il existe certains qui se croient expert de la situation du Burundi ,on les entend tous les jours sur nos Média. Je reste convaincu que ni le FORSC ni FOCODE ont été agrés dans le but de se mêler de la politique, des affaires des partis politiques. Ce n’est pas leur affaire. Qu’ils s’attachent d’abord à la bonne gouvernance dans la société civile burundaise qui reste un foyer de détournement de fonds car personne ne peut expliquer la richesse de Claver MBONIMPA et de Gabriel RUFYIRI. On connait très bien de listes fictives des participants dans les séminaires et formations organisées par ces associations dites civiles, des gestions opaques de leurs finances.
Chaque fois qu’il y a un problème, c’est la société dite civile burundaise qui monte au créneau même dans les affaires internes des partis politiques. Personne ne peut me contredire de la prise de position de NINAHAZWE Pacifique et Vital NSHIMIRIMANA en faveur du camp NDITIJE-NGAYIMPENDA au détriment du camp NIYOYANKANA-Concilie. Le conflit opposant NGAYIMPENDA et NIYOYANKANA date de 2010 au moment de la confection des listes électorales des parlementaires dans la province de Rutana où NIYOYANKANA a placé en tête de liste Marcelline BARARUFISE, gouverneur de RUTANA à l’époque au lieu de NGAYIMPENDA Evariste ,membre influant du comité central de l’UPRONA et Professeur à temps plein à l’Université du Burundi et Recteur d’une université privée (non légale par ailleurs). Le conflit NDITIJE et Martin NDUWIMANA date de 2005 où NDITIJE vice président de MANWANGARI n’a pas été placé en tête de liste à Bururi car il est HUTU en faveur de Martin NDUWIMANA, qui décroche par après la place de 1er Vice Président.
Que les membres influents de cette société civile se gardent de violer leur neutralité civile.
Je pense de ma part qu’il existe un conflit d’intérêt entre le Ministre NDUWIMANA Edouard, Tutsi du CNDD-FDD et Pacifique NININAHAZWE ou NSHIMIRIMANA Vital ,tous Tutsi de la société dite civile ou politique cachée.
Monsieurs Vital et Pacifique, les sociétés civiles existent dans d’autres pays qu’au Burundi et on n’a jamais entendu ces dernières s’interposer ou prendre position dans les luttes de pouvoir des politiciens et sachez bien aussi que la politique est la recherche de pouvoir et tous les moyens sont bons pour y arriver y compris la Ruse même dans les démocraties avancées et vous le savez bien mais vous l’ignorez peut-être.
Je crois que ce qui s’est dit, depuis des mois – dans ces locaux des NU (Conseil de Securite et ailleurs)- que ce soit en Febrier 2013 ou Fevrier 2014, les interventions et implications + recommandations (accords/soutiens ou desaccords), meritent plus de lecture et d’interpretation de ceux qui s’y connaissent vraiment : des Burundais aussi bien que des non-Burundais.
Je suis de l’avis de ceux qui avancent « moins de simplicite et de fanatisme » en ce qui est des affaires Etatiques et relations Internationales car, je reste convaincu que c’est une des raisons justifiant le positionnement de notre pays, dans le monde. Il faut vraiment qu’on fasse attention.
Le gouvernement du Burundi ( même Peter) avait demandé la fin du BNUB avec février 2014. Il a été contrait d’accepter la prorogation du BNUB.
Muduha amakuru namwe mutayakurikirana, umushikiranganji yasavye 6mois muntango mugabo munyuma asaba ko bobndanya gushika decembre. biratandukanye cane nivyo mwanditse
Umushikiranganji yasavye……..hanyuma aca asaba ko……..
Le ministre n’a rien a influencer en matière de relations internationales. Na nyokuru arabizi ivyo.
La diplomatie est une affaire très sérieuse pour la confier aux diplomates.