A l’occasion de la Journée mondiale de la Radio célébrée ce jeudi 13 février, le ministre de la Communication et des Médias, Frédéric Nahimana, dénonce le travail sans rémunération de nombreux journalistes radio. Il s’exprimait ce jeudi à la Maison de la Presse au cours de la célébration de cette journée.
Le ministre Nahimana n’y est pas allé par quatre chemins à l’endroit de certains patrons de radios «On ne crée pas une radio sur un coup de tête.» Il dénonce ce qu’il appelle « un volontariat indéterminé » dans certaines radios et précise que ceux et celles qui veulent créer des radios doivent s’assurer qu’ils seront capables de rémunérer leurs employés.
Pour Frédéric Nahimana, c’est déplorable qu’il y ait des propriétaires des radios qui ne s’acquittent pas de ce devoir, un droit pour les journalistes. Il les met en garde et invite les journalistes concernés à s’adresser aux autorités compétentes pour que leurs cas soient analysés, s’il existe des contrats signés avec leurs employeurs.
Certains patrons des radios avouent qu’ils ont des soucis financiers pour rémunérer leurs employés. Onésime Harubuntu, président de l’ABR, l’association burundaise des radiodiffuseurs admet que certaines radios ne payent pas leurs journalistes même s’il reconnaît que cela est dû au manque de moyens de quelques stations.
Le ministre de la Communication et des Médias a affirmé que les procédures requises pour l’agrément des radios comportent des « vices de forme ». Selon lui, il faut qu’ils soient corrigés dans une prochaine loi.