Un accueil aux normes internationales pour ceux qui viennent parler affaires à Bujumbura. Voilà l’ambition du Roca Golf Hotel. <doc2458|left>« L’idée est d’aller dans le même sens que l’étude de la Banque Mondiale qui place le tourisme comme premier vecteur de développement du Burundi », souligne Eric Guillaume, Directeur de ce nouvel établissement, 20 ans d’expérience dans l’hôtellerie. Et ici, le segment visé est clairement le tourisme d’affaires : « Offrir aux entrepreneurs locaux, de la sous-région ou internationaux des infrastructures de qualité, s’appuyant sur un investissement conséquent », résume M. Guillaume. Et de citer les 82 chambres avec balcon dont 3 suites, 2 bars, une salle de conférence de 120 places, deux salles de réunion, fitness, spa, piscine, et un parking conséquent. L’aménagement des chambres du Roca Golf Hotel vient aussi compléter ce dispositif : connexion internet câblée et wifi, coffre-fort, air conditionné, clé magnétique, … .De quoi « remplir les besoins d’une clientèle au demeurant très exigeante », fait remarquer Eric Guillaume. Sans oublier le fait que la nouvelle adresse se trouve en bordure des terrains de golf, du Cercle Hippique ainsi que de l’Entente Sportive de Bujumbura qui abrite des courts de tennis. Besoin d’accompagnement Roca Golf Hotel est une propriété de Callixte Mutabazi, Administrateur directeur général de l’Interbank. Iwacu n’a pas pu se procurer de chiffres de la construction de cet hôtel. Parler de centaines de millions de francs burundais ne serait pas exagéré, ne serait-ce qu’en estimant les coûts d’extraction, de transport et de taille des pierres de Rutana dans lesquelles est construite tout l’hôtel. Ajoutez à cela le mobilier intégralement importé, ainsi que la perspective « d’une centaine d’emplois crées à terme, dont plus de 90 occupés par des Burundais », selon M. Guillaume. Bref, de quoi se dire qu’un tel investissement ne saurait se faire sans étude préalable du marché, et donc, un potentiel de rendement bénéfique. Surtout de la part d’un banquier… Dans un secteur en pleine croissance (90 hôtels opérant à Bujumbura enregistrés dans la Chambre sectorielle, ainsi que d’autres en construction), la question qui revient concerne la création de services parallèles propres à caresser les portefeuilles des touristes. Et de manière conséquente : quant on sait que rarement « les souvenirs du Burundi » vendus par nos artistes coûtent plus de 100.000 Fbu (moins de 100 $), une véritable stratégie de communication et de promotion des produits artisanaux est à souhaiter. Et puis reste l’épineuse question du service : il n’est pas de plus désagréable impression pour un client que d’attendre 30 ou 40 minutes avant de voir le plat commandé… A plus forte raison quand il s’agit d’un entrepreneur pressé par les rendez-vous. Saluons le recrutement par le Roca Golf Hotel des formateurs du personnel pour démarrer « un service qui n’a rien à envier à un hôtel européen », selon M. Guillaume.