Au sortir de leur entrevue avec le facilitateur dans la crise Burundaise, Benjamin Mkapa, ce jeudi 8 décembre, des politiques burundais s’expriment. «Nous avons exprimé notre appréciation de l’étape atteint mais nous lui avons demandé d’accélérer pour que le processus de dialogue puisse se clôturer afin que les Burundais qui ont fui le pays, suite au confit de 2015, puissent rentrer au pays», indique l’Ombudsman Edouard Nduwimana.
A Mkapa qui évoquait des plaintes de certains partis politiques qui parlent du verrouillage de l’espace politique, le médiateur de la République s’est voulu plus nuancé : « Je lui ai dit que ces plaintes sont parfois non fondées. Le plus important est que le gouvernement puisse laisser toutes les parties prenantes au processus politique exercer leurs droits politiques et sociaux.»
Sur la question des participants au dialogue, Edouard Nduwimana assure que cela n’a pas été abordé avec le président Mkapa. En tant qu’Ombudsman, poursuit-il, je veux que tous ceux qui peuvent aider à ramener la paix y participent. «Bien sûr, la justice fera son travail pour ceux qui sont poursuivis. Mais, il y a un processus d’amnistie qui peut être envisagé.»
L’Ombudsman fait savoir qu’il a émis le souhait qu’à la fin de la facilitation de Mkapa, ce processus de dialogue et de réconciliation soit conduit par l’institution de l’Ombudsman. «Il a partagé ce souhait et a accepté de nous accompagner pendant cette période où notre institution aura repris ce processus.»
Pour le secrétaire général du parti Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, il n’est pas question de négocier avec des criminels. «Que faites-vous des victimes qui pourraient chercher à se venger parce que vous avez accordé l’immunité aux criminels?» Evariste Ndayishimiye indique avoir demandé à Mkapa d’aider au rapatriement des réfugiés burundais qui ont fui la crise de 2015. « Les 35 personnes poursuivies par la justice ne peuvent pas prendre en otage 10 millions de Burundais.»
«Il faut que tout le monde se rende à l’évidence qu’on a plus intérêt à avoir un dialogue productif que de jouer les retardataires », souligne Agathon Rwasa, 1er Vice-président de l’Assemblée nationale. Les chefs d’Etat de la sous-région devraient s’impliquer davantage car, indique-t-il, sans leur soutien l’ancien président Mkapa n’arrivera pas à grand-chose. Agathon Rwasa demande un dialogue inclusif et appelle toutes les parties prenantes à mettre en avant l’intérêt national. Selon Agathon Rwasa, Benjamin Mkapa souhaiterait que, dès janvier de l’année prochaine, le véritable dialogue puisse être enclenché.
Ce Nduwimana a usurpé son identité éthnique! Nous sommes tous les deux ressortissants de la commune Gahombo et avons fréquenté en même temps le cycle inférieur à Gatara. A cette époque, son éthnie n’était celle qu’il déclare à tout bout de champ.
Nduwimana ferait mieux de prendre rapidement Mkapa en charge pour lui rappeler sa mission. Mkapa est déboussolé et est, semble-t-il, corrompu. Les Tanzaniens devraient le décrier car il est en train de souiller les empreintes de Nyerere. Finalement, trop gros, trop bête!
Iyo Amnistie avuga ninde yayisavye! ! Murahumba vous finirez par négocier! ! Akari inyuma karahinda
@Bundes
Hewe kur’iterabwoba ngaho ico tutarabona kur’iy’isi ni giki?Inzara,ubukene,urupfu vyooose twabiciyemwo, reka rero kuganga abantu.
Dans notre beau pays, on trouve des criminels qui se prennent pour des innocents. Le comble, c’est que ces criminels prennent des innocents et des honnêtes gens pour des criminels. Le dialogue est impossible dans ce cas.
Mkapa est venu pour quelle raison d’apres vous? Reponse gratuite: Pour passer a la caisse.
Pierre NKurunziza est complètement roulé dans la farine par ce vieux Mkapa.
Le pays est à feu et à sang: une économie chancelante; des écoles qui marchent plus; les médecins qui ont rangé la blouse, une armé totalement divisée ect…. Et ce vieux en mal de publicité vient chanter dans son oreille qu’il est légitime? Il faut être né à Nyamurenza pour y croire. Que les derniers sceptiques se rendent à l’évidence.
Désormais toutes les voies sont ouvertes. Aux citoyens honnêtes de les essayer.
Je prends ma bière et je vous reviens
Merci
KIbwa
@KIbwa
« Je prends ma bière et je vous reviens »
Espèce d’alcoolo! Avouez que lorsque vous dites que le pays est à feu et à sang, il y a une part de souhaits! Puisque vous avez (encore) de quoi vous saouler la gueule.
Abakuru b’ibihugu bo mu karere nta nyungu bafise yo kubona abarundi bari mu mahoro n’iterambere. Iyo baba batwitayeho Mukapa ntiyari kwubahuka kuvuga rumwe na Nkuru yitwa ngo n’umuhuza w’impande zibiri: Nkuru n’abo batumvikana ku nyungu zabo canke ku nyungu z’iguhugu.
Ngo Nkuru ni légitime? None ko inzara igira itwicane n’imbonerakure? Intererano amakungu yahora aduha TZ, Kenya na Uganda bazoyiduha? Uretse ko nabo bafise ibibazo vyabo, iterambere ry’uburundi ntiribaraje ishinga, turyanye baronka akazi ka médiation, HCR nayo ikabasukira ama Dollars ngo ni ayaje gufasha impunzi. Irya Nickel nayo muribuka ko iri ku rubibe rw’uburundi na TZ? Mbe bo ntaco bayironderako? Murabaza neza.
Peter aba légitime ataba we, ikiboneka ni uko ata rukiza tumubonako. Amakungu yaradukuyeko amaboko kubera we, inzara irabica bigacika, ubukene bwokora amakara bugata, …
Nico gituma hakenewe n’iburiburi ibiganiro birimwo bose, vyomuha plus de légitimité, abahunze bagahunguka, amakungu agasubira akatwizera; ahandi ho tuzopfa nk’ab’inyoni.
Voici donc l’acte II de la destruction des partis politiques Acte 2 , scène 1 d’Edouard Nduwimana . Le premier acte fut la « nyakurisation » des partis politiques créée et supervisée par Edouard Nduwimana , ex ministre de l’intérieur. L’acte 2 , le voici . Il est de Nduwimana ombudsman du Burundi.: il conseille à mr Mkapa de confier la suite des négociations à sieur Nduwimana ombudsman . La première sera de décreter l’amnistie aux « 35 personnes » coupables . Mais au juste qui sont ils ces coupables ? On aura tout vu dans ce pays .