Le jeudi 1er février 2024, l’ombudsman Aimée Laurentine Kanyana présentait le bilan de ses réalisations de l’année 2023 devant l’Assemblée nationale où elle a notamment indiqué que l’Accord d’Arusha a été dépassé ; qu’il ne faut pas retourner en arrière et que le texte est peut-être tombé en désuétude.
En pleine séance plénière, l’ombudsman burundaise s’est retrouvée face à une question soulevée par le député Pamphile Malayika, élu dans la circonscription de Muyinga. Le député lui a en effet demandé son avis sur la place de l’Accord d’Arusha dans le paysage politique actuel du Burundi. Malayika part du constat que l’Accord d’Arusha n’est plus appliqué alors qu’il fait partie des textes légaux qui mettent en place l’Institution d’ombudsman.
A ce sujet, le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe a souligné que l’Accord d’Arusha a été intégré dans la Constitution burundaise en y incorporant certains de ses éléments.
L’ombudsman Kanyana insiste pour dire que l’Accord d’Arusha ne doit pas figer le pays dans un passé révolu. Au contraire, elle appelle à son évolution constante et adaptée aux défis contemporains.
« Dans mon entendement, l’Accord d’Arusha a été dépassé. Nul ne peut dire que ce texte signé en 2000 est le seul texte auquel on doit se référer ; il y a beaucoup de choses qui ont évolué dans notre pays », argumente-elle.
L’ombudsman a mis en lumière la nécessité d’appréhender l’Accord d’Arusha comme « un produit de son temps, élaboré dans un contexte spécifique qui peut aujourd’hui être dépassé ». Elle estime que l’Accord d’Arusha est comme tout autre document ou texte élaboré à une certaine époque, dans des circonstances données en terme de temps et de l’espace. Comme toutes les autres nations, « le Burundi évolue et les solutions d’hier ne sauraient pas toujours répondre aux défis d’aujourd’hui. »
Face à l’Accord d’Arusha, qui a longtemps été considéré comme le pilier de la restauration de la paix au Burundi, un pays meurtri par plus d’une décennie de guerre civile, l’ombudsman Kanyana plaide donc pour une vision dynamique de la gouvernance où l’adaptabilité et l’innovation sont les maîtres-mots.
Madame l’ombusdman a dit ce qui suit : L’ombudsman a mis en lumière la nécessité d’appréhender l’Accord d’Arusha comme « un produit de son temps, élaboré dans un contexte spécifique qui peut aujourd’hui être dépassé ». Elle estime que l’Accord d’Arusha est comme tout autre document ou texte élaboré à une certaine époque, dans des circonstances données en terme de temps et de l’espace. Aloys, je m’invite les politiciens de toutes tandances confondues (Léonce, Rwasa,Bavuginyumvira, et consorts) qui continuent de nous faire roullés dans leurs sales vinaigres politicienne, de bien attendre ce que les gens de droits disent? Et si demain, les electeurs leurs retournent le dos, ils vont dire que les elections ont été volés, en oubliant que la population n’oublie jamais. À bon attendeur salut.
Est-ce le role de l’Ombudsman de statuer sur l’accord d’Arusha?