Edouard Nduwimana, ombudsman burundais, a présenté le bilan de ses réalisations de 2017, devant l’Assemblée nationale, ce mardi 27 février. A cette occasion, les élus du peuple ont émis des critiques à l’endroit de cette Institution.
Pamphile Malaika, député élu dans la circonscription de Muyinga, estime que l’ombudsman s’éloigne de sa mission en faisant montre de partialité. Ce député de la coalition Amizero y’Abarundi indique qu’il n’aurait pas dû appeler à voter pour la révision constitutionnelle, laquelle ne «bénéficie pas d’un consensus» au sein de la population.
De son côté, l’ombudsman Nduwimana fait savoir qu’il est de son « droit» d’exprimer son opinion sur des choix politiques. « Je n’ai fait qu’exprimer ma conviction. » Il soutient que l’indépendance de son institution n’est pas remise en cause pour autant. «Nous sommes indépendants à travers nos actes et nos réalisations. Nous sommes aussi indépendants dans nos dires».
Entre autres réalisations, le bureau de l’ombudsman a traité 4.234 dossiers et a organisé un café politique en province de Kayanza.
Il a appelé à voter. Trois (3) choix possibles: POUR, NEUTRE, CONTRE. Où est sa faute?
Ce que Nduwimana n’a pas compris est qu’il existe ce que l’on appelle « devoir de reserve » pour des gens qui occupent certaines fonctions. L’Ombudsman est une personne qui doit travailler pour tout le monde mais Nduwimana pense qu’il doit travailler pour celui qui lui donne du pain, « food for work », l’estomac avant le coeur!!
Un Ombudsman qui affiche les opinions partisanes a vite atteint ses limites. Sur cette voie, il aurait fallu avoir aussi un ombudsman de tendance opposition. Juste pour une question d’équilibre. Et pour une question d’efficacité, et à défaut d’avoir un ombudsman neutre, il faudrait avoir un ombudsman pour chacun des secteurs clés de la vie sociale et économique du pays: par exemple un pour les banques et finances, un pour le secteur foncier, un pour la presse, un pour les partis…
L’ombudsman nuwa DD c’est tout. Yuzuriza aba DD bonyene
M. l’ombusman, vous avez tout à fait le droit d’avoir une opinion politique. C’est votre droit le plus élémentaire. Tout simplement, en votre qualité d’ombusman, il ne peut être publiquement affiché/divulgué afin de préserver votre neutralité. M. Nduwimana peut avoir une opinion mais l’institution ‘OMBUSMAN’ pas du tout.
Cher Nyamwiza
Moi j aurais écrit soutien à son maître pasteur qui frise l’asservissement et lui empêche d’être neutre.
Mais la question fondamentale est la suivante: Cela arrangerait il Nduwimana?
Pourrais t il alors gagner des sommes faramineuses que la Cour anti corruption n osera jamais enquêter?
Chacun a ses objectifs dans la vie.
??Walah Iwacu iranyica??
Merçi Iwacu de notre coeur;
Nous qui sommes exilés à l’étranger; You are one of the tie which links us to our torn mother LAND.?????
@Edouard Nduwimana: « avoir une opinion politique c’est mon droit »
Un vrai Ombudsman qui n’est pas sous l’influence du parti au pouvoir doit être neutre. Il n’a pas d’opinion politique. Tous les partis politiques, tous les Burundais sont égaux à ses yeux. C’est un homme ou une femme haut perché, au dessus de la mêlée qui est là pour ecoûter tout le monde pas pour soutenir le parti au pouvoir jusqu’à aller dans des manifestations partisanes et de plus en plus ridicules d’ailleurs…! Je n’ai jamais cru en votre leadership, cher Nduwimana et encore moins en vos capacités d’Ombudsman. Les courtisans ne peuvent pas être des gens neutres. Ils sont là pour le compte de leur maître et pour cela je vous félicite car c’est un boulot que vous faites avec beaucoup de zèle, de détermination et de façon plutôt excellente. Vous devriez vous en féliciter. Seulement, le moment venu, il faudra assumer les conséquences prévisibles de votre fidelité et loyauté aveugles, irréprochables à l’égard de ceux qui sont à l’origine de tant de malheurs pour le peuple burundais. J’espère que cela vous arrive de penser qu’à cause du 3è mandat dont vous êtes un soutien de poids, nous avons tant reculé sur le plan du développement et des droits humains sans parler de la tendance du pouvoir à atiser par tous les moyens, y compris les dicours de la haine, le tribalisme qui, heureusement a reculé pour laisser place à la redevabilité politique. Or ceux qui prônent le tribalisme n’ont aucun résultat à montrer à la population.
Continuez donc dans la voie du soutien au pouvoir mais surtout ne nous vendez plus encore que vous êtes Ombudsman. Cette pilule là, nous n’allons pas l’avaler.
@SENYAMWIZA Jean-Claude
« IL A » le droit d’avoir une opinion politique. Être ambudsman, c’est une fonction comme les autres!
Si, dans ses fonctions d’ambudsman, il ne se laisse guider ou influencer ni par ses opinions ni par son appartenance politique, de quel droit voulez-vous l’empêcher d’avoir une opinion?
Voudriez-vous aussi nous dire qu’il n’a pas le droit de voter aux élections? Qu’est-ce qu’on ne lirait pas! Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte, mais il se pourrait que vous ne soyez pas mieux que ceux que vous dénoncez!
@Gacece: « Etre Ombudsman, c’est une fonction comme une autre »!
Etre Ombudsman n’est pas une fonction comme une autre, cher Gacece. De mon humble point de vue, Mr Nduwimna n’est ni plus ni moins qu’un membre, plutôt un faire valoir, souvent d’ailleurs plus catholique que le Pape, du parti au pouvoir, et pas un Umuhuza, ou Ombudsman. Les deux fonctions ne se cumulent pas, je crois.
Il « faux » que vous précisiez! Vous parlez d’Édouard Nduwimana, et non des fonctions d’un Ombudsman. Le poste en tant que tel est une fonction comme les autres.
Une fonction qui a des règles, des valeurs et des façons de faire adaptés à l’institution auquel il appartient. Une description qui sied à tout métier. Si vous voulez nous démontrer qu’il n’est pas impartial dans ses fonctions d’Ombudsman, il faut nous le démontrer par des cas qui ont été traités depuis et pendant qu’il est en fonction.
Sinon, il reste une personne comme tant d’autres, qui exerce un métier, et qui a des opitions et des fonctions personnelles. Le problème serait qu’il laisses ces dernières interférer dans les décisions qu’il prend dans l’exercice de ses fonctions d’Ombudsman.
Non et non.C’est ubuesque sauf que c’est au Burundi.La révision d’une constitution exige une neutralité sans conditio d’un prétendu Ombusdman mais c’est bon qu’il le déclare lui-mème ,il n’est qu’un serviteur sénile d’un système. Voila à toutes fins utiles la notion de l’ombusdman et de se prérogatives.
4324 dossiers de l Ombusdman sont parachutés comme la croissance de 3.8%
Selon la loi, le rapport d’activités de l’ombudsman est d’abord présenté au président puis publié au bulletin officiel du Burundi… qui ne semble pas disponible en ligne. Mais si on calcule les 4324 dossiers « traités » depuis la prise de fonction de l’ombudsman, soit 15 mois, cela fait tout de même 14.5 dossiers traités par jour ouvrable – une formidable productivité – assurer la médiation dans 14,5 dossiers pas jour, je n’en reviens pas. Cela veut dire qu’avec 5 millions d’électeurs, il ne faudrait que 1436 ombudsmen au Burundi pour que chaque citoyen/électeur dispose d’une médiation tous les mois, voilà une piste à réfléchir pour pacifier le pays,au lieu de payer des milliers de soldats, policiers, juges, etc…
Pourquoi sur la photo l’Ombusman a l’air de pleurer? Meme si sa situation le justifierait!
4.234 dossiers ? Je pense que le bureau de l’ombudsman a traite les affaires familiales de haricot et de patates douces pour en arriver a ce chiffre. Avoir une opion politique? c’est vrai il en a droit. Mais en appeler les autres a avoir la meme opinion en public, c’est une faute professionnelle et d’integrite. Il perd automatiquement la qualite d’ombudsman.
@Harimbari
A mes yeux il s’est complètement disqualifié car en plus on voit tout de suite qu’il n’est ni neutre, ni libre. Je n’aimerais pas être à sa place
Non, Non, Non, il est le plus malheureux cet homme. Il ne sait mm pas la signification d’ombusman!!!Depuis son choix, j’ai rigole mille fois et ses realisations n’en sont rien rien du tout. Il devrait associer ses realisations a celles de son parti. D’ailleurs ailleurs aucun Ombusman ne doit emaner d’aucun parti politique. Au Burundi tout est jeu et Joke!!