«L’endettement intérieur s’évalue à plus de 94 % du budget de l’Etat en 2017», a fait savoir Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, vendredi 8 décembre. C’était à la veille de la Journée internationale de lutte contre la corruption.
M. Rufyiri rappelle que le Burundi est le dernier pays au monde avec un PIB de moins de 300$ par an. Selon lui, près de 4 ,6 millions d’habitants (soit environ un ménage sur deux) vit dans une insécurité alimentaire. Et de dénoncer l’imposition élevée de l’Etat à une population fortement paupérisée.
L’Olucome insiste aussi sur la dépréciation de la monnaie burundaise. Elle est de 60% par rapport à 2015, évoque-t-il. M. Rufyiri signale que des entreprises locales comme la Brarudi souffrent suite à cette pénurie de devises. «Cette brasserie verse annuellement 70 millions de dollars dans les caisses de l’Etat», indique-t-il.
Le président de l’Olucome appelle à la bonne gouvernance. Il interpelle la population à exiger l’Etat de rendre compte face aux objectifs de développement durable. Il demande un audit général de l’Etat burundais et une élaboration d’un budget programme.
La corruption, ce mal qui ronge le Burundi
Le ministre de la Bonne Gouvernance, Serges Ndayiragije, reconnaît que la corruption est une réalité dans le pays. Il souligne que le gouvernement est conscient que le combat contre ce fléau est une mission complexe. Il appelle à la conjugaison des efforts de toute la société.
Cette autorité indique que des réformes ont été initiées pour l’éradication de la corruption. Il évoque des institutions qui ont été mises sur pied. Il relève entre autres la Brigade spéciale anticorruption, la cour des comptes,…En outre, soutient-il, des campagnes de sensibilisation et de responsabilisation de la population se poursuivent.
La journée internationale de lutte contre la corruption est célébrée tous les 9 décembre. «Tous ensemble contre la corruption, ennemi du développement durable», tel est le thème retenu au Burundi cette année.
Pas complique. Le leader montre l’exemple de conduite sans faille, se montre resolu, implique tous les concernes ou leurs representants dans la definition des strategies et leur mise en application, chacun en ce qui le concerne.,..laisse la loi punir les coupables s’il le faut,…ce n’est pas sorcier car les theories sont vulgarisees, les competences sont la, les ressources sont la aussi si oncroit a la cause, il faut payer le prix…