Après que l’ombudsman burundais soit accusé de blanchiment d’argent par la justice belge, le président de l’Olucome indique qu’il devrait éclairer l’opinion sur ce dossier ou démissionner de ses fonctions, afin de redorer son image. Il le déclare ce 10 juin, à Bujumbura.
« Nous conseillons l’ombudsman de sortir de son silence et d’éclairer l’opinion sur les dossiers qu’il a caché (menaces de mort, entre autres) et surtout[ celui ouvert en Belgique->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article2895] », déclare Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome.
Il précise que cette démarche lui permettra de juger s’il est nécessaire de continuer à être l’ombudsman ou de démissionner de son propre gré. « C’est son honneur et celui du pays qui sont en jeu », mentionne-t-il.
Il indique que l’ombudsman n’est plus parmi les personnes crédibles de part les dossiers sales qu’il traine, depuis un certain temps. « Il devrait dire la vérité à l’opinion pour redorer son image. Au cas contraire, il devrait démissionner », souligne M. Rufyiri.
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– [Selon l’Olucome, neuf dossiers, non révélés, sont à l’origine de l’insécurité de l’Ombudsman burundais->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article2768]
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Il rappelle que la fonction de l’ombudsman est très importante aussi bien au niveau national qu’international. A la justice belge, de continuer son enquête afin d’informer l’opinion sur la véracité de cette accusation : « Nous espérons que la justice belge mettra la lumière sur ce dossier », déclare M. Rufyiri en invitant aussi le Parlement burundais à initier des enquêtes y relatives.