L’Olucome organise du 25 au 27 août, à l’hôtel Pearl Résidence, un atelier de formation et de concertation nationale sur la transparence financière en rapport avec la gestion minière et sur l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).
L’objectif de ces assises, confie Prudent Bararunyeretse, vice-président de l’Olucome, est de sensibiliser différents acteurs à suivre de près l’exploitation des minerais au Burundi, de l’extraction au sort des fonds qu’ils génèrent en passant par leur vente, car il s’observe une exploitation illégale des minerais.
Une exploitation, indique Prudent Bararunyeretse, qui ne profite qu’à une poignée de gens et à des économies étrangères au détriment de l’économie burundaise, car ce secteur ne constitue que 1% du PIB.
Or, constate-t-il, le secteur minier burundais peut contribuer à la croissance économique à travers, notamment la création d’emplois, l’amélioration des infrastructures et l’augmentation des revenus. A titre d’exemple, le Burundi n’a produit que 106 kg d’or en 2002 pour 64,46 millions de Fbu de recettes, alors qu’en 2012, la production est passée à 483 kg pour 1.580,7 millions de Fbu.
Une initiative pour instaurer un système crédible de gouvernance
Pour inverser la tendance, l’Olucome estime que l’adhésion à l’ITIE (Initiative de Transparence dans les Industries Extractives) est une solution rassurante en ce qui est de la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. « C’est l’un des outils de l’initiative de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL), dont le Burundi est membre à part entière. »
Et de conclure que la mise en œuvre de cette initiative permettra d’augmenter la crédibilité et la confiance vis-à-vis des investisseurs, de la population et d’autres partenaires : « Cette initiative vise l’instauration d’un système crédible de gouvernance et de transparence en lien avec l’exploitation des ressources naturelles dont dispose le Burundi. »
Une délégation du ministère de l’Energie et des Mines conduite par le ministre en personne se trouve en Tanzanie pour évaluer les avantages de l’ITIE. Le Burundi a déjà déclaré sa volonté d’adhérer à cette initiative, apprend-t-on de source officielle.
Pardon mais j’ai l’impression que le Burundi n’a pas de chef d’Etat dignes!
Nkurunziza et sa petite clique de Généraux qui mangent le Burundi sans partage ne voient pas le mal venir. Ils se sont coincés en empêchant l’Olucome de pleurer la cherté de la vie du citoyen lambda, et voilà aujourd’hui la même Olucome organise une conférence sur la corruption dans le secteur minier sans que le pouvoir ne lève un seul bout de doigt. AFFAIBLISSEMENT