Dans sa déclaration lors de la 10ᵉ session de la conférence des états partis à la Convention des Nations unies contre la Corruption, le président de l’Olucome s’est réjoui de son rôle pour sa ratification et la mise en place d’une loi anti-corruption de 2006. Son regret : elle ne permet pas de prévenir des enrichissements illicites et le blanchiment des capitaux…
« Le constat est que les corrompus influencent l’existence des lois anti-corruption et luttent pour que lesdites lois ne soient pas amendées afin qu’une lutte efficace soit engagée », a déclaré Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire national de Lutte contre la Corruption et les Malversations économiques, C’était au cours de la session d’Atlanta aux États-Unis d’Amérique.
Selon lui, l’Olucome s’est impliqué dans le suivi de la mise en application de la Convention des Nations unies contre la corruption par le gouvernement burundais. « D’où l’Observatoire a joué un rôle important pour sa ratification et la mise en place d’une loi anti-corruption du 18 avril 2006 portant prévention des actes de corruption et des inflations connexes ».
Il a suivi, rappelle Rufyiri, la mise en place des institutions spécialisées dans la lutte contre la corruption et le mécanisme de suivi et évaluation de ladite Convention mise en place par l’Assemblée Générale des Nations unies. Il indique que le Burundi a été déjà examiné deux fois par les pairs.
Malheureusement, déplore-t-il, les recommandations issues des rapports d’examen n’ont pas été mises en application. Il informe qu’un des rapports des deux d’examens n’a pas été publié.
Quelques bons gestes signalés
Selon cet activiste, quelques individus corrompus continuent à influencer pour que les institutions de lutte contre la corruption, faibles soient elles, soient supprimées.
Et de Rappeler que le Ministère à la présidence chargée de la bonne gouvernance a été supprimé en 2020 et que la brigade spéciale anti-corruption est actuellement exemptée de ses dirigeants, des employés et des moyens financiers.
Bien qu’il y ait des problèmes majeurs dans le domaine de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, le président de l’Olucome fait savoir qu’il est encouragé par les discours du président de la République du Burundi faits de messages anti-corruption, l’insertion dans la vision du pays du pilier de la gouvernance et la lutte contre la corruption ainsi que les programmes du gouvernement de digitalisation et de budget programme. « Ils peuvent contribuer à la prévention et la lutte contre la corruption ».
Il faut qu’il y ait la haute cours de justice ainsi si un loi sur la protection des dénonciateurs voit le jour afin de lever la peur à ces derniers cela pourrait aider dans la lutte contre la corruption et les inflactions connexes.
Mettre au vu et au su la stratégie Nationale de lutte contre la corruption adopté en 2019 qui est encore dans le tiroir !
J’encourage Mr Gabriel Président de l’OLUCOME par ses interventions qu’il ne cesse de faire un clé d’œil aux dirigeants Burundais dans le domaine de Lutte contre la corruption et les infractions connexes .
Le problème qu’il y a au Burundi ,les corrompus sont très forts que le État!
Malgré les efforts du Président Evariste Ndayishimiye ,la loi anticorruption reste lacunaire ,en récurrence ce lui qui entre en haut fonction devrait être déclaré ses biens comme restipule la constitution de 2018 ainsi que la convention internation de lutte contre la corruption de Merida en Mexique do 9/12/2003 ,celui qui ne déclare pas il n’y a aucune article qui le punie c’est malheureux ! Il faudrait une révision. De plus il faut renforcer les institutions de lutte contre la corruption tant gouvernementales que la Société civile et que le Ministère de la bonne gouvernance doive être mis en place pour la coordination des activités des institutions de lutte contre la corruption.
J’espère que la corruption sera complètement éliminée