C’est l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) qui le demand,e au cours d’un point de presse animé ce jeudi 22 mars à Bujumbura.
<doc3359|left>Selon Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, la Constitution burundaise, dans son article 70, alinéa 3, stipule que « … tous les citoyens sont égaux devant les charges publiques,… ».
Ainsi, M. Rufyiri demande avec insistance de respecter la Constitution et le Code général des impôts en prélevant des impôts sur les revenus de nos Burundais qui n’ont jusqu’ici honoré ce devoir civique. Il leur demande de se référer aux autres pays du monde où le principe d’imposition de revenus des citoyens travaillant à l’étranger est respecté.
Cet impôt est payé dans le but, indique-t-il, de développer leur pays d’origine. Pour lui, il serait incompréhensible que le Burundi n’emboîte le pas aux autres nations alors qu’il se classe parmi les trois pays les plus pauvres du monde.
Cet activiste de la lutte anti corruption ne comprend pas pourquoi le petit peuple continuerait à payer l’impôt alors que les mieux payés semblent ne pas être concernés.
Ces institutions sont entre autres l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI), l’Union Africaine (UA), le COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa), la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL), la Société Internationale d’électricité des pays des Grands Lacs (SINELAC), la Cour Africaine, le Parlement de la Communauté Est Africaine, la Banque Africaine de développement (BAD).