Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), affirme que le marasme économique auquel le pays est confronté tire son origine de la candidature et de l’élection du président Nkurunziza pour le 3ème mandat.
«Cette situation de recul économique tire son origine de la crise politico-sécuritaire déclenchée en avril 2015 suite à la candidature contestée du président Pierre Nkurunziza», fait-il savoir dans un communique de ce mercredi 31 mai.
Il laisse entendre que toutes les activités économiques ont été affectées. Il évoque entre autres la chute des exportations, la diminution des aides extérieures suite à la détérioration, soutient-il, des relations diplomatiques entre le Burundi et ses partenaires techniques et financiers.
Cet activiste de la société civile estime la réduction de l’assistance de moitié. « L’aide en provenance de l’extérieur d’avant 2015 était autour de 700 milliards Fbu. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’environ 350 milliards. »
M. Rufyiri conseille notamment au gouvernement d’engager un « dialogue franc avec tous les protagonistes » pour que l’activité économique et la coopération reprenne.
Il recommande également aux autorités de s’investir dans le redressement du secteur pétrolier. Il l’exhorte à constituer le stock stratégique « avec 29 milliards Fbu collectés chaque année pour le Fonds social.» Et de diminuer l’impôt sur les produits pétroliers et de privilégier la voie lacustre pour l’importation du carburant.
Quelles sont les limites de compétences du président de l’OLUCOME ?
Est-il un grand opérateur économique au Burundi pour savoir les contraintes et la marche des entreprises ?
Est-il un membre du Gouvernement burundais pour savoir les raisons de prise de telle ou telle autre décision?
Est-il celui qui lit ou reçoit des informations comme nous tous ?
Sur quelle base estime-t-il qu’il peut faire des propositions non seulement au Gouvernement burundais mais aussi aux Chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est ?
C’est très important de connaître ses limites.
« Demandons qu’on les affames et s’ils sont affamés, nous dirons que c’est la fautes à ceux qui ne veulent pas répndre à nos exigences »!
Cela se trouve aussi être l’une des tactiques les plus vicieuses et les plus sournoises du « DIVISER POUR RÉGNER »…
« Diviser pour régner » vaut la peine d’être répété autant de fois que possible parce qu’elle est la stratégie la plus utilisée pour destabiliser tout groupe ou toute entité unie!
Diviser pour régner…
Abarundi turi maso! Kandi turabona. TURI UMWE!
@Stany
Minorité n’a rien avoir avec tutsi.
Ceux qui pense que citadin se confond à tutsi ont aussi tord.
Si vous croyez que minorité en aisance veut dire l’ethnie tutsi vous vous trompez triplement et vous risquez d’entre en conflit avec les théoriciens du génocide des tutsi au Burundi. Il leur sera difficile d’expliquer comme des êtres risquent leur extermination dans l’aisance.
Donc moi je suis né, j’ai grandi et je vis à Bujumbura. Je suis conscient de qui je suis mais cela n’est pas une barrière pour voir au delà. Si vous vivez ailleurs pour des raisons qui vous sont propres acceptez le comme ça. Si vous êtes à Buja prenez le positif et n’amplifiez pas le vice.
J’ai connu d’autres villes beaucoup mieux urbanisées voire mieux organisées. Je connais des villes propres mais aussi salle. Mais Bujumbura est unique. Il ne se mesure plus aux ethnies. Mais Buja est une partie du Burundi. Et tout le Burundi devrait être équilibré en approvisionnement. Donc s’il y a quelqu’un qui se sent mal à l’aise avec le délestage qu’il trouve sa solution enfin de la partager aux autres. Les quelques voitures devant les stations ne me fait pas impression pour des raisons beaucoup plus sociales que politiques ou économiques. Donc prenez vos ethnies mélangez les avec la politique et goûtez pour voir ce que ca donne. Peut être que vous changerez de MENTALITE.
Un dialogue franc pour donner des exigences à son excellence et lui demander de quitter les reines du pays par la grande porte et pour lui signifier qu’il est illégitime. Hahahaha ohhh
Cet activiste de la société civile …. Que signifie société civile? Pour une bonne communication, je pense que les médias devraient abandonner l’utilisation des termes abstraits qui n’ont aucune signification juridique.Je préférerai diree le Président/Représentant Légal de l’OLUCOME ou du moins Mr Rufyiri Gabriel (en cas d’opinion personnel qui n’engage que sa personne) estime …..
S’agissant de son opinion par rapport à la situation économique actuelle, je n’ai pas de commentaire. Toutefois, je préférerais qu’il propose des actions concrètes. Les exportations ont diminué, c’est un fait qui est là, mais pourquoi et quelle solution propose-t-il? Certes, le dialogue franc est très utile pour résoudre le conflit politique actuel mais a-t-il une relation avec la diminution des exportations? Je pense que la diminution des exportations dépend surtout de la diminution de la production intérieure. Nous savons que la principale production intérieure concerne le secteur agricole or nous savons que ce secteur a été menacé non pas par la crise actuelle plutôt par les aléas climatiques. Supposons que l’on parvient à un accord politique aujourd’hui, le volume d’exportations augmentera-t-il, Cher Gabriel?
sais tu mon ami, ce que l’on appelle cycle vicieux en Économie? ou Éffet d’Entrainement? ou la Théorie de Sen(Prix Nobel d’Economie 1998) si je me rappelle ,selon laquelle, il ya lieu la relation entre la Bonne gouvernance et Développement,? Apprenez avant de parloter les propos vidés des substances constructives
@eddy,
…. Apprenez avant de parloter les propos vidés des substances constructives. J’ai compris finalement pourquoi les gens s’entretuent dans notre pays. Un bon langage est très important pour un débat constrictif. Avant et après tout le pays est et restera à nous tous, si tu ne soutiens pas mon point de vu cela est normal et je respecte ton opinion mais dire qu’il s’agit des « propos vidés des substances constructives » ……
@RUFYIRI,
Olucome : «La reprise des activités économiques exige un dialogue franc»
Merci OLUCOME pour votre courage et votre détermination à toujours dire la vérité et rien que la vérité dans un pays dangereux, gangrené par la corruption et la mauvaise gouvernance politique à tous les niveaux. Contrairement au dialogue franc, les dirigeants de ce pays se terrent dans un tour d’ivoire qui malheureusement est de plus en plus étroit tant les problèmes et les ennuis s’accumulent dans cette belle nation de Mwezi Gisabo. Au lieu de régler les problèmes graves qu’ils ont causés à ce magnifique pays en allant contre vents et marées à un 3è mandat présidentiel de plus en plus intenable et sanglant, les leaders du CNDD-FDD multiplient les gestes dangereux à travers les discours de la haine y compris chez les tout petits comme dans cette vidéo qui a récemment circulé sur les réseaux sociaux où on apprend aux enfants le passé triste et douloureux de notre pays tout en le manipulant d’ailleurs car les auteurs de cette vidéo voudraient faire comprendre aux Burundais que eux ne sont pas concernés, ce qui est évidemment archifaux… ! Non seulement ils sont concernés au premier chef avec tant d’autres auteurs mais eux ils continuent, depuis avril 2015 surtout, d’endeuiller ce pays par les enlèvements et autres disparitions forcées, tortures, viols et assassinats ciblés et j’en passe car la liste n’est pas exhaustive. Au lieu d’apaiser, ils aggravent tous les jours la situation. Par exemple, a-t-on vraiment le droit de semer la haine et l’esprit de vengeance dans les cœurs des enfants mineurs, des innocents, le Burundi de demain ? Tout cela pour chercher à faire comprendre aux Burundais (mais ils en sont pas dupes, nos compatriotes) que les problèmes actuels ont pour cause le tribalisme Hutu-Tutsi. Or il n’en est rien et tout le monde sait de A à Z ce qui s’est passé pour que nous en arrivions là. Le pire est d’ailleurs encore devant nous vu le comportement de certains éléments de la police, du SNR, et de la milice Imbonerakure, qui, je pense, disposent de plus en plus de droit de vie ou de mort sur tout citoyen Burundais sans aucune conséquence judicaire à craindre. La déshumanisation et les humiliations graves d’une partie de la population burundaise, qu’on surnomme exprès ZA MUJERI, font partie de cette stratégie de la haine, de la violence et de la terreur. L’être humain disparait derrière une caricature, en l’occurrence un chien famélique. C’est un geste hautement raciste, deshumanisant et humiliant pour les concernés, qui, je pense, se reconnaissaient tous. Sinon, je suis convaincu que le dialogue jouerait un rôle plus apaisant que les violations massives et continues des droits de la personne humaine, y compris le droit à la vie par le Gouvernement du CNDD-FDD et de ses soutiens. Merci à Gabriel RUFYIRI, Président de l’OLUCOME, qui malgré qu’il risque chaque jour sa vie, n’hésite pas à dire tout haut ce que beaucoup pense tout bas. Le courage et la détermination des gens comme lui, Pierre Claver MBONIMPA et des dizaines d’autres, finiront par payer et sauver ce pays de la catastrophe dans laquelle il fonce tête baissée, j’en suis persuadé. Le mal sera un jour vaincu, croyez-moi.
@Busorongo
« …Sinon si on compare le nombre de ceux qui manquent de carburant au nombre de toute la population on se croira même au paradis car la proportion est insignifiante. » Bravo ! Cela veut dire que le sous-équipement est total pour cette population ! Pas d’énergie, pas de production, pas d’échange, pas de lumière pour cette brave population,… ! M. Busorongo, votre joie est bien mesurée ? C’est cela le paradis ?
La sixième colonne décide de se dévoiler car fatiguée de se cacher aussi longtemps.
Vive la démocratie !
Posez vous la question pourquoi ces déclarations n’emeuvent plus personne.
Même les bailleurs de la SC ne fond plus du faire suivre automatique habituel.
C’est le bon moment de se prendre en charge et vivre selon nos moyens.
L’aisance d’une minorité en villes doit faire place à une conscience nationales d’autosuffisance au mesure du possible.
Quand les gros camions circulent c’est signe d’un certain travail. Ce ne sont pas les quelques milliers de voitures sur stations vides qui me font mal. Le mal est dans le mauvais investissement des propriétaires.
Sinon si on compare le nombre de ceux qui manquent de carburant au nombre de toute la population on se croira même au paradis car la proportion est insignifiante.
Réveillons nous et allons au travail !
Effectivement tout va bien. Aucun pbm, si ce ne sont que ces t*** qui sont ville sur les stations d’essence. Hari abarya abana babo bakagira ngo bariko barya aba sarukwavu!
@Busorongo,
Tout baigne BUSORONGO. Aucun problème vraiment dans le pays du CNDD-FDD dont vous faites probablemnt partie. Tout va bien d’après vous qui, peut-être habitez sur la planète mars et pas en tout cas au Burundi. Vous êtes certainement un extraterrestre qui dit bonjour aux terriens du Burundi. Merci pour votre optimisme béant et votre autosatisfaction partisane de la façon dont ce pays est géré. Il n y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.. !
@Busorongo
Effectivement, tout va bien au Burundi. Il n’y a aucun problème. Ce sont les étrangers trompés par les opposants de Nkurunziza qui veulent faire comprendre au monde que rien ne va au Burundi. D’ailleurs la paix règne sur tout le territoire et l’économie se porte très bien. L’armée burundaise reste très unie malgré les rumeurs circulées par les Sindumuja comme quoi l’armée burundaise est divisée. Il n’y a pas de pénurie d’essence au Burundi, ce sont des mensonges. Pauvre Busorongo, sors de ta caverne Monsieur.
@Busorongo
1. Que voulez-vous dire par » Le mal est dans le mauvais investissement des proprietaires »?
2. Et sur quels criteres vous basez-vous pour determiner si cet investissement est mauvais ou pas?
@Busorongo: « L’aisance d’une minorite en villes DOIT FAIRE PLACE A … »
Je ne sais pas si vous voulez parler de la minorite tutsie au Burundi ou si vous parlez en general du petit nombre de citadins burundais (toutes les ethnies confondues).
1.Je ne vois pas de quelle aisance vous parlez quand il y a coupure d’electricite, manqué de carburant, hausse alarmante des prix des denres alimentaires, des expropriations (arbitraries? sans dedommagement, haut taux de chomage (surtout pour les jeunes) MEME DANS LA CAPITALE BUJUMBURA.
2. L’un des derniers rapports de la Commission Economique pour l’Afrique montre bien le lien entre l’urbanisation et l’industrialisation pour transformer l’Afrique.
« The region is THE FASTEST URBANIZING REGION after Asia, and WILL BE PREDOMINANTLY URBAN IN LESS THAN 20 YEARS. URBANIZATION IS THUS A DEFINING TREND FOR AFRICA… »
(Voir United Nations Economic Commission for Africa: Economic Report on Africa 2017: Urbanization and industrialization for Africa’s transformation. http://www.uneca.org, 214 pages.
3. Par exemple en Afrique du Sud, Centre for Development and Entreprise -CDE a ecrit in rapport de 26 pages (intitule « The growth agenda: Priorities for mass employment and inclusions. Cities » http://cde.org et qui peut se resumer ainsi:
The central thrust is that SA (=South Africa) « NEEDS GROWTH THAT IS URBAN-LED, PRIVATE SECTOR-LED, ENABLED BY A SMART STATE THAT UNDERSTANDS MARKETS, AND TARGETED AT MASS EMPLOYMENT »
CDErightly argues that « SA’S FUTURE IS URBAN »
(Voir Anthony Butler: SA needs growth that is « urban-led », http://www.bdlive.co.za, 15 April 2016.