Cet appel est contenu dans une lettre envoyée ce mardi 31 mai par le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri au facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin William Mkapa. Ce message intervient au lendemain de sa participation au premier round du dialogue inter-burundais d’Arusha.
«Ecarter dans ce dialogue inter-burundais un groupe d’individus qui participent de près ou de loin dans les violences perpétrées au pays ou une organisation qui a une contribution importante, amènerait à l’aboutissement d’une solution inadéquate au problème burundais», argumente Gabriel Rufyiri dans cette sorte de requête. Il demande à l’ancien chef d’Etat tanzanien d’user de sagesse sur cet aspect.
Ce n’est pas tout, le président de l’Olucome vole au secours des organisations de la société civile non conviées à Arusha et des médias vandalisés. Dans les prochaines séances de dialogue inter-burundais, plaide-t-il, en plus des représentants des deux organisations de la société civile (Olucome et la Ligue Iteka), nous vous demandons d’ajouter les représentants des medias brûlés et fermés ainsi que les organisations de la société civile suspendues.
Signalons que l’Olucome et la Ligue Iteka avaient des délégués à Arusha. La représentation des médias a créé polémique. C’est le directeur a.i de la Radio Isanganiro, Samson Maniradukunda qui a été invité par la facilitation au nom des médias. Ce qui n’a pas plu à l’ABR (Association burundaise des radiodiffuseurs), à l’OPB (Observatoire de la presse au Burundi) encore moins à l’UBJ (Union burundaise des journalistes).