Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, demande au facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa, de s’investir pour sauver l’Accord d’Arusha. C’est ce qui sort de la lettre qu’il lui a envoyé ce mardi 16 janvier.
Il insiste sur le coût de différentes initiatives pour sortir, par le passé, le pays de la crise : «Les fonds ayant financé les négociations d’Arusha de 1996-2000, les autres accords politiques conclus après 2.000 et le projet sur la consolidation de la paix s’évaluent à 10 milliards de dollars américains». Il appelle à l’évaluation de sa mise en œuvre.
Selon cet activiste de la société civile, le projet de la Constitution est muet sur les protocoles II et IV contenus dans l’Accord d’Arusha. Ceux-ci portent respectivement sur la gouvernance et la démocratie ainsi que la reconstruction et le développement.
Il soutient que les articles amendés portent essentiellement sur les intérêts des autorités: «D’où il y’a cette précipitation du gouvernement d’amender la Constitution en vigueur».
M. Rufyiri lance un appel à la médiation de finaliser dans l’urgence le dialogue inter burundais externe.
«Les fonds ayant financé les négociations d’Arusha de 1996-2000, les autres accords politiques conclus après 2.000 et le projet sur la consolidation de la paix s’évaluent à 10 milliards de dollars américains». Il appelle à l’évaluation de sa mise en œuvre.
10 milliards de dollars américains? sûrement une erreur de rédaction.
« Sauver l’Accord d’Arusha »… de quoi exactement?