La ministre en charge des Affaires de la Communauté Est-africaine regrette que les Burundais ne postulent pas aux emplois à l’EAC. «Peu de Burundais travaillent actuellement au sein de la Communauté Est-africaine», a déclaré Isabelle Ndahayo, ce jeudi 18 octobre, lors de la présentation des réalisations du premier trimestre de l’année fiscale 2018-2019 de son ministère.
Néanmoins, le recrutement se fait dans des conditions équitables pour tous les ressortissants de la communauté. Sur ce, les Burundais s’excluent eux-mêmes. «Il est de leur intérêt de s’intéresser aux activités de la communauté». Il les exhorte à postuler comme d’autres ressortissants des pays de l’EAC en cas d’appel d’offre. «Ces jours-ci, beaucoup d’opportunités d’emplois se présentent au sein de la communauté, nous les incitons à s’y intéresser».
Les Burundais doivent saisir les opportunités d’emplois de la communauté afin de bénéficier de l’intégration à l’EAC. Il y a des Burundais qualifiés qui peuvent être recrutés et travailler au sein de cette communauté.
D’après ce membre du gouvernement, la considération du français dans le recrutement est envisageable : «Les chefs d’État ont déjà approuvé cette décision, mais sa mise en œuvre prend du temps».
Pour rappel, Bujumbura s’est opposé à l’utilisation systématique de l’anglais dans le recrutement de personnel dans la Communauté. Ainsi, il avait menacé de quitter cette communauté si le français n’était pas considéré comme langue officielle.