« Les recettes collectées durant le quatrième trimestre (octobre-décembre 2016) sont de 161,64 milliards de Fbu contre 152, 64 milliards de Fbu des objectifs pour la même période. L’année précédente, c’était 158,65 milliards de Fbu. » C’est ce qu’indique le Commissaire Général de l’Office burundais des recettes (OBR) ce jeudi 12 janvier 2017 lors d’un premier café de presse, à l’hôtel Best Outlook à Bujumbura avec les médias. Selon Léonard Sentore par rapport aux recettes de 2015 (596,25 milliards de Fbu), il y a eu une augmentation de 46,78 milliards de Fbu, soit un accroissement de 7,92%. »
Cette réunion a été organisée dans le but de présenter les rapports trimestriels relatant les principales activités réalisées ainsi que les perspectives d’avenir.
Le Commissaire général a parlé ensuite des principales innovations prévues cette année. Il s’agit entre autres de l’interdiction d’importer les bus main gauche et les véhicules âgés de plus de dix ans pour diminuer les risques d’accidents, des impôts locatifs, qui relèvent du domaine de la mairie, seront désormais gérés par l’OBR; de la taxe forfaitaire pour les micro-transporteurs qui sera supprimée pour leur permettre d’avoir des marges bénéficiaires dans leurs affaires.
Le Commissaire général a fait aussi l’état des lieux sur la lutte contre la corruption. D’après lui, la lutte contre la fraude et la contrebande figure parmi les priorités de l’OBR. « Vingt-neuf cas disciplinaires, dont vingt-quatre cas traités et clôturés, et cinq en cours de traitement. Huit employés ont été licenciés pour cause de fortes lourdes. »
Mais si la situation économique du Burundi s’améliore à ce point, comment le gouvernement justifie-t-il encore les coupes sombres de 40% dans le secteur de l’éducation ? De deux choses l’une : soit l’OBR raconte n’importe quoi, soit le gouvernement en place est une association de malfaiteurs qui est prête à sacrifier les générations futures pour pouvoir continuer à s’engraisser …