Ce chiffre, jugé ‘satisfaisant’, a été annoncé lors du message annuel de l’institution. Objectif en 2013 : améliorer la qualité du travail et lutter plus efficacement contre la corruption.
<doc6597|right>Kieran Holmes, le Commissaire général de l’OBR s’attend à la fin de l’exercice 2012 à un montant de plus de 520 milliards de Fbu : soit 50 milliards de Fbu ou 12% de plus que les recettes collectées en 2011.
Avant de citer d’autres réalisations de l’organisation en 2012 : notamment la mise à jour d’un plan d’affaires pour les cinq années à venir à l’aide d’indicateurs de performance clairs et objectifs, l’amélioration de l’administration des douanes dans des domaines tels que le contrôle des exonérations, les entrepôts, les dépôts pétroliers, les licences des déclarants en douane (courtiers) et les contrôles sur les garanties financières.
Selon Holmes l’OBR a poursuivi l’informatisation des procédures fiscales, ouvert trois nouveaux postes frontaliers à arrêt unique, dont deux sont opérationnels.
Corruption : bientôt un nouveau centre d’appels
Le Commissaire général de l’OBR précise que 2013 sera une année dédiée à faciliter au maximum l’accès aux services de l’institution à tous ceux qui veulent remplir leurs obligations fiscales et douanières. D’après Kieran Holmes, l’OBR va mettre en place un système de performances basées sur les récompenses structurées, ce qui permettra au personnel de l’Office d’être motivé et de donner par conséquent un travail satisfaisant pour le public et l’Etat.
L’autre grand chantier reste le "soutien inconditionnel à la politique de tolérance zéro contre la corruption" : 2013 verra l’installation d’un nouveau centre d’appels qui permettra au public de signaler tout comportement suspect de mauvaise gestion, que ce soit du contribuable ou d’un employé de l’OBR.
Toutefois, M. Holmes précise que l’objectif de collecte des recettes doit être considéré dans le contexte de l’aide internationale incertaine ainsi que l’instabilité continue des flux des marchés mondiaux.