Les commerçants dénoncent le paiement de la TVA pour ceux qui ne gagnent pas 100 millions Fbu par an et une taxe forfaitaire de 4% en violation des lois de l’East African Community (EAC). L’OBR affirme que ces paiements sont légaux.
« Des violations des lois par l’Office Burundais des Recettes (OBR) sont multiples », S’exclame Audace Bizabishaka, président du Syndicat Général des Commerçants du Burundi (Sygeco). Pour lui, il est injuste que ces commerçants payent tous les 18% de taxe sur la valeur ajouté (TVA).
Or, explique-t-il, la loi sur la TVA exonère celui qui a un chiffre d’affaires annuel de moins de 100 millions Fbu. Pour lui, cette taxe ne devait pas non plus concerner les biens de consommation.
Également, selon lui, l’Impôt personnel sur le revenu (IPR) est de 35% pour les commerçants burundais alors qu’il est fixé à 30% dans tous les pays de l’EAC. Par ailleurs, le président du Sygeco qualifie encore d’injuste une taxe forfaitaire de 4% payée par tous les commerçants. « Il faut supprimer cet impôt qui viole nos droits », s’insurge-t-il. Il évoque la difficulté d’obtention de l’attestation de non redevabilité : « C’est inexplicable de passer dans trois bureaux de l’OBR avant de l’avoir. »