Le patron de l’OBR, Kieran Holmes, a tenu son désormais trimestriel café de presse ce mercredi.
L’initiative lancée par l’Irlandais pour une meilleure communication de l’OBR est très appréciée et la salle du Roca Golf Hôtel était pleine de journalistes de la presse publique et privée.
Kieran Holmes a passé en revue les différentes réalisations de l’OBR entre avril et juin 2013. « L’OBR a collecté 129,49 milliards de FBU au cours du deuxième trimestre de l’année 2013 », a annoncé M. Holmes. Les recettes du premier semestre 2013 dépassent celles de la même période de l’année précédente d’une somme de 9,60 milliards de FBU, ce qui représente une augmentation de 3,68%. « Vu que l’inflation est plus élevée, cette augmentation n’en est pas une », a tempéré Kieran Holmes. Il a aussi signalé que 4216 NIF ont été enregistrés.
Lors de la séance des questions, les journalistes ont signalé un taux jugé élevé d’exonérations. Ainsi, sur 430 dossiers de demandes d’exonérations introduites, 427 ont été traités favorablement. « C’est beaucoup trop », ont lancé les journalistes. « Est-ce que vous faites un suivi et vérifiez si réellement les produits exonérés ne sont pas détournés à d’autres fins ? », bref, une salve de questions sur le bien fondé de toutes ces exonérations qui, par ailleurs, profiteraient à quelques hautes personnalités.
Serein, Kieran Holmes, appuyé par son staff, a expliqué que certaines exonérations sont légales. Ainsi, certaines sont régies par les conventions internationales, d’autres accordées par l’API, etc. Il a indiqué que l’OBR est une administration fiscale qui respecte les lois du pays et que son institution ne manque pas de « conseiller le gouvernement ». D’après lui l’OBR suit de très près l’utilisation des produits exonérés. « Les tricheurs s’exposent à de lourdes sanctions » a menacé Kieran Holmes.
Le café de presse s’est déroulé dans un bon climat d’échange, l’OBR n’a évité aucune question, même les plus gênantes et les journalistes ont, encore une fois, salué l’ouverture de cette institution.
Et qu’en retire la population ? La vie chère.