Vendredi 19 juillet 2024

Archives

OBR : 36 milliards de Fbu de plus que l’année passée dans le trésor public, de janvier à août

05/05/2013 Commentaires fermés sur OBR : 36 milliards de Fbu de plus que l’année passée dans le trésor public, de janvier à août

Dans une conférence de presse de ce 13 septembre, le commissaire général de l’Office Burundais des Recettes (OBR) met l’accent sur les innovations en cours pour améliorer la qualité des services offerts aux contribuables et les inciter à verser volontairement l’impôt. Il parle également des mesures prise en vue de lutter significativement contre la corruption au sein de l’OBR.

<doc5182|right>Selon Kieran Holmes, les recettes pour la période allant de janvier à août 2012, sont de plus de 343 milliards Fbu. L’année passée, elles étaient de 307,9 milliards, soit une augmentation de 11,3% en termes nominaux.

Toutefois, il reconnaît un écart négatif de 10 milliards de Fbu en faisant une comparaison avec les objectifs fixés de 353 milliards de Fbu. « Cela est dû à plusieurs facteurs externes et autres politiques prises par le gouvernement, comme l’exonération des produits alimentaires, la structure des prix appliqués sur les produits pétroliers, etc. », indique M. Holmes, tout en soulignant que les 2 millions de Fbu collectés mensuellement, permettront de relever le défis des objectifs fixés.

La transparence et la clarté dans les procédures

Si l’OBR a pu arriver à ces résultats qu’il juge très satisfaisants, c’est grâce, précise le commissaire général, au renforcement de sa politique de lutte contre la corruption au sein de l’institution. Un fait qui se matérialise par la diminution des longues procédures administratives pour bénéficier d’un service. « Une nouvelle instruction a été donnée aux agents de la douane pour qu’un dossier soit traité pendant deux jours au maximum. L’objectif, c’est de traiter 90% des dossiers en une journée », explique M. Holmes.

Selon lui, pour les demandes d’exonération, l’OBR procède actuellement à une vérification physique [présence du requérant, des documents, etc. Ndlr] et un dossier est traité par une équipe d’agents de l’institution, plutôt que par une seule personne qui collaborait avec l’Agence de Promotion des Investissements (API). « Grâce à cela, l’OBR a fait un pas important vers la réduction de la corruption comme l’a montré le rapport de Transparency International », se réjouit-t-il.

Payer volontairement

Dans le but d’augmenter les recettes, l’OBR s’est fixé comme mission de réduire le secteur informel. Ainsi, le recensement qui a eu lieu du 2 novembre 2011 au 16 août 2012, a permis d’enregistrer plus de 5000 contribuables. « Nous allons continuer en inscrivant 7000 nouveaux contribuables et cet exercice se poursuivra en vue d’élargir l’assiette fiscale », souligne M. Holmes.

L’amélioration du climat des affaires est également un des objectifs de l’OBR pour encourager les investisseurs étrangers et nationaux et ainsi renflouer les caisses de l’Etat. Plusieurs mesures ont été prises pour y parvenir. Notamment l’accord gratuit et en 15 minutes du numéro d’identification fiscal (NIF) qui valait 10.000 Fbu avant, l’augmentation de 3 mois, au lieu d’un seul, de validité de l’attestation de non redevabilité, l’état d’avancement satisfaisant des projets de Poste Frontières à Arrêt Unique pour permettre aux hommes et femmes d’affaires de passer moins de temps en exécutant les procédures douanières, etc.

API

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

L’interdiction de Sapor fait débat

Le chef est une figure singulière dans notre société. Son autorité est principalement exercée par la parole – Ijambo. Dans notre tradition, la parole est respectée, et celle du chef, en particulier celle du Chef de l’Etat, est presque sacrée. (…)

Online Users

Total 2 773 users online