« Familles associées pour le développement intégral des ménages » (Fadim) est une association sans but lucratif qui a lancé officiellement ses activités vendredi 15 mars à Bujumbura. Un de ses objectifs : amener les agriculteurs et les éleveurs à créer leur propre banque.
« C’est un pari tenable. Nous allons ouvrir bientôt un compte bloqué. Si d’ici une année les fonds déposés par les agriculteurs et les éleveurs sont suffisants, nous ouvrirons une micro finance. Mais l’objectif final est de créer une banque dans cinq ans », explique Me Emmanuel Niyongabo, représentant légal de cette association.
Pour arriver à cet objectif, Fadim compte persuader la population à se regrouper en coopératives. Les jeunes lauréats des universités et des écoles secondaires seront encadrés pour l’autocréation d’emplois.
Pour réussir son pari, l’association mise sur l’épargne de ses membres estimés à 20 mille après une année d’activités. « Notre association est présente sur tout le territoire national .Nous sommes convaincus que les effectifs de ses membres iront croissants.
Tout le monde sera sensibilisé sur le bien-fondé de l’épargne. Même avec les revenus modestes, ils arriveront à la création de leur propre banque. L’union fait la force», soutient Me Niyongabo. Il compte aussi sur l’expertise des membres. « Certains parmi nous ont une grande expérience dans la gestion des associations. Nous comptons en plus sur l’appui de Buddi. » Buddi est une association de Burundais vivant en Hollande. Elle était représentée aux cérémonies par son représentant, Audifax Ndabitoreye.
Pour le moment, Fadim mène une campagne d’extirpation des préjugés ethniques sur le terrain. « Nous reconnaissons que le pays a fait des progrès en matière de consolidation de l’unité nationale. Mais nous avons estimé indispensable de cimenter l’unité entre les membres de notre association. Nous devons aussi arriver à transcender les rumeurs, si nous voulons atteindre nos objectifs. »
Optimisme mitigé chez Déogratias Ntunguka, directeur général de la coordination des ONG et de la promotion des libertés publiques. « L’expérience a montré que lorsqu’une association prospère, il s’observe plus souvent des crises internes liées à la gestion et au conflit de leadership », a-t-il rappelé.
Signalons que le Burundi compte plus de 5.800 associations sans but lucratif, chiffre fourni par M.Ntunguka.
L’idee est similaire au modele des SACCOS (Savings and Credit Co-operative Societies) du Kenya, Tanzanie et ailleurs dans le monde.
Par exemple, dans la region de Morogoro dans la partie est de la Tanzanie, il y aurait des « agricultural Saccos » pour les les petits producteurs de la canne a sucre.
(Voir Kembo M. Bwana and Joshua Mwakujonga: « Issues in SACCOS development in Kenya and Tanzania: the historical and development perspectives », Development Country Studies, vol.3, N0.5, 2013, http://www.iiste.org).
Merci.
Voilà une vraie société civile responsable et patriote!!!!
Ivyiyumviro n’imigambi irashe kandi itomoye nk’iyo, ni yo benegihugu dukeneye ata kwama twasamajwe n’inderamaboko. Ni n’uko twogir’ico twunganiye ubutegetsi n’igihugu cacu.
je vous encourage bcp,le pays n’a besoin que ca d’une part pour la gestion des ressources presents sur notre territoire .
« (Fadim) est une association sans but lucratif…Un de ses objectifs : amener les agriculteurs et les éleveurs à créer leur propre banque. »: Contradiction notoire. Vous nous prenez pour qui? Créer une banque et pas de but lucratif?!!! Et vous voulez nous convaincre que ces Fadim ne visent pas un but lucratif. Alors que visent-elles à votre avis? Ces familles sont associées pour UN BUT TRES TRES LUCRATIF.
Mais je les encourage quand même à poursuivre leur but que je crois bien lucratif, et c’est leur droit; pourvu qu’on soit honnête et cohérent avec ce que l’on annonce
Je vous encourage beaucoup.
Mais pour moi une meilleure organisation des terres cultivables et une agriculture adaptée aux régions seraient plus benefiques.
Chaque commune devrait avoir au moins deux tracteurs (a faire louer) pour sa population et ainsi resoudre le problème de l’agriculture actuellement réservée aux femmes parce que les hommes sont plutot occupés à boire,ligalas,partis politiques,etc…
Amakungu yozidufashisha kandi meme les caisses des communes zohabombokera
C’est mon avis meme si je ne suis pas expert en la matière et je pense yuko vyofasha biboneka.
nivyo ntaciyumviro kiba kibi muga nibaza ko ivyuma birima bitofasha cane murirya mitumba y uburundi… ahubwo icofasha kurusha nibaza ko ari inka zirima! ndakeje shane fadim kandi ndabashigikiye n umutima wanje wose! kandi ndemera gose ko kuziganya ariko kazoza k uburundi aho kuguma dufata amadeni muburundi no mumakungu ngo tugure ama jeep meza meza n’ama carreaux imbere n’inyuma kunzu!
sinemera cndd-fdd na gato muga ndemera icivugo cabo: songa mbere Burundi nayo ivyinyuma biraba abatera baja inyuma nyene
N’oublie pas le sous-emploi de notre main-d’oeuvre! Nous avons de l’énergie (des forces musculaires) à revendre! Un chômage de plus de 50% de la population active!
Nzobandora uzobaze tracteurs zavuye muri Libye iyo ziri!