Ils pourront vivre de leur métier. C’est ce qu’assure l’Office Burundais des Droits d’Auteurs.
<doc7081|right>L’Office Burundais des Droits d’Auteurs, crée en septembre 2011, a longtemps été une vue de l’esprit pour les artistes. Après maintes réunions et formations, il devient fonctionnel le 28 mai 2012. Son objectif : «Protéger la propriété intellectuelle des artistes ». Ainsi, le travail de cet office a d’abord été de sensibiliser les titulaires des droits et les usagers des œuvres. Selon Donatien Niyungeko, directeur de l’OBDA, la tâche n’est pas facile car la propriété intellectuelle n’est pas palpable.
A cet effet, certains documents professionnels ont été conçus, tels que les bulletins de déclaration dans lesquels il sera définit le nom de l’auteur, l’œuvre, la maison de production… et les actes d’adhésion que les propriétaires des œuvres signeront pour attester qu’ils confient à l’office le droit de poursuivre son utilisation.
Désormais, prévient le directeur de l’OBDA, toute personne qui utilisera une œuvre dans un but commercial, devra signer un contrat avec l’OBDA, et celui-ci répartira les redevances issues de l’exploitation de cette œuvre. Et de mettre en garde les radios et télévisions, les boîtes de nuit, les agences de voyage, les véhicules de transport en commun, les salons de coiffure, les bars, les restaurants et hôtels…
Pour Memba, de l’association des musiciens du Burundi, ceci vient réconforter les artistes dans leur travail. « Enfin nous allons être reconnus, et pourrons enfin vivre de notre métier. » Que les studios illicites soient supprimés pour faire place aux maisons d’édition légales. Voilà le souhait des artistes burundais.
A propos des sanctions prévues, le directeur de l’OBDA assure que des sanctions tant civiles que pénales sont prévues pour ceux qui commettront le délit de piratage. Bien plus, il y aura des amendes, destruction de matériel et emprisonnement.