Lundi 23 décembre 2024

Archives

Nyakabiga : une saisie impressionnante chez un faussaire qui avait plus de 220 sceaux

05/05/2013 Commentaires fermés sur Nyakabiga : une saisie impressionnante chez un faussaire qui avait plus de 220 sceaux

La police a arrêté, ce mercredi 20 mars, un faussaire en possession de plus de 220 sceaux et plusieurs documents. La police a aussi saisi une importante somme d’argent (3.912.000Fbu) lors d’une fouille perquisition opérée au domicile de la sœur de ce faussaire.

<doc3352|left>Il habite au quartier Jabe, mais c’est chez sa sœur, à Nyakabiga I, 10ème avenue, no 17 que tous ces objets étaient cachés. Pour des raisons d’enquête, selon la police, son identité n’a pas été révélée. La sœur de ce faussaire a été arrêtée aussi pour de raisons d’enquête.

Tous les objets saisis se trouvaient dans des bouteilles thermos, un camouflage sournois qui avait jusque là réussi. Il y avait toute une gamme de tampons dont les sceaux de plusieurs ministères (Finances, Intérieur et Sécurité Publique, Travaux Publics, Forces de défense nationale, …), de l’OBR, de la Mairie, de la Direction de l’Urbanisme, des Douanes, de la Direction générale de la police nationale, des Commissariats de police et même de la présidence de la République et du SNR sans oublier les sceaux de plusieurs Universités tant publiques que privées (Université du Burundi, INSP, Université Martin Luther King, ISCG, IST, Université Grands Lacs).

Ce n’est pas tout comme prise ; il y avait des cachets des banques comme la BRB, la BBCI, la BANCOBU. Il y avait également des sceaux des ONG, des ambassades, des cachets de plusieurs communes du pays.

Ce contrefacteur pouvait délivrer plusieurs types d’attestations, des convocations, des cartes d’identité, des attestations de sortie de la douane, des permis de conduire, des mandats d’arrêt et d’amener, des avis de recherche, des procès verbaux de constat, des attestations de non redevabilité, des certificats de fin d’études et de réussite, des diplômes de licence, d’ingénieur technicien, des diplômes des humanités générales et techniques, etc. La liste n’est pas exhaustive.

Selon Elie Bizindavyi, porte-parole de la police, la PNB (Police Nationale Burundaise) va tout faire pour démanteler ce qu’elle pense être un réseau. En outre, M. Bizindavyi demande à la population de ne pas recourir aux faussaires car la contrefaçon est un crime puni par la loi. Il recommande à l’administration d’être vigilante en cas de recrutement. Il appelle la population à dénoncer tout cas suspect.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 3 167 users online