Le restaurant universitaire fermé
17h 10. A l’Université du Burundi, les étudiants du Campus Mutanga n’ont pas eu droit à leur déjeuner et leur dîner. Le restaurant universitaire, l’endroit où ils prennent toujours leur repas, n’était pas ouvert aujourd’hui. « Nous mourons de faim et nous ignorons jusqu’ à maintenant le motif de cette décision » selon Simon Rurasuma, représentant des étudiants à l’Université du Burundi. Toutefois, il soupçonne que ce serait « lié à leur participation dans les manifestations contre le troisième mandat du président ».
Manifestations monstres au quartier Musaga
17h 00. Des jeunes font le tour des quartiers Kinanira et Musaga exhibant un corbeau. Dans leurs chansons, une phrase revient « Ya nkona, twayimeshe » (On a lessivé l’aigle). Les barricades de la police n’arrivent pas à contenir le mouvement et sont facilement débordées.
« Protégez les mineurs pendant les manifestations !! »
16h 50. Treize mineurs arrêtés lors des manifestations viennent d’être libérés au moment où deux autres ont toujours leurs dossiers en cours. David Ningaza, le président de l’association SOGEPAE qui lutte pour les droits de l’enfant au Burundi, lance un cri d’alarme. « Il faut que les mineurs soient spécialement protégés dans cette période de manifestations où plusieurs enfants ont été portés disparus. »
14h 06. un des deux camions munis de canon à eau de la police anti-émeute percute la clôture du domicile de M. Selemani Shabani. Ce dernier habite au numéro 54 de la 8ème avenue du quartier Bwiza. Des témoins rapportent que l’accident est le résultat d’une erreur du conducteur dudit camion qui n’a pas su ralentir au moment de passer le dos-d’âne. M. Shabani requiert de la police qu’elle l’indemnise pour les dégâts causés par cet accident. D’autant plus que, affirme-t-il, il n’a pas participé à ces manifestations dont les police est chargée de réprimander.
13h53 : Trois barricades en feu sur l’avenue Muyinga du quartier Nyakabiga, entre la 3ème et la 5ème avenue. Toutes les artères permettant d’accéder quartier sont barricadées ; aucune voiture ne passe. Les policiers se sont retranchés sur l’avenue de l’université. Signalons le passage éclair de MM. Chauvineau Murwengezo, Charles Nditije et Domitien Ndayizeye dans le quartier.
12h : Face à face entre manifestants et policiers à la première avenue de Nyakabiga 3, près de l’école SOS. Les manifestants rebroussent chemin sans accrochage.
Bwiza: Des hommes armés circulant à motos
11h 02. Ces hommes identifiées comme des agents du SNR ont été aperçus à la 9ème Avenue à Bwiza tout près d’une barricade érigée par des manifestants opposés à la troisième candidature du Président Nkurunziza. « Ces motos n’ont pas de plaque d’immatriculations et ces hommes, probablement des Imbonerakure ou des agents du SNR sont tous armés de pistolets et scrutent le moindre mouvement», lance un des ces jeunes manifestants.
Ces jeunes gens sont décidés à franchir la neuvième avenue. La police est déjà sur place et tente de stopper ce mouvement. Entre temps sur la route reliant Nyakabiga et Jabe, il y a 5 barricades bien gardées par des jeunes manifestants. La police tente de dégager cet axe.
11h 00. A Musaga : Aux environs de la prison centrale de Mpimba, les manifestations reprennent. L’armée et la police essaient de disperser les manifestants pour les empêcher de se rendre en ville.
Au centre-ville : Des policiers bloquent le Boulevard du 1er Novembre, qui abrite le siège de la RPA, jusqu’au bâtiment du Ministère de la Jeunesse et du Sport
10h 30 : Un Imbonerakure du nom de Fidèle Niyongabo originaire de la province de Makamba est arrêté par les manifestants à la 9ème avenue du quartier Nyakabiga, à la station Mogas. Il est blessé à la tête suite à des coups que les manifestants lui ont infligés. Il a été évacué par les militaires qui le détiennent à la permanence du parti Uprona de Nyakabiga 2. La population a refusé qu’il soit remis aux mains de la police.
09h 30. Les manifestants ont érigé des barricades sur plusieurs avenues du quartier dont l’avenue de l’Imprimerie (communément appelée avenue de la Mort) et l’avenue Muyinga. Les banderoles que les jeunes arborent portent les slogans « Non au 3ème Mandat », ou encore « Polisi turekere uburenganzira bwacu » (Police, laisse-nous exercer nos droits). Sur l’avenue de l’Imprimerie, une centaine de jeunes, sifflets à la bouche marchent en scandant des slogans anti 3ème mandat.
______________________
>>> Manifestations du mercredi, 29 avril, 2015 en images
Nkurunziza et sa clique de voleurs ne connaissent qu une chose, la loi du plus fort.
Ils savent qu ayant le pouvoir, tout leur est permis.
Pour ne parler que des scandales récents:
1. Le meurtre des trois religieuses, personne n en parle plus.
2. Bunyoni vient encore de voler (kunyonora) 4 milliards pour l achat d un jet présidentiel qui ne sera jamais fourni.
3. Le massacre de Gatumba
4. Les fidèles de Rwasa décimés comme des mouches et jetés dans la Ruvubu (On a juste envoyé le colonel Vital en mission en Tanzanie ou il se la coule douce).
Pour eux , violer la constitution et les accords d Arusha ne fera pas plus bouger la communauté internationale.
Raisonnement des dolfo et Ndakugarika.
Quant aux manifestations, les chiens aboient et la caravane passe.
Élémentaire mon cher Watson
« Le gouvernement garantit la liberte d’expression, la police s’est bien comporte, les manifestants n’ont pas demande
l’autorisation » ha ha ha . Cette branche du CNDD nous fait des blagues. There is no way to believe you.
Nous refusons avec notre dernier energie d’etre appele un mouvement d’insurrection . Nous sommes un mouvement pacifique qui revendique un droit legitime. Seulement, nous sommes attaques par la police , les imbonerakure les interahamwe jusque dans nos quartiers pour nous empecher d’exercer notre droit. Pour nous faire du mal le plus possible, on nous appelle les drogues comme prextexte (uwugutuka ntagutorera). On a tue , blesse , emprisonne et fait exiler les notres au nom de Nkuru. Nous sommes tres faches, laissez-nous pleurer et faire le deuil tout en continuant notre mouvement. C’est quand la police commence a provoquer les manifestants aux cotes des imbonerakure qu’ils commencent a paniquer, se mettent en colere , les uns courent dans les maisons pour chercher le moyen de se defendre . Devant la mort comment peut-on agir ? Chacun reagit de sa facon.
» le gouvernement garantit la liberte » (highway lie). La radio la plus ecoutee du pays RPA est fermee, les autres radios sont deconnectees du monde. Nos braves journalistes ont ete frappes, humilies pour ne pas denoncer, les reseaux sociaux sont coupes. Les ecoliers vivent la peur au ventre qu’ils ne sauront pas si leur parents sont en vie, exiles ou pas et vice versa. Il en estde meme pour les citoyes burundais au burundi comme a l’etranger qui ne peuvent pas se communiquer. Ces hotes ne sont pas dupes. Ils voient touts
Je vois aussi une facon de s’attirer la sympathie en invoquant tout le temps » les annees de triste memoire », Merchior Ndadaye » . Nkurunziza est le 1er parmis ceux qui rappelent les annees de triste memoire et n’a rien fait pour le faire oublier. Les Burundais n’avaient jamais aussi divises. Presentement, il est en train d’empirer la situation. Il aura la misere a faire respecter la loi qu’il est en train de violer lui meme.
Appellez-nous comme vous voulez, nous ne sommes pas un mouvement insurrectionnel.
LE MONDE ENTIER A CRIE. LE MONDE CONTINUE A CRIER. LE RIDICULE NE TUE PAS, DISENT LES FRANÇAIS. TOUT CE QUI SE PASSE AU BURUNDI RELEVE DE L’ENTETEMENT ET DE LA MALVEILLANCE DES VAMPIRES QUI NE FONT QUE TUER ET SUCER LE SANG DU PEUPLE. TOUT SE FAIT EN DEPIT DU BON SENS. MEME UN FOU NE PEUT PAS OSER AGIR COMME ILS FONT. PITA N’ABAKOREZI BIWE NTIBAGIFISE ISONI, UBU BASA N’INTAMBWE YAKOMERETSE : UWUYICIYE IRUHANDE WESE IRASEKEZA. IVYO BAKORA NI IBITERSONI GUSA. IYABA BARI ABANDI BONYEGEYE. NONE NKA NDUWIMANA ARIBAZA KO HARI IGIHE AZOBURA AHO YICARA ? HAZOZA IGIHE ABO BADUFUKAMYE MU NDA BAZOBURA IYO BANYIKIRA. N’ABATAZOJA MU BUROKO TUZOBACIRA UMUKENKE.
DONC UN MESSAGE D’URGENCE AUX BURUNDAIS :
– AUX JOURNALISTES ET AUX HISTORIENS :
TOUT FAIRE POUR CREER UN CADRE DE TRAVAIL POUR RASSEMBLER TOUT CE QUI SE FAIT AU BURUNDI DEPUIS QUELQUES MOIS. CELA PERMETTRA D’ECRIRE UNE PAGE IMPORTANTE DE NOTRE HISTOIRE. SI CELA AVAIT ETE FAIT DEPUIS LES ANNEES 60, ON N’AURAIT PAS BESOIN AUJOURD’HUI DE LA COMMISSION VERITE-RECONCILIATION. IL SERAIT DONC DOMMAGEABLE QUE LES GENERATIONS A VENIR SOIENT PRIVEES DE LA VERITE SUR LEUR PAYS A CAUSE DU MANQUE DE VIGILANCE DES INTELLECTUELS D’AUJOURD’HUI. AURA-T-ON BESOIN D’UNE AUTRE COMMISSION VERITE-RECONCILIATION D’ICI 20 ANS ? C’EST TELLEMENT RIDICULE QUE L’ON DOIVE MAINTENANT ALLER CHERCHER DES ELEMENTS DE NOTRE HISTOIRE (ELEMENTS D’AILLEURS INCOMPLETS) DANS LES BIBLIOTHEQUES OCCIDENTALES.
– A TOUS LES BURUNDAIS, PARTOUT DANS LE PAYS :
SOYEZ TOUT SIMPLEMENT FIERS DE NOTRE CHERE PATRIE. SOYEZ ET RESTEZ FIERS D’ETRE BURUNDAIS. SOYEZ FIERS DE VOTRE LUTTE O COMBIEN LEGITIME. SOYEZ SURS QUE VOUS VAINCREZ. SOYONS SURS QUE NOUS VAINCRONS. AUCUN DICTATEUR N’EST IMMORTEL. QUE DIEU BENISSE NOTRE LUTTE, UNE LUTTE POUR LA SURVIE DU PAYS ET DU PEUPLE. IMANA YA PITA SIYO MANA YA BA SOKURU : IMANA YIWE NI INDA YIWE YAMA ISHONJE AMARASO YA BENEGIHUGU. YARINYEGEJE INYUMA Y’ICO YITA IMANA KUGIRA ADUHUME AMASO NGO ARASENGA, NGO AREMERA IMANA. NTA MANA YAMUTUMYE GUHONYA ABANYAGIHUGU NO GUSAHURA ITUNGA RY’IGIHUGU. NI SHETANI RERO AKORERA, KANDI VYANSE BIKUNZE SHETANI ITEGEREZWA GUTSINDWA, KUKO UBWAMI BWAYO BUHAGAZE KU KANYUZI.
IGIHE ISOKO YASHA NTA MODOKA IYIZIMYA YABONETSE, NTA N’AMAZI YABONETSE. ARIKO IMODOKA N’AMAZI YO KUMIJA ABANYAGIHUGU BARI MU MYIYEREKANO ITEKANYE NTIBAYABURA.
CONCRETEMENT : INTWARO YA PITA IRIKO IRATEMBAGARA. NTIMUTINYE, IRIKO IRATUVAKO. UBU AMEZE KURYA KW’INZOKA YAKUBISWE INKONI. UBU ARIKO ARASAMBAGIRIKA. YARAHIMBUWEMWO IBICE KURYA KW’INZOKA YAKUBISWE IGITI. UBU ARIKO YINANATA KURYA KW’IGICE C’INZOKA YAHIMBUWEMWO KUBIRI, IGUMA YIZUNGAGIZA MU GIHE CO GUSAMBAGIRIKA.
URETSE KO UMUSI MUKURU W’ABAKOZI UDASHOBORA GUHIMBAZWA UWU MWAKA, AHUBWO ABAKOZI BOSE NIDUHAGARIKE AKAZI. AMASENDIKA YOSE NIYITEGURE GUHAGARIKA AKAZI. ECRIVONS CETTE BELLE PAGE DE NOTRE HISTOIRE. C’EST A NOTRE HONNEUR, C’EST A L’HONNEUR DE NOTRE CHERE PATRIE.
– A TOUS LES BURUNDAIS DE LA DIASPORA : ORGANISEZ DES MANIFESTATIONS PARTOUT. C’EST POUR VOTRE HONNEUR ET POUR L’HONNEUR DE CEUX QUI SONT MAINTENANT EN TRAIN DE SOUFFRIR SUR PLACE AU BURUNDI.
UMUBABARO NI WOSE, ARIKO UBUNTU BURIHABWA.
RESTEZ DEBOUT, RESTONS DEBOUT !
Abo ba universitaire babarungitse kugwana nkakumwe vyaba mbere. Heureusement qu’aujourd’hui atavyamoko bikirimwo kandi ico tuzogishimira Nkurunziza naho yabigize atabishaka. Mbe ko mbona dépot des candidatures présidentiels ari ejo, bizogenda gute? Azodeposa wenyene ko mbona aba opposant bose bari mwibarabara?
Nous refusons avec notre dernier energie d’etre appele un mouvement d’insurrection . Nous sommes un mouvement pacifique qui revendique un droit legitime. Seulement, nous sommes attaques par la police , les imbonerakure les interahamwe jusque dans nos quartiers pour nous empecher d’exercer notre droit. Pour nous faire du mal le plus possible, on nous appelle les drogues comme prextexte (uwugutuka ntagutorera). On a tue , blesse et emprisonne et fait exiler les notres au nom de Nkuru. Nous sommes tres faches, laissez-nous pleurer et faire le deuil tout en continuant notre mouvement.
» le gouvernement garantit la liberte » (highway lie). La radio la plus ecoutee du pays RPA est fermee, les autres radios sont deconnectees du monde. Nos braves journalistes ont ete frappes, humilies pour ne pas denoncer, les reseaux sociaux sont coupes. Ces hotes ne sont pas dupes. Ils voient touts
Je vois aussi une facon de s’attirer la sympathie en invoquant tout le temps » les annees de triste memoire », Merchior Ndadaye » . Nkurunziza est le 1er parmis ceux qui rappelent les annees de triste memoire et n’a rien fait pour le faire oublier. Les Burundais n’avaient jamais aussi divises.
Il est regrettable d’entendre que NKURUNZIZA se nomme un homme de Dieu, quelqu’un qui est là pour diviser les burundais en différentes Ethnies par le relais de son porte parole Willy NYAMITWE. NKURUNZIZA amenye yuko l’histoire du Burundi ataho azoyinyegeza. Ntushobora gutora un homme sans aucune moralité comme Willy NYAMITWE comme conseil principal chargé de la communication. Cet homme ne rêve qu’un Burundi qui brûle où tout le monde sera contre tout le monde. Quand on voit un certain Willy NYAMITWE faire une déclaration qui ravive la haine ethnique, c’est une honte au 21 ème siècle. Nous avons besoin de paix, de démocratie et d’entente sociale et non de division.
Le CNDD-FDD doit connaître une chose, la répression sanglante, les divisions, l’orgueil ne sont des voies qui mènent à la paix sociale. Le seul moyen d’éviter la guerre n’est pas de museler les uns et laisser les autres s’exprimer. Empêcher les gens de s’exprimer et même de pleurer les morts est un crime indescriptible. Le Burundi est un pays fragile et il faut être prudent dans les discours. Un président de la République n’a aucun droit de prononcer des discours belliqueux quelque soit les circonstances. Même pendant le congrès, il est écouté de tous et doit se comporter à tout moment comme un rassembleur père de la nation et non un président des Hutu, ou un président des DD. Pour y arriver, il faut trouver des services de communications intègres, très appliqués. Il faut tourner la langue mille fois avant de parler quand tu es président de la République. Tous les enfants Burundais Hutu, Tutsi et TWA sont à la maison au lieu d,être à l’école suite à une décision d’une personne qui se croit croire en Dieu. Tôt ou tard les Burundais du Nord, du Sud, de l’EST, de l’Ouest comprendront que tu es entrain d’hypothéquer leur avenir sous une casquette ethnique. Les Burundais n’ont pas besoin d’un Hutu de NGOZI pour se développer mais ils ont besoin d’un éclaireur qui pense à l’intérêt national et non à ses intérêts propres.
Il est regrettable encore une fois et il est difficile de comprendre le comportement du CNDD-FDD qui revendique la défense de la démocratie. La démocratie ne signifie pas les élections chers NYABENDA et NYAMITWE mais beaucoup de choses entre autre la liberté d’expression. Mu kirundi bavuga bati izina niryo muntu, ça ne m’étonne pas que NYAMITWE conseille au président de la République de diriger le Burundi vers le gouffre de l’embargo international et tout Burundais aura honte de se présenter comme tel devant le monde entier. Trop c’est trop. Umenye neza yuko utazotwara abarundi bamwe batakwemera kandi isi yose izi ko uri un dictacteur. NKURUNZIZA fait honte à la nouvelle génération africaine kuko sinumva uwo mwina wo gutwara iyo awukura. Un vrai Leader doit être clairvoyant et entreprenant et je pense qu’il y avait moyen d’éviter ce qui se passe au Burundi en étant humble comme tu l’as dit lors du meetting. Kiretse ko imana yakugiriye ubuntu ugatwara igihugu, ubundi ntaco wavutse usumvya abarundi batari bake bakenye canke baguye mu ntambara. Kwica amatwi des conseils internationaux ntaho bizogushitsa.
Quant à la question de la saisie de la cour constitutionnelle, il s’agit d’une false pure et simple. La semaine passée sur le site de la présidence est apparu un décret nommant Charles NDAGIJIMANA, président de cette cour au conseil d’administration de la BRARUDI en remplacement de Léonidas HATUNGIMANA. Mais ce décret vient d’être effacé sur le site de la présidence de la république du Burundi. Il s’agit donc d’une pure corruption et cela montre ce Charles NDAGIJIMANA est dans le cercle des décideurs de ce troisième mandat qui risque de replonger le Burundi dans une crise sociale sans précédent.
Il ya un hic, ngo imbonerakure yafashwe mu Nyakabiga, irakubitwa , itabagwa na ba militaire mugabo bayifungira ku ri permanence ya uprona!!!!!!!!!!!!!! None ivyo bivuga iki? YEMWE YEMWE RABA NEZA, hariho agahaze,
Merci Monsieur Jean Pierre Ayuhu de donner l’information que les médias nous cachent. Et merci à iwacu-burundi.org de la diffuser quand même indirectement dans les débats
Un camion de moins !
Nkurunziza et sa clique croit qu’il affaire à » boire du thé « . Mais je vous donne cette anecdote: Dormez avec un moustique et vous verrez qui empêche l’autre de dormir! La victoire est à nous les patriotes.
Comme la presse ne relate que l’information des opposants, voici la teneur du mot que son Excellence le 1er vice-président a adressé au corps diplomatique et consulaire accrédité à Bujumbura
« Monsieur le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et Consulaire accrédités au Burundi,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,
Mesdames et Messieurs les Hauts Cadres de l’Etat,
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Distingués Invités, tous protocoles respectés,
Mesdames et Messieurs,
1°. Au nom du Gouvernement du BURUNDI, j’ai l’honneur de vous souhaiter la bienvenue dans la présente réunion. Il s’agit d’une réunion d’informations et d’échanges, conformément à la bonne habitude qui a été instaurée depuis une certaine période dans les relations entre le Gouvernement du BURUNDI et ses partenaires représentés au niveau diplomatique et consulaire à BUJUMBURA.
2°. Au delà de cette bonne pratique, la présente réunion s’inscrit dans un contexte particulier : en effet, depuis le dimanche 26 Avril 2015, certains quartiers de la capitale de notre pays connaissent des manifestations publiques, organisées par des leaders de quelques partis politiques de l’opposition et de quelques organisations de la société civile.
Les organisateurs de ce mouvement ont dupé l’opinion en disant qu’ils descendront dans la rue pour des manifestations pacifiques. Mais à l’analyse des faits, l’on constate que les manifestants, dont certains apparaissent comme drogués, entrent carrément en confrontation directe avec les forces de l’ordre, brulent des pneus, lancent des pierres, des grenades ; certains font même usage des armes à feu ; ce qui nous pousse à conclure qu’il s’agit bel et bien d’un mouvement d’insurrection qui nous rappelle les années de triste mémoire des années 93, après les coup d’Etat sanglant qui avait couté la vie au Président qui avait été démocratiquement élu, Melchior Ndadaye
Ce mouvement vise prétendument à protester contre la désignation, par le Parti CNDD-FDD, de Son Excellence Pierre NKURUNZIZA, Président de la République, comme candidat aux élections présidentielles du 26 Juin 2015. Face à cette situation, le Gouvernement du BURUNDI vous a invités à la présente réunion, afin qu’il vous informe sur la manière dont il gère la situation créée par cette insurrection, mais aussi pour que vous puissiez donner votre contribution quant à la gestion de ces événements qui surviennent à la veille de la campagne électorale pour les Communales et les Législatives.
3°. D’emblée, il sied de vous signaler que le Gouvernement du BURUNDI garantit la liberté d’opinion et le droit aux manifestations publiques. Toutefois, le Gouvernement exige que ces libertés et droits s’exercent dans le respect de la Loi. Pour le cas d’espèce, le Gouvernement du BURUNDI exige que l’esprit et la lettre de la Loi portant Réglementation des Manifestations sur la voie publique et réunions publiques soient respectés. Les manifestations actuelles –que nous appelons insurrection– ont malheureusement été organisées en violation de ladite Loi.
4°. Par ailleurs, si l’on s’en tient aux revendications qu’ils expriment, la candidature du Président de la République violerait la Constitution et l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation nationale.
Je ne voudrais pas entrer dans le débat de fond sur ces revendications, pour la simple raison que le pays est doté d’une institution respectable habilitée à traiter ce genre de question. Toutefois, autant ils appellent au respect de la Constitution, autant ils doivent eux-mêmes respecter cette Loi fondamentale.
En effet, comment peuvent-ils baser leurs revendications sur la Loi fondamentale, et l’ignorer superbement dans l’organisation de leur insurrection. Pourquoi n’ont-ils pas daigné demander l’autorisation au Ministère de l’Intérieur avant d’investir les rues des quartiers de BUJUMBURA, conformément aux dispositions pertinentes de la Loi N°1/28 du 05 Décembre 2013 portant Réglementation des manifestations sur la voie publique et réunions publiques (Art 7 ; 8 et 9) ?
Si la question de la constitutionnalité de la candidature du Président Pierre NKURUNZIZA se pose, il voudrait mieux se référer à la Cour Constitutionnelle compétente pour connaître les cas pareils et trancher en toute indépendance et conformément à la Loi.
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
5°. C’est donc dans ce contexte brièvement décrit que se situe ce mouvement observé dans certains quartiers de la Capitale BUJUMBURA.
Concernant la gestion de cette situation, le Gouvernement a déployé les éléments de la Police Nationale du BURUNDI sur le lieu de rassemblement de ces hors-la-loi, afin de gérer les événements et empêcher qu’il y ait des dérapages pouvant conduire à des dégâts matériels ou à des pertes en vies humaines. Les instructions données aux Corps de Défense et de Sécurité sont claires : leurs interventions doivent se faire avec intelligence et professionnalisme. Les droits de ces gens qui ont envahi les rues sont respectés, autant que faire se peut, mais nous leur demandons de se garder de provoquer les Corps de Défense et de Sécurité.
6°. Bien entendu, en pareilles circonstances, des dérapages arrivent de temps en temps. C’est ainsi que les insurgés se sont mis, surtout le Dimanche 26 Avril 2015, à lancer des pierres sur les agents de la Police Nationale, à bloquer la circulation des personnes et des biens par des barricades dans les rues, à brûler des pneus…, et la gestion de ces dérapages a causé des dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Toutefois, dans l’ensemble, la Police Nationale s’est bien comportée et mérite les encouragements du Gouvernement, même si nous l’invitons cependant à doubler de vigilance et s’améliorer davantage. Les éléments de la Force de Défense Nationale ont été invités à suivre la situation de très près quitte à donner leur contribution le cas échéant.
Il sied également de rappeler que depuis le retrait du processus électoral en 2010 par certains partis politiques de l’opposition qui se sont ensuite ligués en ce qui est connu comme l’ADC IKIBIRI, le gouvernement a déjà démantelé une dizaines de bandes armées. Les attaques de Cankuzo, à l’Est du Burundi, et récemment de Cibitoke à l’Ouest, en sont une illustration. Et contrairement aux fausses informations véhiculées par certains media, les allégations de distribution d’armes aux membres de la jeunesse du parti au pouvoir n’ont jamais été prouvées ! Par ailleurs, le gouvernement voudrait démentir les rumeurs faisant état de la présence des éléments armés FDLR au Burundi.
7°. Dans le sillage de cette provocation, certains media ont voulu encadrer en direct les soi-disant manifestants et inciter manifestement la population à l’insurrection généralisée. Pareille situation est inacceptable, raison pour laquelle ces média ont été rappelés à l’ordre. Il sied de rappeler que lors de la récente mission d’apaisement du gouvernement, qui a duré deux semaines, la population ne cessait de dénoncer ces medias.
8°. A l’intérieur du pays, la situation est calme. Toutefois, suite à des rumeurs et à des manipulations, les élèves de certaines écoles secondaires à internat ont commencé à quitter l’école pour rentrer à la maison. Je profite de cette occasion pour les inviter à regagner leurs écoles. Il n’y a en effet aucune raison qu’une telle insurrection que nous déplorons à BUJUMBURA uniquement soient à l’origine de la fermeture de quelques écoles sise en Province Mwaro, en Province Bururi ou ailleurs à l’intérieur du pays.
Les responsables scolaires et l’administration provinciale sont interpellés pour jouer pleinement leur rôle d’encadreur au premier chef de ces établissements. Quant à lui, le Gouvernement leur garantit la sécurité.
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et Consulaire,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,
9°. En pareille situation, le Gouvernement du BURUNDI vous demande d’observer la neutralité diplomatique conformément aux textes internationaux qui vous régissent. Bien entendu, le Gouvernement garde les portes ouvertes pour vous donner constamment les informations nécessaires sur la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans le pays.
10°. Les responsables des départements ministériels concernés directement par la gestion quotidienne et opérationnelle de la situation créée par ce mouvement organisé depuis Dimanche dernier ont été invités à cette réunion, et je vais leur donner la parole pour qu’ils fournissent les éclairages nécessaires.
11°. Avant de terminer ce mot liminaire, je voudrais inviter la population burundaise à rester sereine, et à vaquer aux occupations de développement familial et communautaire. Je réitère l’engagement du Gouvernement du BURUNDI à gérer la situation conformément à la Loi et dans le respect des libertés constitutionnelles. En revanche, je rappellerais que le Gouvernement du BURUNDI exige que tous ceux qui ont des revendications à faire doivent exercer leurs droits en se conformant aux obligations légales.
En ce qui le concerne, le Gouvernement appliquera la Loi sans désemparer.
12°. Bien plus, le Gouvernement s’engage à assurer la sécurité sur toute l’étendue de la République. Concernant la Capitale BUJUMBURA, le Gouvernement va rétablir sans délai la circulation sur toutes les voies routières et dans tous les quartiers de la Capitale BUJUMBURA, afin d’éviter l’asphyxie économique.
13°. Au demeurant, le Gouvernement du BURUNDI invite une fois de plus tous ceux qui ont des revendications à les formuler dans le respect de la Loi, et à privilégier la voie du dialogue dans l’esprit des consultations initiées à Kajaga en Mars 2013. En effet, dans l’histoire récente de notre pays, les vertus du dialogue ont fait leurs preuves d’efficacité, et le Gouvernement y croit toujours.
Vive la Coopération Internationale,
Vive le dialogue et la concertation,
Que Dieu bénisse le BURUNDI,
Je vous remercie.-«
Uwo mwihoze yonka Concilia nta jambo afise, murundi ivya 3 ème mandat ntaco abiziko. Bazompaza yariko ata umwana les diplomates connaissent la vérité.
Hahahahaah! Ewe Prosper sha!!!! Ils allaient demander l’ autorisation de manifester à qui? Au ministre de l’ intérieur ???? Edouard!!! Vous les avez laissés manifester pacifiquement et ils ont refusé????Monsieur le Vice-Président il faut arrêter de blaguer!!!!
Ces diplomates connaissent la vérité.
1er vice-president? Il joue le role de garcon de course tout court (well, il en a besoin pour son salaire…)! Est-il capable de donner publiquement son point de vue sur une quelconque situation, a part la lecture de ces pages preparees par quelqu’un d’autre franchement?
Merci à Ayuhu de présenter un avis discordant donné par ce vis président,le débat fait jaillir la lumière quand il est contradictoire. Merci . Sauf que ce vis n est que un vassal de Nkurunziza pour ses intérêts purement personnels.
Ooh Mon Dieu, mon pays va mal, Viens Pour Notre Secours, On Les Encourage. Continuent, J’ai de l’espoir que un jour mon pays ira bon.
Cherchons la paix et non la violence. Aba politiciens ni bareke abo bana baje mwishure. Kubera abo bana nibwo burndi bwejo. ces veieux dinausores vont bientot retraiter mais abo bana nibo bazofata releve. Cet esprit yo gukoresha abana kugira ngo mushikeko ivyo mukeneye birabagoye. Abana nibwo Burundi bwejo.
urikunda pe! wewe ufise nivyo ugaburira abana bawe,abandi bariko baharanira agateka k’abana bose kugira bige mu mahoro no mu butungane ntangere.Aho wohohoterwa n’ubutegetsi abana bawe boja mu maschule gute.Nta n’akamaro ko bojayo imbere atari heza!
Wewe ubahe? Nabahejeje ntakazi baronka kuko haronka Imbonerakure! Biga ngo bavemwo iki, barya badutwara abatize bangana iki???? Abize baza batwara sibo benshi, kandi curieusement ils n’echouent jamais au « Hope University ». J’ose esperer que ces jeunes ne suivront pas le meme chemin, car il ne mene a rien, square one!
iyo niyo ngorane y-igihugu cacu. Mwese muzurira amaso Leta ngo niyo izobaha ubuzi. Ivyo bihe vyararenganye, jewe ndi Giswi cinobera.Kumbure murabe ivyo mukora bibateza imbere nayo ahandi hoho karababanye. L’Etat ne pourra jamais repondre a tous vos besoins.
Ohohohohoooo!! Ngo n’ abarangije nta kazi baronka !!!!!! Ndumva ivyiza ari uko boja kukaronka mu Rwanda aho abitwa ko ali « opposition » irwanya regime ya NKURUNZIZA imaze guhungishiriza abanyagihugu 21.000 !!! Ababikoze n’ abagishishikariza abanyagihugu guhumga igihugu cabo harimo ubujuju kaminuza!!!!!! Nonese kugumuka ibintu vyose bigahagarara, amabarabara agafungwa nivyo bizatanga akazi ku benegihugu b’ abashomeri ???? Mwikomeza gushuka uruvyiruko kuko nirwo ingaruka z’ ejo hazaza nibo ziraba cyane mwe mubashuka muli mu marenbera y’ ubusaza ntaco mukimariye igihugu !!!!!
Nous y sommes, Nkurunziza et son parti ont décidé de détruire le Burundi. Ils nous ont gouvernés mal, nous les avons subis comme on subit une maladie. A Nkurunziza, la loi burundaise offre une retraite dorée. Qu’il la prenne et s’en aille, on l’a trop vu. Pour certains cadres du CNDD-FDD qui n’ont pas pu s’approcher du gateau pour prendre leur part durable, ca sera un peu dur, mais qu’ils se le disent, c’est l’enseigne nationale à laquelle nous sommes tous logés, le Burundi, comme la belle fille, ne peut pas donner que ce qu’il a.
Ce que je viens de dire est la sagesse. Nkurunziza est en train de ruiné sa retraite. Si nous restons dans la rue, il finira par partir le pieds au cul et sa retraite pourrait y passer aussi. Qui se souvient de Ben Ali, Compaoré, Dadis?
@Theus Nahaga
On tabasse les Imbonerakure et les touristes, on s’attaque à la police, on bloque les rues, on incendie des pneus et des véhicules dans la voie publique. Finalement quelle est l’autre définition d’une milice?
T’as oublié d’ajouter des imbonerakure éscortés par la police tuent des paisibles citoyens installés dans leur ménages à Mutakura et ce ne sont pas des journalistes de bonesha qui diront que ces imbonerakure sont des anges injustement traités.
Rabisha amaso abiri apana rimwe
Les manifestants est une milice violente de la société civile, des partis d’opposition avec commandant en chef Mbonimpa, vital, Paifique, Léonce et leurs compères.
@Mutima
Les Imbonerakure sont tabassés?
Que dites-vous des journalistes empêchés de travailler, qui dites-vouss des gens mis en prison? Tout cela pour que Nkurunziza soit président à vie.
Non, Nkurunziza doit partir on l’a assez vu et heureusements, les textes qui régissent le Burundi ne lui laissent aucune alternative. Cet homme est en train de rater sa sortie.
Les milice ce sont les Imbonerakure qui s’allogent le droit de mettre des uniformes de la police, de porter des armes et d’arrêter les citoyens qui réclamment dans la rue le respect de la loi. Ces milices savent que Nkurunziza parti, ils auront des problémes pour continuer et peut-être même justifier leur mode de vie. Ils préfèrent mettre le feu au pays qu’ils ranconnent depuis que Nkurunziza est au pouvoir. Ce faisant, ils ne veulent pas comprendre que Nkurunziza qui partira le pied au cul ne pourra plus rien pour eux. Si ils avaient accepté son départ dans la dignité, ils auraient pu sauver quelques miettes. Quand Nkurunziza partira maintenant, ses milices se trouvernt sur le banc des accusés et cela sera une autre histoire. Par son forcing, Nkurunziza torpille sa retraite dorée et détruit les maigres chances de ses partisans.
@Theus,
Kubivuga biroroshe ariko kubishikako nivyo bigoye. Kurikiza amategeko. Seule la majorite du peuple donne le pouvoir par les urnes, une bonne voie democratique.
Muti,
Tu es manipulateur comme les autres et c’est bon! Ces manifestants sont des produits et victimes du systeme actuel pour la plupart: jeunes formes sans emplois, etudiants sans espoir du futur, eleves du systeme « fionda mental », commercants-victimes de l’ex marche central et de l’OBR, enfants de la rue, divers chomeurs de L’ex cotebu, regideso, diverses injustices etc etc…. ils ont en commun une chose: ils n’ont rien a perdre! Apres les avoir tues, le monde vienrdra compter les morts et regler les comptes de cux-la meme qui pensent intouchables.
Pendant 10 ans, as-tu vu un representant du gouvernement au plus bas niveau au moins venir dans ces quartiers pour ouvrir une ecole, un centre de sante??? Non, 10 ans pour la vengeance du passe qui ne passe pas pourtant, avec maquiallage la paix et la reconciliation. Les jeunes sont moins hypocrites!
@Theus Nahaga !
Aho urihenda mugabo iyo uvuga ngo « si vous restezdans la rue, NKURU et sa clique finiront par partir !!!! Tu commets une erreur monumentale, car les jours ou tous ceux qui manifestent n’ auront plus rien a mettre sous l’ estomac inzara irimo kubatema amara, je t’ assure que vous n’ aurez plus la force d’ aller dans les rues et ces leaders de l’ opposition qui vous exhortent de manifester et casser tout ne vont pas vous nourrir !!!! Je vous donne encore 2 0u 3 jours de plus de manifestations, et plus rien !!!! « Le chien aboit et la caravane passe », mon frere !!! Ntago NKURUNZIZA n’ abamushigikiye bo bazaba baburaye , car la police et les autres forces de securite bo bazoba bafise ivyo kurya bazaba bakibategereje mu mabarabara, uje bamutora !!! Ce mouvement va finir par s’ etouffer elle-meme !!!!! Uzoba urabona mu minsi izoza !!!
@ Ukuri
Vous venez de dire la tactique de Nkurunziza et sa clique: attendre que la faim nous détruise et nous mette à genoux. Ce régime ne veut pas de Burundais débout, de Burundais dignes. Ce régime est prêt à gouverner les cadavres.
Seulement, il se pourrait que les Burundais n’aient plus rien à perdre dans cette affaire. Le désespoir peut devenir une force et dans ce cas, il peut devenir un ouragan. Ne désepère jamais la personne humaine, elle peut alors devenir, comme l’animal blessé, très dangereuse.
On verra ce qu’il en sera demain des Burundais. Vont-ils être brisés par la faim? Vont-ils aller jusqu’au bout et renvoyer Nkurunziza à son foot et son église? Vont-ils écrire une très belle page de leur histoire? Ici se joue la dignité individuelle et collective des Burundais.
Je félicite les manifestants. Reste debout peuple meurtri la lumière est au bout du tunelle. A mme la ministre en charge de l’education; désolé pour votre communiqué vers la population; la RPA et …. N’arrive plus en provinces.
Il était promis que les manifestants ne vont pas user de la violence et que ceux qui vont utiliser la violence ne seront pas du coté des organisateurs. Paradoxalement, nous ne voyons l’ application d’ aucun principe de la non violence. Tout le monde use de la violence et
je suis confus. Qui est pacifiste et qui ne l’ est pas???
Gislene, si c’etait toi qu’est ce que tu aurais fait si on te lancait ddu gaz lacrymogene et des balles reelles ? Aurais tu croise les bras et recevoir les coups?
a toi @Keza Gislene, je trouve bien normale que les imbonerakure soient tabassés, parce qu’ils n’ya pas de justice ds le pays, les droits des citoyens sont bafoués, alors que cette milice Imbonerakure tuent des citoyens paisibles coe ça leur chante, escorté même de la police. Ces gens là même sont les meurtriers des trois soeurs italiennes tuées sauvagement à Kamenge à cause de leur hopitale qui abritée cette meme milice!!! Ns connaissons tous les meurtriers mais l’affaire ne sera jamais tranchée, tant que ce qui sont coupables dirige les pays!!!!!!!! (C’EST TRES DOMMAGE)! Je m’en reste là pour te dire, réfléchi bien avant de parler. Si le gouvernement ne peut pas nous rendre justice, comme ils sonts les mêmes détracteurs de la paix, les mêmes assassins d tout citoyen paisible, tout ce qu’il ya de corrompu. Eh ben, nous allons nous faire justice nous mêmes!! Ces imbonerakure sont juste tabassés alors que depuis le début de ces manif ils ont déjà tués plus de 3 personnes, et tu oses dire »QUI EST PACIFISTE ET QUI NE L’EST PAS ». Je penses que tu es dotée d’une intelligence, fais-en usage stp!
@Keza, comment peux tu défendre ces gens?? Bien sûr la population essaie de s défendre, elle qui avait l droit d manifester en tte paix, mais hélas, cela s’avère impossible sous ce régime DD. Cette milice imbonerakure devrait être châtiée rigoureusement, et d’ailleurs ts ces détracteurs de la paix. Je prie fort pr qu’un jour il y ait une justice impartiale au Burundi! Et ce jour c demain, nous porterons plainte contre ttes ces personnes qui emprisonnent des mineurs, tuent des innocents, ferment des radios de confiance, et j’en passe!
Certes le parti CNDD-FDD a proposé son candidat, mais les instances de contrôle des candidatures prévues par la loi l’accepteront-ils ? Ce qui a toujours miné le Burundi : on ne peut pas faire confiance aux dirigeants…ou on fait semblant. Que du sang neuf avec d’autres visions emerge !!!
@Dumont
Dans un pays avec un Etat de droit (havurwa intahe n’ingingo) où la séparation des pouvoirs est une réalité vécue, votre question aurait un sens. Il faut dire que la question ne se poserait guère dans un pays où l’Etat de droit est la régle, un candidat ne fait pas le forcing. Dans notre cher Burundi, la séparation des pouvoir est ce qu’elle est. Si les citoyens ne descendent pas massivement, la CENI laissera passer Nkurunziza.
Descendre dans la rue constitue donc un moyen de dire aux membre de la CENI qu’ils peuvent, qu’ils doivent prendre de la hauteur et arrêter cette farce. les texte fondamentaux sont sans appel et Nkurunziza doit le savoir. Descendre dans la rue aujourd’hui, demain et au délà jusqu’à ce que Nkurunziza renonce à sa folie ou que la CENI ait le courage de lui signifier que son temps est révolu, c’est un devoir civique pour que demain au Burundi personne ne se croie au dessus de la loi. Descendre dans la rue dans les circonstances actuelle c’est pour le Burundais, individuellement et collectivement kwiha intahe, gufata ijambo ry-ubushingantahe. Chasser Nkurunziza et sa clique sera écrire une histoire burundaise, sortir par le haut de toutes les vicissitudes qui ont marqué notre jeunesse. Les Burundais individuellement et collectivement sont en train de se débarasser de leurs vieux démons et leurs cauchemars. Nous sommes en face d’une Catharsis incroyable. je vous le promes demain sera meilleur nous devons le souhaiter, nous devons l’espérer, nous devons le croire.
@ Theus !
Ce n’est pas seulement la CENI qui decide en dernier ressort de la validite ou l’ invalidite d’ un candidat a la presidentielle !!! Souviens-toi que toute decision prise par la CENI peut faire l’ objet de recours a la Cour Constitutionnele qui est le seul organe de dernier recours en cette matiere !!!!!! Rafraichis bien tes connaissances de la loi Burundaise sur les elections , s’ol te plait !!!!
@ Ukuri
Il y a d’abord la CENI qui peut rejeter la candidature de Nkurunziza et celui-ci pourrait alors saisir la Cour Constitutionnelle. C’est dans cette ordre que devrait fonctioner la loi burundaise. La cour constitutionnelle n’a pas à se prononcer sur la condidature de Nkurunziza cela est une prérogative de la CENI. Si la CENI juge la candidature irrecevable, le candidat, en l’occurrence Mr Nkurunziza, peut demander à la cour constitutionnelle si ce refus est conforme à la constitution.