Des maisons, des cultures détruites, des voies de communication devenues impraticables, … tel est le bilan des fortes pluies qui s’abattent sur la commune Nyabihanga, province Mwaro.
L’administration communale appelle à l’aide pour voler au secours des familles affectées. « En tout, sur 13 collines, nous avons déjà identifiées 67 maisons déjà détruites », indique Mme Marie Chantal Niyonzima, administrateur communal.
Les collines Kibungo, Kivomwa et Gitaramuka sont les plus touchées avec neuf maisons détruites pour les deux premières et sept pour Gitaramuka mais ce bilan reste provisoire selon l’administration communale.
Les treize collines concernées selon Mme Niyonzima sont Mubuga, Kibungo, Buhogo, Gitaramuka, Kibogoye, Kivomwa, Muyange, Migera, Mbogora, Kavumu, Gisitye, Kibungere, Matyazo et Kirambi.
« Aujourd’hui, ces sans-abris ont demandé refuge chez d’autres familles. Ce qui complique leur vie quotidienne », signale-t-elle. Elle demande aux âmes charitables, aux natifs de la commune de venir en aide à ces sinistrés surtout en leur construisant des nouvelles maisons.
D’après elle, en commune Nyabihanga, il y a encore beaucoup de gens qui habitent dans des maisons couvertes de pailles. A la tête, vient la colline Gisitye qui compte 12 maisons en pailles. « Ce qui augmente leur fragilité en cas des fortes pluies. Ces familles ont besoin d’une assistance en tôles par exemple », plaide-t-elle.
A côté de ces destructions des maisons, Mme Niyonzima déplore que même des champs agricoles aient été détruits par ces pluies diluviennes. La situation est très prononcée dans la vallée de la rivière Ruvyironza où les eaux ont même dépassé le pont de la Ruvyironza reliant Nyabihanga à Gitega via Kibogoye.
Or, indique-t-elle, c’est cette voie que les commerçants de Nyabihanga, les voitures, les taxi-motos, … empruntent pour aller s’approvisionner à Gitega.
Apparemment c’est très facile de dire que toutes ces déstructions est dû au « changement climatique » mais on fait semblant d’oublier que la cause principale de ce changement est » L’ACTION HUMAINE » .
Et quelle était la qualité de ces » infrastructures « .
Au Burundi on construit n’importe quoi , n’importe où et n’importe comment et on ne pense jamais aux conséquences