Pour la 5ème fois en moins d’un mois, c’est avec consternation que les riverains de Nyabagere ont découvert un cadavre dans cette rivière qui sépare Ngagara et Cibitoke (nord de la capitale Bujumbura).
L’inconnu, une vingtaine, pantalon jean noir et chemise rayée a été trouvé ligoté, les bras dans le dos.
Les habitants de Cibitoke ne décolèrent pas : « Avant, nous assurions notre sécurité par les rondes nocturnes, mais la police nous l’a interdit, arguant que la sécurité revient dans ses attributions ».
L’un des habitants de la 16ème, où le dernier cadavre a été trouvé ce matin, tente d’en faire le décompte : « le 8 septembre, le corps sans vie d’un ancien militaire, converti en chauffeur de bus de transport vers l’intérieur du pays, a été découvert dans la rivière Nyabagere . Le même jour, deux autres cadavres seront trouvés dans les eaux de cette rivière, non loin du Centre Jeunes Kamenge. Six jours plus tard, le 14 septembre à Ngagara, quartier 10 les passants en ont trouvé un autre ».
Des petits enfants n’ont même plus peur d’aller constater le cadavre.
«Et quand on dit que nous commençons à perdre, petit à petit, le sens de l’humanité, je crois qu’on n’est pas loin de la réalité », laisse entendre Niyongabo, quadragénaire qui observait perplexe le cadavre, gisant dans les eaux de la rivière.
Voisin de cette rivière en 1993 , je me rappelle de cadavres qui descendaient par le courant de cette rivière . c’était des combattant ou civiles Hutus du Cndd Fdd. Maintenant arrive au pouvoir pour répéter les même bêtises, je suis déçu.
Signé par un Hutu Intelligent
Commencez par vous émouvoir pour toutes les tueries et alors tout le monde se mobilisera pour exiger l’arrêt de cet horreur.
Sinon maintenant je vois que certains ont une sensibilité séléctive. Et cela peut nous conduire très loin comme on l’a vu par le passé.
Quand on a assasiné untel à Mayuyu, un cadre du parti au pouvoir ici et là, pas de commentaires aussi ému!
Tuvire hasi rimwe, twiyamirize iryo bara! Nayo ivy’amajambo nta kibanza bigifise! Je pleurs dans mon coeur de voir que pour certains la valeur de la vie humaine compte pour du beurre! Chaque vie arrachée est un coup de poignard au coeur de la nation! cessons cette torture!
Le Pays de MWEZI GISABO naguère celui des mille collines est devenu, depuis le 26 Avril 2015, celui des milles cadavres…! Hussein Habré, cela vous dit quelque chose Mr le Président?
On voit que tu es trop jeune ou que tu n’a pas appris l’histoire de ton pays. Meme au tempsdes rois, il y avait des massacres sélectifs non par ethnie mais par clan. Ca te dit quelque chose l’extermination des Bavubikiro ?
Ayo ma image Nkurunziza arayabona!!!!
Assez c’est assez!!!
Ces massacres ignobles doivent cesser.
Pays aux milles et un cadavre? Quelle specialization et quel champion?
Censurez comme vous voulez mais je vous comprends chers amis d’Iwacu.
Pouvons-nous dire qu’il y a encore un père de la nation au Burundi?
Ce silence complice va durer jusque quand? A quand l’arret de cette machine qui tue les hommes et les femmes opposés au 3eme mandat?
Les gens meurent comme des mouches et dans certains cas on donne une semaine pour trouver les bouc-émmissaires, dans d’autres cas c’est le silence radio. Les cas de tortures sont innombrables! Tot ou tard les gens qui commettent ces forfaits vont répondre devant la justice nationale ou internationale. On a connue des cas du genre dans d’autres republiques bananieres comme le Burundi. Le mal ne profite jamais.
Choquant! Le pays va mal. La soit disante autorité devrait faire son travail de protéger le peuple ou se dissoudre elle-même.
La population sujet d’attaque devrait être courageuse et penser à une stratégie d’alerte pour se secourir mutuellement.
Compter sur une police comme celle que nous avons vue en action est synonime de vivre avec une corde au coup!
Le sang de ces innocents ne donnera pas le statut de legalite a personne, que l’on arrete cette facon injuste de tuer ces enfants. Ceux qui dirigent la police en repondront un jour.
Cela date plusieurs jours que les crimes opérés contre la population innocente s’intensifient.
au Burundi on ‘a plus les bashingantahe les personnes responsables qui pourraient s’adresser à la nation pour apaiser les tensions
sinon le pays se dirige doucement dans un hécatombe après ça sera trop tard
je me demande ou est passé Mouhamed Rukara le médiateur de la république toujours en mission ou bien il a pris le chemin de l’ exil