Dans une réunion de ce 28 juillet, l’administrateur de la commune urbaine de Ntahangwa a appelé les responsables des confessions religieuses à éviter des tapages nocturnes. Ces derniers exhortent l’administration à veiller au respect de la distanciation physique entre les lieux de culte.
« Certaines confessions religieuses ne respectent plus la mesure fixant les heures de culte. Des tapages nocturnes provenant des églises continuent de menacer la population environnant ces lieux de culte, surtout dans les zones urbaines de Kinama et Kamenge », indique Ernest Niyonzima, administrateur de la commune urbaine de Ntahangwa.
Pour lui, les confessions religieuses sont censées prendre les devants dans le respect de la loi : « Si vous continuez de violer la loi en faisant des tapages nocturnes, l’administration et la police interviendront pour restaurer l’ordre ».
Il rappelle que des séances de prière organisées en dehors des lieux de culte connus sont interdites : « Il ne faut pas que des prières nocturnes soient organisées en violation de la loi. Elles doivent se faire dans des églises et non des maisons d’habitation. Que les administratifs soient aussi informés ».
L’administrateur de la commune Ntahangwa appelle les responsables des confessions religieuses à toujours veiller au strict respect des mesures barrières contre la covid-19 : « On fait face encore une fois à une flambée des cas positifs à la covid-19. Il faut mettre devant les églises et mosquées des kits de lavage et respecter la distanciation physique pour protéger les adeptes ».
Certains responsables des confessions religieuses recommandent que la mesure interdisant les tapages nocturnes soit aussi appliquée aux bars. Et d’appeler l’administration à veiller à ce que des bars ne soient pas installés à côté des églises ou mosquées pour ne pas perturber les cultes.
Ils déplorent aussi le non-respect de la distanciation physique d’au moins 500 mètres entre les lieux de culte dans la commune de Ntahangwa : « Il est regrettable qu’une église soit implantée à 20 mètres d’une autre église et que l’administration ne réagit pas ». Selon eux, certains administratifs seraient complices dans la violation de la loi régissant les confessions religieuses.