Ce mercredi 17 avril 2013, la section burundaise d’Interpol en collaboration avec la Pafe (Police de l’air, des frontières et des étrangers) arrêtait un autre ressortissant nigérian qui avait dissimulé dans une doublure de ses sacs de voyage environ 3 kg d’une poudre blanchâtre…
<doc7783|left>La police a signalé qu’il fallait une certaine expertise pour déterminer la nature de cette drogue, avant que le Nigérian révèle qu’il s’agit de la cocaïne. Même {modus operandi} que [ses compatriotes arrêtés mardi->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article5335] : ce troisième nigérian répondant au nom d’Oscar Onwuka se faisait lui aussi passer pour un commerçant. Sauf que l’un de ses sacs, le même modèle que ceux de ses deux concitoyens, avait une doublure bizarrement rembourrée qui a attiré l’œil des contrôleurs de la Pafe …
Héroïne hier, cocaïne aujourd’hui : est-ce que le Burundi n’est pas finalement une plaque tournante du trafic de drogue ? Non, répond le porte-parole de la police burundaise, Elie Bizindavyi "On s’emploie à tout faire pour démanteler ce réseau avec l’aide d’Interpol que nous saluons afin de rester à l’abri de ce commerce international", promet-il tout en indiquant, carte géographique mondiale à l’appui, que le Burundi n’était pas sur le réseau du trafic de drogue : "Nous étions habitué au cannabis local. Ces narcotrafiquants seraient en train de chercher d’autres voies en passant par notre pays, croyant que la police burundaise n’est pas vigilante."
Et la justice burundaise s’est déjà saisie de cette affaire. La police est en train de faire des enquêtes pour rechercher des complices de ces ressortissants nigérians. Ils sont entrés au Burundi à partir du 9 avril 2013. "D’habitude, ils n’opèrent pas seuls", a fait savoir le porte-parole de la police burundaise.
Qu’en est-il de la brigade canine, alors que tous ses chiens sont morts ? Tout ce qu’on a fait, explique le commissaire Elie Bizindavyi, c’est sans intervention des chiens policiers : "Il y a d’autres techniques pour arrêter les narcotrafiquants mais il nous faut des moyens que ce soient ces chiens policiers ou tout autre outil pour être plus efficace", reconnaît le porte-parole de la police burundaise.
Qui n’a pas voulu faire d’autres commentaires sur ces chiens policiers.