« Dans son état actuel, le nouveau projet de loi régissant la presse au Burundi abat les piliers de la profession d’informer et de la liberté de la presse. » Le Mouvement de rassemblement pour la réhabilitation du citoyen (MRC) l’a annoncé dans un communiqué de presse, ce 6 avril.
<doc7698|right>Alors que dans l’exposé des motifs, poursuit le MRC, ce projet de loi vise à rencontrer les préoccupations des journalistes qui subissent des peines privatives de liberté dans l’exercice de leurs fonctions, le texte voté par l’Assemblée nationale va à l’encontre de cet objectif. Notamment en termes de restriction au droit à la protection des sources, au droit de diffuser certaines informations sous divers prétextes, de tracasseries et amendes transactionnelles disproportionnées et exorbitantes infligées aux organes de presse et d’ingérence dans le fonctionnement de ces organes de presse en leur imposant le grade de recrutement des journalistes.
Pour tous ces motifs, le parti MRC-Rurenzangemero demande au Sénat et au Président de la République de rétablir les droits bafoués, tels qu’ils avaient fait l’objet du consensus dans la commission saisie au fond de l’Assemblée nationale. Il recommande qu’à l’avenir l’Assemblée nationale prenne l’habitude de requérir le consensus auprès de tous les concernés.