Des Burundais, surtout de la diaspora, se sont regroupés en un collectif des survivants et victimes de ce qu’ils qualifient de génocide des Hutu de 1972. Objectif : recouvrer leur dignité et demander justice pour les leurs.
« Nous sommes « Le Collectif des Survivants et Victimes du Génocide des Hutu avant et après 1972. Nous ne parlons que de ce qui nous concerne personnellement et qui nous a touché dans nos tripes », annonce d’emblée Dr Amédée Nkeshimana. Eminent ophtalmologue à Charleroi, en Belgique, cet orphelin de 1972 est le coordinateur de ce collectif pour l’Europe. « Le génocide des Hutu, premier génocide de la sous-région, fut planifié par l’Etat et les victimes furent spoliées. Nous exigeons la poursuite des bourreaux et des planificateurs. » « Sortir nos parents de cette indignité, c’est nous laver personnellement de cette indignité d’être un Mumenja, car les enfants de Bamenja le sont également et il en sera de même de leurs petits-enfants. Je ne connais pas un Tutsi qui ait été frappé d’une telle indignité. »
A propos des Tutsi, le Dr Amédée Nkeshimana indique qu’en 1972, ils n’ont jamais été inquiétés de leur sort tout comme ils n’ont jamais été personnellement dérangés : « Je ne vais pas exprimer la douleur des Tutsi à leur place, d’autant plus que le président Micombero, autoproclamé leader et protecteur des Tutsi, victimes, d’après lui, du génocide, a organisé la répression. Il a spolié des milliers de familles de Bamenja et a indemnisé toutes les familles victimes. »
Justice pour les Bamenja
Plus de quatre décennies plus tard, poursuit-il, les fils des Bamenja se démènent toujours pour faire connaître et reconnaître leurs souffrances. « Mon père gît quelque part dans une fosse commune, s’il n’a pas été dévoré par des fauves. Micombero, son gouvernement et son parti Uprona ont affirmé avoir réservé une sépulture digne aux victimes tutsi», dit-il. Le collectif prévoit ainsi de porter plainte contre leurs bourreaux devant les juridictions internationales ou devant celles des pays dont ils sont citoyens. Car la justice burundaise n’a jamais voulu s’en occuper. « Il faut que les gens se désolidarisent des coupables. Nous n’avons rien contre les Tutsi, nous voulons seulement la justice… Ma vengeance est le seul fait d’être survivant, 40 ans plus tard, et d’en parler, ce que les bourreaux n’ont jamais prévu », précise Dr Amédée Nkeshimana.
Faire reconnaître le génocide des Hutus de 1972…
Le collectif veut organiser une campagne mondiale « Briser le silence ». Il collecte des témoignages vécus un peu partout dans le pays. Pour Dr Nkeshimana, les écrits des experts contiennent souvent des témoignages mensongers des bourreaux. Il déclare que beaucoup de personnes ont relaté au collectif des histoires toutes aussi horribles, survenues dans toutes les régions de notre pays.
En mai 2014, poursuit-il, a été organisée, à Montréal au Canada, la 1ère conférence internationale de la diaspora hutu. « Il s’y trouve un monument du génocide arménien, une pierre sur laquelle figurent les victimes des différents génocides, dont les Hutu du Burundi. » Avant d’ajouter que le collectif a lui aussi le projet de construire un monument des victimes hutu au Burundi, dont l’inauguration est prévue en 2022, pour le 50ème anniversaire du génocide des Hutu de 1972. En mai 2015, ajoute-t-il, nous comptons nous rendre à New York pour demander que l’ONU reconnaisse officiellement le génocide des Hutu de 1972. Normalement, indique Dr Nkeshimana, c’est le pays qui le propose, mais comme c’est lui qui a préparé ce génocide, nous sommes en train de rassembler les 5.000 signatures exigées pour une telle action.
« Les Hutu ne sont pas les seules victimes… »
« Les objectifs de l’association sont égocentriques. Eux seuls sont les victimes, les autres non !», indique Aloys Batungwanayo, président de l’Association pour la Mémoire et la Protection de l’Humanité contre les Crimes Internationaux (AMEPCI Gira Ubuntu). C’est une colère compréhensive, explique-t-il, vu que l’Etat a été très actif en 1972, et qu’il a traité les rescapés de renégats, Abamenja. Pourtant, conseille-t-il, il faut les amener à discuter avec les autres qui ont également souffert.
L’AMEPCI, indique M. Batungwnayo, met au centre les victimes sans les identifier à leur ethnie. « Je demanderais à ce collectif de comprendre la notion de victime et d’accepter l’histoire du Burundi et sa réalité, ils comprendront ainsi que les victimes ne sont pas seulement des Hutu, même en 1972. »
ndabasavye nimba muri abahutu canke abatutsi jewe ndi umwe muri mwebwe mugabo raba imisi aho igeze ubu sigihe co kuraba inyuma abadukuririra ivyo bokoze nubu biraducanganirira ntidutahuraneza ivyabaye naburya tutabibonye canke tutari bwatahure ivyuburundi. ubu rero hageze ah0 dufata ingingingo kuko turageze kuzifata rero ntunzanire ngo ahahutu bapfuye canke abatutsi ubu inconzi nuko nimba ariumuhutu yishe umututsi bizomukorako come nimba ari umututsi yishe umuhutu ivyo bizomuhitana kugatewe kiwe . natwe abababishaka canke abavyifuza ingo twubake igihuguhgu ibindi bizotora inyishu kuko meme le les nazi desregimes fascichistes bariko barafatwa hahezer des années et des années.
Uracari mu minago basi nko mmu mutwe wawe. none wewe uzokwikosora gute muri kazoza utarabiye ku makosa wakoze muri kahise ?
Admettons qu’il y aurait eu une rébellion hutue dans le sud du Burundi, est-ce que cela justifierait l’assassinat des milliers de Hutu par l’armée tutsi à travers tout le pays et même dans les coins les plus éloignés de ces combat. Si c’était pour mater cette rébellion ils se seraient limités au sud où il y avait des combats. Si on compare le nombre de victimes Tutsi de ces soient disant rebelles Hutu, je crois que nous serions tous d’accord que ce n’était qu’un alibi pour éliminer les hutu. Il y a qu’à voir le nombre d’orphelins hutu de ces horreurs pour en déduire le tort causé à des milliers de Hutu innocents. En plus, tout cela au vu et su de ces gens qui se disent « abashingantahe »
J’ai de la compassion pour les orphelins de 1972. Je suis Tutsi et j’ ai souffert psychologiquement de la mort injustifiée, à mon avis, de quelques uns de mes anciens enseignants hutu suite aux troubles de 1972. Mais je déplore le mensonge toujours mis à l’ honneur par ceux qui défendent les orphelins du « génocide hutu de 1972″. Ils font semblant d’ ignorer que Dieu existe et que tant que le mensonge sera mis en avant dans cette affaire, il ne sert à rien de crier au secours. Des affirmations comme: les Tutsi n’ ont jamais été inquiétés en 1972, le génocide contre les hutu avait été programmé par le pouvoir, etc.. »..ne font que décrédibiliser les revendications de ces orphelins hutu de 1972. Vous êtes victimes, oui , mais craignez votre Dieu, car aucune vérité n’ est cachée devant sa face. Ne tombez pas dans le piège du pouvoir CNDD FDD actuel qui est décrié par la grande majorité de Barundi, hutu et Tutsi confondus, et qui imagine que la résurrection du péril Tutsi servirait à unir tous les Bahutu et sauver le régime actuel de sa chute imminente.
J’ai de la compassion pour les orphelins de 1972. je suis Tutsi et j’ ai souffert psychologiquement de la mort injustifiée de mes anciens enseignants hutu suite aux troubles de 1972. Mais je déplore le mensonge toujours mis à l’ honneur par ceux qui défendent les orphelins du « génocide hutu de 1972″. Ils font semblant d’ ignorer que Dieu existe et que tant que le mensonge sera mis en avant dans cette affaire, il ne sert à rien de crier au secours. Des affirmations comme: les Tutsi n’ ont jamais été inquiétés en 1972, le génocide contre les hutu avait été programmé par le pouvoir, etc.. »..ne font que décrédibiliser les revendications de ces orphelins hutu de 1972. Vous êtes victimes, oui , mais craignez votre Dieu, car aucune vérité n’ est cachée devant sa face.
Verite pour soulager une partie de la population, c’est quel genre de droit? Dans un passe recent, Monseigneur Ntamwana (un des victimes de 1972 aussi) avait deja dit qu’ au depart, les victimes etaient effectivement tutsis; mais par apres des hutus. J’ajoute en grand nombre peut-etre. Quelqu’un peut m’aider a comprendre en termes de droit: un pere, paysan tutsi de Vyanda fut tue en 1972 par des rebelles hutus; un autre pere, ministre d’alors fut egalement tue en 1972 par l’armee(genocide des tutsis puis des hutus en 1972). L’orphelin tutsi lui fera l’ecole primaire et ira a l’armee come homme de troupe. L’orphelin hutu lui ira au Zaire, pour revenir comme mecanicien. Les deux ont le meme age:55 ans. Qui est victime plus que l’autre devant la loi?
@ Citoyen V
« J’ajoute en grand nombre peut-etre. »
Essaie d’être un peu plus précis! Dans un rapport de 1 pour 100? Pour 1000? Pour 10000? Pour 100000? Pour 1million?
Je n’aime pas ce calcul macabre, mais le flou artistique entretenu autour de ces événements n’arrange pas les choses!
Je sais qu’au proche orient lorsqu’un israélien est tué, c’est 30 palestiniens qui doivent l’être en compensation! Je crois que c’est la même logique qui a sévi dans notre république d’après l’indépendance!
Peut-être pas mécanicien, car les Ndadaye et les Ntibantunganya sont détenteurs des licences, et il y en a qui n’ont pas fuits, et qui sont Président de la République aujourd’hui. Mon père était tutsi et fût tué en 1972, où est-ce que tu le mets ? Dans le génocide des hutus ou des tutsis ? VOILÀ pourquoi on tue encore au Burundi, il faut mettre un nom et un visage, et non des éthnies, peut-être que les victimes vont parler
Citoyen v ,
Parce que vous n’avez pas compris que le tutsi est resté chez lui alors que le hutu a connu la vie difficile de l expatrié?
,
@Monsieur Amédée NKESHIMANA,
En 1972, j’avais exactement 11 ans. J’ai vu de mes propres yeux l’horreur qui a commencé essentiellement au sud du pays, un maudit soir du 29 Avril 1972 que je ne suis pas prêt d’oublier. Cette nuit-là, mon père, âgé d’une trentaine d’années seulement, a été égorgé comme un mouton. Dans cette nuit des milliers de maisons ont été brulées dans ma région, des centaines de troupeaux (notre seule richesse à l’époque car c’est cela qui nous permettait entre autre d’aller à l’école) ont été tués à la lance ou à la machette… ! Durant la semaine qui a suivi i.e. du 30 Avril au 7 mai 1972, j’ai perdu au total une cinquantaine de proches dont des cousins dans la fleur de leur âge… !!! Ma grand-mère se suicida car ne comprenant pas l’horreur qui venait de s’abattre sur ses enfants et petits-enfants. Par chance j’ai survécu aux coups de machettes de ceux qu’on appelait alors les Mayi Mulele avant de comprendre dans la semaine du 1er Mai 1972 qu’il s’agissait en fait d’une bande de Hutus souvent drogués et organisés en bandes de criminels et de tueurs sans foi ni loi, en bandes d’égorgeurs d’innocents pour la simple raison qu’ils appartenaient à l’ethnie Tutsi…. !
Mes 2 grands-frères n’eurent pas la même chance. Ils furent « machettés » et leur corps jetés dans la rivière Murembwe –dit-on) quelque part à Rumonge. Ma mère en garde un chagrin qui ne la quittera jamais mais heureusement j’ai survécu et je peux la consoler même à distance très souvent car je ne vis plus au Burundi depuis plusieurs dizaines d’années ! Adolescent, j’ai donc vu et vécu l’horreur. J’ai vu le cadavre de mon père, égorgé avec un crâne fracassé par de gros cailloux… ! Ces images qui, souvent reviennent hanter ma mémoire, resteront gravées en moi à jamais, je crois. Je ne vais pas tout raconter ici de peur de heurter les émotions des internautes qui se servent de ce magnifique forum que Mr KABURAHE a inventé pour nous permettre de nos exprimer.
Malgré tout cela, j’ai essayé de tourner la page. Je n’en veux à personne. J’ai sûrement pardonné mais je n’ai rien oublié et croyez-moi, le tribalisme Hutu-Tutsi ne fait pas partie de ma philosophie de vie. Je ne crois pas non plus que le tribalisme Hutu-Tutsi soit problème de développement de notre pays. Le problème du Burundi c’est le mauvais leadership, des dirigeants sans vision, corrompus et qui continuent de massacrer les leurs peu importe l’ethnie à laquelle ils appartiennent. Ce qui s’est passé à Cibitoke très récemment, ce qui s’est passé de 2010 à 2011 où des centaines de militants Hutus du PALIPEHUTU FNL pourchassés et massivement tués jusque dans leur dernier retranchement par les éléments du parti au pouvoir, montre à suffisance que le tribalisme ce n’est pas le problème du Burundi.
Quant à vous, Mr NKESHIMANA, parlez plutôt des victimes de 1972 car ce ne sont pas seulement les Hutus qui ont été massivement massacrés mais comme vous le savez très bien, même si vous n’en dites pas un mot, des milliers de Tutsis ont été ciblés et éliminés de façon méthodique, organisée par des Hutus essentiellement entre le 29 avril et le 7 mai 1972… !
Pour conclure ce n’est pas en retournant dans notre passé qui ne passera jamais (j’en sais quelque chose) que nous allons résoudre nos problèmes. Nous irons de l’avant avec une justice indépendante, une justice forte qui fait son travail pour tous. Nous irons de l’avant avec des leaders politiques compétents, avec un sens poussé de l’Etat, des dirigeants politiques redevables au peuple burundais et capables de proposer au pays un projet de société permettant au Burundi de relever la tête et d’avancer sur le chemin du développement pour tous, Hutus, Tutsis et Twa, sans exception aucune. Le passé est passé. Malheureusement on ne va plus rien y faire à part susciter des rancœurs et des souvenirs haineux inutilement dans les têtes des Burundais surtout sa jeunesse qui veut qu’on lui serve autre chose de mieux (éducation, emploi, nouvelles technologies de l’information etc..) que le passé qui ne l’intéresse pas énormément, à mon humble avis.
Mr Nkeshimana
Dire que aucun tutsi n a été inquiété en 1972 par le régime Micombero est simplement un grand mensonge. Avec de tels manquements à la vérité on ne peut rien construire. Revisiter l histoire nous permettrait de bien vivre le présent et l avenir. Mr Nkeshimana vous avez peut être 50 ans et prq aujourd’hui? Des hutu devenus orphelins en 1972 il y en des milliers, pourquoi ce silence même quand ils sont dirigeants. Une conférence sur 1972 au Burundi il en faut pour que chacun dise sa vérité. Des responsabilités doivent être dégagées.
.
de la
de
Mr RUGOHE JEAN LOUIS, vous pensez que vous trompez qui?? Nous sommes des burundais tous et nous connaissons bien notre histoire malgre la falification de l’histoire écrit par Mr Mworoha. Alors, à vrais dire vous mentez à qui?? Donnez nous une liste de dix personnes Tutsi et noms et prénoms que vous ditez morts en 1972?? Arrêtez d’inventer des histoires?? et parle n’importe quoi?? Histoire des attaques de rumonge est invention et va demande l’historien Mworoha et les autres que tu connais, puis tu vas pouvoir te rétracter et ça va aussi t’aider à n’est pas dire n’importe sur nous les victimes. comprens bien l’histoire comme tu veux mais ce que Dr Amedée a dit, est vraie et juste.Nous sommes encore les témoins vivants qui peuvent témoigner ce que nous avons vécu preuves à l’appuis, demanderais le moi et je veux te donner mon témoignage.
@ Kaganji.
Va à Rumonge et à Vyanda Monsieur, interroge les Hutu de là et demande leur très honnêtement ce qui s’est passé dans la nuit du 29 avril et reviens pour t’excuser auprès de Jean-Louis Rugohe qui a souffert comme toi. Je ne suis pas de la région mais j’ai eu un témoignage poignant d’un rescapé qui m’a raconté son calvaire et qui a vu des hutu éventrer une dame enceinte et faire manger le fœtus au père. C’est te dire que le génocide n’est pas une question de nombre seulement, mais d’esprit. Cela étant, ne demande pas au gens d’avoir de la compassion pour vous alors que vous n’en avez pas pour d’autres. Jean-Louis a parlé très poliment, il n’a pas besoin d’être traité de menteur. Au finish je me demande pourquoi après 10 ans au pouvoir, les victimes de 1972 n’aient rien fait pour se faire justice! Vous avez eu peur de quoi?
Mr Jean pierre,
c’est vrai qu’il ya eu des tutsi tués au Sud en 1972. Mais ces tutsis ‘etaient considérés par Micomberro et sa clique comme imperekeza qu’il fallait scrifier pour justifier leur plan macrabre. c’est ainsi qu’ils corrompus ces pauvres hutus du sud en les achetant de la drogue, alckohol,…. Est-ce sais -tu au moins que Simbanaiye Arthémon était sur le lieu le jour du déclanchement ? Pourqoui n’a t’il été inqiuété ou tué ?
Ewe aba DD ga yemwe ntaco batazotuzanira… None kuzura akaboze niko kubaka igihugu ?
Ngabo baraje bubakiye inzu umwami kazi, ngabo baraje bobgeye kugira abaganwa abategetsi
Ngo ingoma zuburundi bazimenyekanishije.
none aho umurundi aciye ku isi bamubonamo umutimbo ….
None ngo reka tuzure akaboze …. Birababaje !
ariko nawe mutetsi urabuze ivyo wandika. None kubakira inzu umwamikazi, kugira abaganwa abategetsi canke kumenyekanisha ingoma zuburundi namakosa?! Jewe sindabibona uko ahubwo nibazako na twese twobishigikira kuko mubacinyijwe nintwaro zahise abaganwa barimwo.
Batungwanayo n’est pas sincere.
Il n’a qu’a sortir des communiques chaque 21 du moins pour montrer que les PA amasekanya et autres AC sont dans le faux. Sinon comment comprendre son acharnement contre certains et compatir contre d’autres victimes?
Birababaje kubona hari umuntu azi gusoma no kwandika, aciyumvira ko ingorane ihanze abarundi ari ubudasa mu bwoko bwabo! Ndemeza ntakekeranya ko ata nama abatutsi bagize kugira batume Micombero kwica abahutu! Ni naco kimwe, nokwemeza ko atari abahutu bose bagize inama yokwica abatusi ngo nuko Ndadaye apfuye! Abafashe iya mbere mugukora iryo bara mu biringo bitandukanye, nta bundi bwoko bafise atari ubw’abicanyi. Kandi bategerezwa kubihanirwa ku gatwe kabo. Ntihenze, umengo uwo muganga Amedée, iyo ngorane barayisangiye na Nkurunziza. Ndifatanije nabo muri ako gahinda barimwo, nibigumye,abashengeye Imana ibakire mu bwami bwaayo, abasigaye nabo barabe ineza ya kazoza. Ariko mu myaka cumi Peter amaze atwara, iyo hajamwo ugushaka kutinyegeza inyuma y’ibindi, ico kibazo co kumenya ukuri,(ubutungane ) no kunywanisha abarundi, kiba kimaze gutera intambwe.Turindire ukuri kuzova muri CVR,hanyuma ishirahamwe iri canke irindi, rizoheza riyunganire canke riyihinyuze, ubundi bwo umuntu yohava yibaza ko hari imvo za politike zinyegeje inyuma y’izo shirahamwe, naburya twegereje ibihe vy’amatora!! Ingorane zihanze abarundi ni ubukene bwokora amakara bugata kandi kuri bose, budacaguye umuhutu canke umututsi! Iyo haduze ibiciro, ntibadugiriza bamwe ngo bareke abandi! Iyo habaye delestage electrique ifata ubwoko bwose buba muri ako gace, n’ibindi n’ibindi!
la vie d’une personne est à respecter , personne n’a le droit de tuer que ça soit un hutu ou un tutsi . et personne n’a le droit de tuer que ça soit l’etat ou un groupe rebelle ou un un simple citoyen
Tous les orphelins de 1972 :Il faut savoir et connaitre qu’en 1972 ,ce sont des Hutus en qualité et en quantité qui sont tués par l’Etat de Micombero.Les Tutsis qui sont tués en 1972 venaient du Nord par des Officiers Militaires du Sud.Je sais que la vérité va blesser certains,mais il faut vivre la vérité .Les rebelles sont des rebelles.L’Etat doit gérer toujours leurs citoyens
« Tous les orphelins de 1972 sont hutus », vous dites, les orphelins tutsi eux sont du Nord. Erreur sinon mensonge: La rebellion hutue a attaque Kabezi, Minago, Rumonge, Vyanda, Kigwena, Nyanza-lac, Mabanda et Vugizo. Ces rebelles ne tuaient que des tutsis, peu importe leur origine regional.
La logique de la vengeance dont prone le Dr. Amedee: que des victimes du genocide tutsi en 1972 existent n’est pas notre probleme, le droit doit uniquement etre pour les hutus!!! La repression faite par Micomberero etait d’ une barbarie sans nom; mais que se passe t-il aujourd’hui? Apres repression, les deputes, le PG, les porte-paroles (tous) felicitent « un excellent travail » fait par l’armee, la police et la population (entendez la milice Imbonerakure). Dr, va i buzimu uje i buntu, rwanira aba victimes bose kuko n’abana b’uburundi bishwe. Arya maraso yacafuje uburundi, n’ubu urabona ko umenga twararozwe….
A ceux qui essayent de justifier le Génocide des Hutu de 1972! Honte à vous!Quand bien même une très petite une très très petite minorité aurait commencé une révolté,cela devrait justifier ce qui s’est passé? Allez-vous nous dire que les garçons en bas âge que l’on venait chercher dans les écoles ,les maisons, pour être conduits vers la mort avaient fait quelque chose? Tout homme Hutu à cet époque était en danger, et on visait les intellectuels, les commerçants, tout Hutu qui pouvait être riche,des hommes d’Eglise,raison pour laquelle il est difficile de trouver, aujourd’hui des intellectuels âgés au Burundi,parce que la plupart a été tué en 72 et même après. Je ne le dirai jamais assez: au contraire du Rwanda où les Tutsi ont été très persécutés, au Burundi,ce sont les Hutu qui ont beaucoup perdu. Je ne vous parlerai même pas des maisons volées, justement, lorsque les Hutu ont été chassés à partir de 72. Alors mes chers, réfléchissez à deux fois avant de parler, parce que si je venais vous dire que les Tutsi qui sont morts en 93 l’ont mérité, vous me prendriez pour un fou,donc arrêtez de remuer le couteau dans la plaie en disant que le Génocide de 72 est justifié! Que le Génocide des Hutu de 72 soit reconnu et c’est tout!
Dites-moi chers compatriotes, est-ce que vous pensez en un seul instant qu’un hutu ou un tutsi pourra un jour avoir gain de cause en portant la parole d’une seule partie des vicitimes des crimes du passé? Réflechissons et changeaons de stratégie de plaidoyer .
Salut à Docteur Nkeshimana Amedée.
Pr G.K.
@À Madame Kazoviyo : toujours là pour défendre les vôtres mais jamais les autres. Lorsque les vôtres se rassemblent chaque 21 du mois réclamant le génocide des Tutsi,vous les critiquez aussi? Deux poids deux mesures chère Madame.
Cher Vincent bonjour! Personne n’empêche personne à faire son plaidoyer! Vas-y si tu trouves qu’en défendant ton ethnie tu pourras réussir. Je ne fais qu’inviter à la réflexion tous ceux qui peuvent faire cet exercice en ce moment.
Sinon, en tant burundaise, toutes les victimes sont les miennes, elles ont toutes des droits que je défends, même leurs bourreaux imagine-toi : ils ont le droit à une justice équitable.
Pr GK
Mme kazoviyo
Sur ce blog si j ai bien compris vous êtes politologue . 1972 fut pour les Burundais surtout hutu une année de l horreur. Pourquoi ne pas faire une conférence pendant laquelle on parlerait des problèmes de ce moment dece qu a été la crise ,les remèdes à apporter si la situation se représente, degager les responsabilités. Pourquoi on ne le fait pas?
Madame La Professeure,
J’ai présenté le plaidoyer de la victime que je suis, et j’ignore si vous en êtes une.
Je ne suis pas un analyste et je vous dis que je n’ai fais aucune recherche pour connaître
ce que j’ai vécu en tant que victime, qui ne fait rien d’autre qu’exprimer son vécu et qui n’attend rien d’autre,
à part que justice soit faite. Je vis depuis plus de quatre décennies l’indignité d’un fils d’Umumenja qui a frappé mon père et qui frappera toute sa descendance. Cela est le lot des Hutus du Burundi, et je ne connais pas un seul Tutsi qui ait été frappé.
Si vous souhaitez me connaître mieux, mon témoignage en Kirundi est public sur http://www.genocidehutu1972.org: « Ivyashikiye Amedi Nkeshimana ».
Si vous pensez que cette cause est juste, aidez-nous à construire le mémorial pour nos morts afin de les sortir de l’indignité des fosses communes et venez avec nous à New York où nous irons demander la reconnaissance officielle de ce Génocide les 1er 2 mai 2015.
Il n’est jamais tard pour bien faire.
Avec toute ma considération distinguée.
Dr A. Nkeshimana
Certes le pourcentage des hutu tués en 1972 est supérieur à celui des tutsi tués à la même époque. Celui qui veut que le Burundi s’en sorte ne devrait pas militer pour une partie des morts seulement. Si non, le Burundi ne s’en sortira jamais !
Aloys nareke kwizimagiza. ‘ »il faut les amener à discuter avec les autres qui ont souffert ». Ivyo bisobanura iki ? Nimba hariho abatutsi bapfuye bica bisobanura ko ata génocide yabaye ? Ahoho na bamwe bavuga génocide ya 93 nibace babireka kuko mu ntambara zakurukiye urupfu rwa Ndadaye hapfuye abhutu benshi gusumba n’abatutsi.
Je ne soutiens pas l’idée de BATUNGWANAYO de l’AMPECI. Au fait il s’agit de deux projets distincts. Le Docteur et son équipe travaillent sur le génocide commis par le pouvoir MICOMBERO et dont les Hutu ont été victimes. Donc il travaille sur un sujet très restreint » Génocide commis par le Pouvoir Micombero sur les Hutu » comme AC- Génocide Cirimoso travaille sur le projet » Génocide commis par le pouvoir FRODEBU sur les tutsi »; tandis que BARUTWANAYO a un autre projet très vaste portant sur tous les victimes de toutes les époques sans distinction aucune. Donc il peut y avoir cohabitation des deux projets, voir même une certaine complémentarité. Mr BATUNGWANAYO , il faut bien voir si vos attaques ne sont pas gratuites. Travaillez sur votre projet et laisser les autres traivailler sur les leurs.
Amahoro aragoye kuboneka mu Burundi mugihe:
1) Abarenganijwe batarenganurwa.
2) Umwe wese yiyugaranira mu bubabare bwiwe akirengagiza ukuri akubona. Aba hutu barishwe, bicwa n’ubutegetsi bwari kubakingira. Ariko kandi tuze twemera ko n’abatutsi bwishwe nakagwi kaba hutu. L’ampleur ntingana mais abapfa barapfuye. Ubutegetsi bw’abatutsi ntibwarenganuye « abamenja ». Ariko kandi muri izo 4 décennies Dr Amédée avuga abo biswe abamenja canke abana babo bamaze 10 ans kubutegetsi ariko ntaco bakuze. Ese abarundi twokwiga intambwe yo kumenya ukuri kandi tukakwemera.
cher mami,
pourquoi pas un genocide prepare par une partie de la population et une repression par le gournement? bivana naho uhagaze!
merci.
@pat
« pourquoi pas un genocide prepare par une partie de la population et une repression par le gournement? bivana naho uhagaze!
merci »
Il t’arrive de comparer les moyens dont dispose l’Etat et ceux que peut se procurer un groupe rebelle, à moins que ce dernier soit armé par un autre Etat? Revois ta définition du mot génocide! Cela te fera du bien!!!
Mais les accords d’Arusha ont prevu la CVR pour chercher la verite, et une cour speciale s’il s’avere qu’il y a des crimes imprescriptibles commises et ce depuis 1962. Pas de limite dans le temps et l’espace comme dirait l’autre. Mais l’application de ces accords semble n’etre plus a l’ordre du jour.
Dans tous les cas, les demi-verites ne font qu’attiser la haine, de mon cote je dis que Dieu ait l’ame du pere du Dr. Nkeshimana, les tutsis mort en 1972 a cause de leur ethnie, et de tous les hutus et tutsis massacres innocemment depuis 1965 jusqu’aujourd’hui. Que Dieu nous guide, et surtout nous aide a decouvrir la verite, rendre justice aux victimes innoncentes, surtout que cela n’arrive plus jamais dans notre pays.
Quant a une justice selective, ou une reconnaissance selective et j’en passe, que Dieu nous en garde egalement.
@ Dr. Nkeshimana, juste pour te rappeller qu’entre autres les missions de la nouvelle CVR, le pouvoir actuel nous a impose ‘le pardon sans une justice’. A voir votre organisation, il y a une soif de justice, cela me reconforte et me donne espoir, que la verite, rien que la verite, et toute la verite finira par eclater au grand jour. Alors, je vous encourage dans votre, ‘CAR’ je sais pertinemment qu’il n’aura pas de verite version hutue, mais l’UNIQUE verite va eclater si votre demande aboutit a l’ONU. Cette enquete de l’ONU sera faite par des gens neutres, qui ne sont ni hutu, tutsi, UPRONA, DD, FNL etc…
Peace out!
Mais ces enquêtes seront faites où ? Avec quelles sources ? Quels livres ou quels médias ? Le pouvoir en place ou futur (certainement hutu) ne va-t-il pas influencer ou orienter les témoins ? Cette enquête sera-t-elle acceptée par le peuple burundais et servira-t-elle à la réconciliation ? Il y a déjà une enquête de l’ONU sur les massacres de 1994 contre les tutsi, elle est aux oubliettes dans les tiroirs des bureaux à New York, peut-être que ça peut donner une leçon à certains avant d’entammer leur combat. Oui, il y a eu un Génocide des hutus en 1972, point à la ligne. Mais la suite dépend de l’état du coeur.
Mon Cher ami Murundi, l’ONU connait cette verite et cette verite est reste cache toujours dans les tiroirs. Pourquoi? Tu comprendras que cette Genocide de 72, il y a des pays occidentaux qui etaient impliques, des puissances. Et alors, est-ce que tu penses que l’ONU va toucher a ce dossier ? Niyo kuryanisha abanya Africa gusa. Diviser pour regner. C’est meme ce qui se passé, cette ONU qui a envoye un camion rempli de armes au Nigeria pour BOKO Halam, cette ONU qui a aide FPL pour prendre le pouvoir au Rwanda pour declencher le Genocide, cette ONU qui cache le dossier de Genocide du Congo et qui ne veut pas le publier. Abarundi twari dukwiye kwisuganya twebewe nyene turondere ukwo kuri nayo la communaute Internationale ntaco izodufasha.
Sha pepe, uvuga vyo n’uko ubwira intumva!
Je suis d’accord avec l’idée de Batungwanayo mais je voudrais qu’il fasse la différence entre un génocide organisé par l’état et les massacres perpetrés par un groupe de rebelle. Il faut assumer et accepter que la vérité soit dite telle qu’elle est et éviter de faire l’amalgame. Ico ni co catumye hama haba confusion mu barundi ntihigere hamenyekana ivyabaye réellement. J’ai le sentiment aussi que les deux associations n’ont aucune limite pour se completer et travailler en sinergie.
Quelques ministres hutus membres du gouvernement organise une rebellion pour tuer des tutsis (tout en restant ministres, ils le font au nom de la politique ethnisante, mais mandates par personne), l’etat intervient d’une maniere la plus brutale du monde en reprimant, tout en emportant des hutus innocents. Manquement de l’etat: ne pas savoir prevenir et proteger tout le peuple burundais des effets d’une rebellion hutue en 1972, qui emporta des milliers de tutsis. Le meme etat ne saura pas distinguer les hutus rebelles des hutus loyaux, alors que c’etait possible. Il tua plutot. Dans les deux cas, l’etat n’a pas de responsabilite vraiment?? Votre raisonnement n’est-il pas si proche de la CNTB, qui fait uniquement justice aux hutus rapatries?