Pour Pierre Buyoya , le premier signataire de l’Accord d’Arusha au nom du gouvernement burundais, les textes légaux doivent être respectés. Sinon, il estime qu’il y a la possibilité de retourner dans la guerre. Selon M. Buyoya, il faut éviter au pays de sauter dans l’inconnu.
Quel commentaire faites- vous de la polémique autour du troisième mandat de Pierre Nkurunziza ?
Le 28 août 2000, j’ai été le premier à apposer ma signature à l’Accord d’Arusha. A l’époque, j’ai posé ce geste au nom du gouvernement burundais. Que les gens ne se perdent pas dans des discussions inutiles.
Sur la question de mandat, cet Accord est clair. L’article 7 alinéa 3 est extrêmement clair. Selon cette disposition, le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. De plus, l’article 96 de la Constitution émanant du même Accord stipule que le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Il faut lire cet article parallèlement avec l’article 302. Il indique qu’à titre exceptionnel, le président de la République de la période post-transition est élu par l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès à la majorité des deux tiers des membres.
Une certaine opinion entretient une confusion sur le nombre de mandat et le mode d’élection. Qu’en dites-vous ?
Il n’y a pas de débat. Les textes sont clairs. Quel que soit le mode d’élection, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels. C’est écrit noir sur blanc à la page 35 de cet Accord.
L’exception a porté sur le mode d’élection du président de la République post-transition parce que les négociateurs ont estimé qu’il ne fallait pas fatiguer la population avec des discours politiques de campagne. Elle était encore sous le choc de la guerre.
Selon vous, que cache cette attitude de vouloir transgresser la loi ?
Je ne saurai pas le dire. En politique, il y a beaucoup d’ambitions et de pression. Des gens peuvent avoir des raisons pour justifier ceci et cela. Au Burundi comme ailleurs, c’est le même phénomène.
Toutefois, il y a un moment d’exprimer une volonté, d’écouter les gens, d’analyser les positions des uns et des autres, d’apprécier les dangers qu’on court et de prendre les bonnes décisions.
La Cour constitutionnelle reste le dernier recours pour lever les équivoques. Pensez-vous qu’elle soit à la hauteur ?
Le problème tel qu’il est posé aujourd’hui, a cessé d’être juridique, il est politique. Nous avons un président de la République élu, ceux du Sénat et de l’Assemblée nationale. Ils ont l’autorité. C’est dans de pareilles circonstances que ces institutions doivent faire preuve de maturité politique et prendre des décisions qui s’imposent. J’insiste, le problème est politique. Il doit été réglé politiquement.
Puisque les positions sont tranchées, qui doit jouer la médiation ?
Chaque fois que le Burundi avait besoin de médiateurs, il en a trouvé à l’interne comme à l’externe. Cependant, pour ce cas présent, on n’en a pas besoin. L’autorité doit prendre la décision qu’il faut.
Pensez-vous que cette situation peut amener les gens à fuir le pays comme on l’observe ?
La population fuit parce que dit-on, il y a des gens qui leur font peur. En outre, cette situation est ambigüe. On ne voit pas où l’on va.
Cependant, l’autorité ne peut pas l’empêcher de partir. Plutôt, elle doit donner des instructions nécessaires à ceux qui sèment le trouble et arrêter des mesures pour que les gens restent.
Au même moment, on accuse certains éléments des corps de sécurité de distribuer des armes à quelques jeunes affiliés au parti au pouvoir. Qu’en dites-vous ?
Que certains éléments le fassent, c’est possible. Je doute que cela soit la politique du ministère de la Défense nationale ou de la Sécurité.
J’appelle à la responsabilité de ces éléments de la police et de l’armée. Ils sont en train de travailler contre eux-mêmes. Comment est-ce possible d’armer la population et prétendre faire de l’ordre ? Cela peut se retourner contre eux. Ces institutions de défense et de sécurité ont déjà fait leur preuve.
Si Pierre Nkurunziza fonce et force son troisième mandat, quelles peuvent être les conséquences ?
Je risque d’être le prophète de malheur. Nous sommes dans un tournant qu’il faut bien négocier. Le pays peut basculer dans la violence comme il peut avancer. Ainsi, il faut prendre le bon tournant pour longtemps.
On n’a pas le droit de retourner en arrière. C’est un appel que je lance aux autorités. Personne ne devrait prendre la responsabilité de nous faire retourner en arrière.
On court beaucoup de risques. Entre autres, la perte de tous les acquis engrangés depuis 15 ans dont les principes démocratiques. Que personne ne dise que c’est trop tard. Nous sommes à un mois des élections législatives et à deux mois des présidentielles. Il y a toujours lieu de prendre des décisions.
En respectant l’Accord d’Arusha et la Constitution, on aura mis fin aux histoires de coup d’Etat et de rébellion. Le pays sera parti pour la voie de la stabilité une fois pour toutes.
Et si demain vous êtes sollicité pour « redresser » le pays comme ce fut le cas en 1996, êtes-vous prêt à prendre le pouvoir ?
Nous sommes en 2015 et non en 1996. Se trompera celui qui ne tient pas en compte les signes des temps. En politique, les temps changent. On ne peut pas appliquer les yeux fermés les décisions de 1996 en 2015. L’histoire de coup d’Etat appartient au passé. Je le dis sans aucune ambigüité, aujourd’hui, les coups d’Etat ne sont pas une solution.
En 1993, des gens ont tenté de faire un coup d’Etat et le pays est parti pour plus d’une décennie de guerre. C’est un saut dans l’inconnu parce que celui qui le ferait aujourd’hui ne sait pas ce qui pourrait suivre.
Avant que Hosni Moubarak tombe il était populaire et àl’époque il avait gagné les élections avec 94%. La même population qui l’avait voté est la même qu’il a chassé au pouvoir 3 mois après.
Voila la vérité : » En politique, il y a beaucoup d’ambitions et de pressions. Des gens peuvent avoir des raisons pour justifier ceci et cela. Au Burundi comme ailleurs, c’est le même phénomène » . Les Chefs d’Etats sont braves, Ils ont les nerfs solides. Ils subissent beaucoup de pressions (intérieurs et extérieurs).
Personnellement je ne vois pas cette popularité que nous ressasse une certaine opinion. Où sont les réalisations? Détournements? Corruption? Crimes? Populaire ou pas, qu’il se respecte la loi. Nakinjarare ahereze.
Mr le President,
1. Je vais etre respectueusement en desaccord partiel avec vous. Oui la question sous debat a une dimension politique (naturellement!) mais elle est d’abord et avant tout JURIDIQUE (et nous sommes legalistes!).
2. Peu de gens auront en effet remarqué ceci: la machine Nkurunziza a brillamment reussi a persuader le monde entier d’une ambiguïté constitutionnelle sur la question. Et le monde entier l’a cru, à tort, comme nous le prouverons le moment venu.
3. Un message au candidat presumé: nous sommes fin prets a vous affronter JURIDIQUEMENT, et SANS VIOLENCE. Allez-y donc! On vous attend.
Nimurindire congrès national ya Cndd-Fdd ibanze ibe, hanyuma batore uwuzobaserukira mu matora. Batoye Nkurunziza, uwugira kabiri kuri we azoce yegera Opposition, hanyuma ahiganwe na Nkurunziza comme candidat indépendant. C’est sûr et certain, qu’ une partie des mmebres du Cndd-Fdd bomutora ainsi que la majorité y’abanywanyi de l’Opposition évidemment. Mu gihe yotsinda Nkurunziza, yoca ashiraho Gouvernement d’alliance composé par une majorité des partis de l’Opposition et des siens (Cndd-Fdd) bamushigikiye. Ibindi musigeho gusubiza Uburundi mu ntambara ni bibi cane, concentrez-vous sur des stratégies constructives et non auto-destructives. Ico ni iciyumviro n’abandi barashobora gutanga ibindi vyiyumviro vyabo. Je salue aussi ici, cette vision écalirée de l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya.
Gutora Nkurunziza comme candidat ntibirekuwe kandi kurya nk’banyagihugu basabwa gusonera amategeko à defaut yo guhanwa n’abakuru pourtant dutora twebwe nyene nabone bategerezwa gusonera amategeko.So uwushaka gutegeka kunguvu ngira urumva yuko ariwe ashaka umudugararo.Buyoya yagomvye kubandanya arabiheba,Domitien de meme alors que la constituion itabimubuza uyisomye nkuko muyisoma ,pourquoi pas l’actuel??A-t-il fait des miracles ou est-il le seul capble de diriger ce pays?Ntaco twidigadiga abaye candidat azotsinda nawe urabizi et Ndayicariye a été reconduit pour cela.Nibagire uyundi mu DD,bamwibire atware mugabo twige twese gukurikiza amategeko.simple as that!!!
Mon frère Pepe, n’igifaransa cakugoye. Ivyo Buyoya avuga ngaha s’ugusubira mu biganiro vy’amahoro. Ahubwo asigura yuko turi mu bihe bigoye cane, ko abarundi bategerezwa kuvyifatamwo neza, bagatorera inyishu ibereye ingorane zose zotuma igihugu gisubira mu ntambara.
Baganira ibiki? Mon ami Kamana, la situation presage qu’il n’y ait pas des elections. Et qui dit pas d’elections , pas d’institutions en consequence negociation et gouvernement de transition. Le jeu est que les elections ne puissant pas avoir lieu. Sous pretexte du 3ieme Mandat de Peter. Au lieu de que ces opposants et avec certians de ses cousins de la societe civile, au lieu d’aller cehercher les membres qui vont les voter, ils attanden de la manne du ciel qui leur sera accordee par la communaute Internationale. Ivyari magera vryarageruwe. Nous sommes dans un autre Era. D’ailleurs Buyoya yarakwiye gutatwa agafungwa.
Je vois pas mon commentaire
Sinon ma question était la suivante « Pourquoi tout ce monde qui a travaillé à côté de Nkurunziza Pierre n’a rien vu? Surtout ces 1ers vices qui prétendaient représenter les tutsi à côte de leurs poches? Ou sont-ils maintenant? pourquoi ils taisent au lieu de livrer à l’opinion leurs témoignages quant à l’attitude « inconseillable » de celui qu’ils servi loyalement pendant quelques années?
Une telle question merite d’être censurée? Je ne le crois et le retente encore une fois de la poser.
En attendant je prends ma bière pour chercher le someil. N’oubliez pas que j’ai 95 ans la semaine prochaine
Kibwa
Mr Kibwa,ces vis présidents n ont aucune conviction, pas de programme, ils ne représentent que eux mêmes. Tant qu’ils auront leurs postes on ne les entendra pas. Si il ya un autre président ils pourront travailler avec lui aussi pcq sans conviction on peut suivre n importe qui. Je sais aussi que je ne vous apprend rien. Tous mes respects.
Soyons logique et posons-nous les vraies questions et anticipons les conséquences de chaque acte ou décision sans oublier que nous sommes très dépendant de l’étranger et que nos chers dirigeants actuels ont empiré cette dépendance :
– Un mandat décrié et contesté par le monde entier signifie sans doute coupure des aides et dons pour les années à venir
– L’armée et police ne pourront plus envoyer des militaires à l’étranger, donc un mécontentant à venir inévitablement
– Des institutions faibles qui fonctionneront sans moyens
– Qu’en adviendra t-il dans ce cas des pénuries du carburant, électricité qui deviennent déjà insupportable jusqu’ici ?
– Chômage et pauvreté insupportables
– Qui dit effondrement de l’économie dit de la monnaie, croissance du banditisme, crimes et autres troubles sociales.
– Ce pays au bout de deux ans serait pratiquant ingouvernable
–
Mérite – il autant de sacrifices de la part de toute une nation ??Loin de là et un autre candidat DD a d’ailleurs de grande chance de gagner puisque béni d’avance par Ndayicariye mais au moins ou aura respecté les lois fondamentales et l’on épargnera le pays de cette suicide socio-économique fatale
J’ai quitté le Burundi en 1999 en pleine guerre civile. A l’époque, toutes les routes nationales étaient fermées à 17 heures, puis, gardées jalousement par les fameux bérets rouges ou verts de cette époque. Il était impossible de voyager après 17 heures car il y avait des embuscades partout. J’y ai retourné en 2013 et c’était difficile de cacher ma joie et émotions lorsque nous avons traversé la Kibira à 19 heures. Chose inpensable il y a 16 ans. Cela est pour vous dire combien la paix est indispensable dans la vie d’un pays. Burya agahimbo ni kabi et les burundais semblent oublier vite. Amanyama, ukudadaza, akagagazo k’abantu bari k’urushi nivyo bigira bidusibize inyuma. Est-ce que muri CNDD FDD yose mwabuze un candidat yosubirira Nkurunziza? Est-ce que Nkurunziza ntabona yuko ako karwi kariko karamusuka? Eeeeh, abarundi barasukana Mutama ejo uzoba uri La Haye wenyene.
Ok, je suis surpris de voir qu’il y a encore ceux veulent un gouvernement de transition. Bizarre, Bizarre, Bizarre…. Meme Buyoya veut cela. Quelle honte. Il dit qu’il faut negocier. Quoi a negocier monsieur Buyoya? Shame on you.
Shame on you first. You should pay respect people who may be older than your farher. It is the preliminaries of parents’ received discipline brother.
Attention, la compréhension du texte peut faire défaut. Relectures?
Qui dit négociations ne dit pas transition. Aux USA, les démocrates et les républicains sont en négociation permanente sur toutes les questions politiques.
Nul part dans cet article n’est mentionné le gouvernement de transition! je sais pas si vous le dites sciemment ou si vous l’avait mal compris!De toutes les façons Buyoya a raison et il en a l’expérience pour dire quoi que ce soit,n’en déplaise vous les défenseurs de l’illégal 3ème mandat ,un mandat de tout les dangers
sale paranoia!!!
wewe wiyita kinyamaguru , basha nta peter azoheza nka buyoya uvyanke canke ubikunde . buyoya yaramusize nawe nabe arisamburirako yemwe naho yoraramwo ntazopfa ashitse aho buyoya ageze hiiiiiiiiii.
Nous devons comprendre que le respect de la constitution et des accords de Arusha reste indispensable. Si le président s accroche à son populisme pour expliquer sa participation aux élections alors il s en suivra une guerre que personne ne gagnera et à la fin peut être que on comprendra qu il faut respecter les lois ,petits et grands puissants. Oui le petit peuple qui fait le lit du populisme paiera très cher comme tjrs. Ou alors le président opte pour la sagesse et ceux qui suivront n auront d autre choix que celui de la paix. Le choix est très simple. Il ne pourra pas dire ,je ne savais pas.
umwansi agucira icobo imana ikagucira icanzo, ce saut vers l’inconnue Buyoya ariko arifuriza Mugenzi Nkurunziza ntawuzi ko ariwe aziyigwamwo
Les Barundi on commence à les connaître ! Qu’est devenu le proverbe de nos ancêtres
« Umugabo yihindukiza mu buriri ntiyihundikiza mw-ijambo » ?
Les opinions de Buyoya sont pleines de sagesse, maîtrise de soi, patience.
Agasozi k’intahanurwa kahiye abagabo babona. Iyo Buyoya ataharenguka muri 1996, ibintu vyari bigeze aho umwansi ashaka. Na Ntiba sinibaza ko yari gukiza yose! Imana yabonye ko ariwe yari gukoresha kugirango les Hutus, Tutsi et Twa bari bararenganijwe nabo bagire ijambo mu gihugu.
Impanuro jewe notanga:
Nimba vyukuri abagumyabanga ba CNDD-FDD na cane cane inararibonye canke abize neza amategeko babona ko ata mukuru w’igihugu yorenza mandant zibiri canke imyaka 10, barondere uwundi mu kandida kugirango abab na bariya batekanirwe. Mu gihe tugezemwo ntawoca yitwaza ngo abagumyabanga bose canke ngo abanyagihugu benshi bashaka ko Nkurunziza agaruka ngo kubera yabakoreye vyinshi. Mu bihugu vyamaze kugiran ingendo yo kutarenza mandats zibiri nko muri Tanzaniya, Etats Unis d’Amerique, birashika ko hari abantu babona ko umukuru w’igihugu yabatwaye neza bakipfuza ko yobandanya, mugabo kubera amasezerano ntarengwa baba barahanye y’ukuntu igihugu cotwagwa baremera bagashira aho inama n’ingingo bishize. Jewe nosaba Abagumyabanga, n’Abarundi benshi bifuza ko Nkurunziza asubira kwitoza naho vyoba bitajanye n’amategeko ko ku neza y’Uburundi n’ababumwo ko boheba uwo mugambi wo gukoresha ingmba. CNDD-FDD niduhe uyundi mu candidat kandi tuzoyitora. Umugambwe urafise imigambi ufitiye igihugu kandi imwe turamaze kuyibona uretse ba kaboko, amasiha mu kigega ca Reta, yabaye ndanse. Petero N, sindamwifurije urupfu canke ubumuga; none mu gihe yokikwa n’amagara canke akitaba Umuremyi umugambwe ntawundi muntu yoboneka yoshobora gutwara igihugu?!!!
Nawe nyene turamusavye ko yokwikubita agashi kuko yarerekanye ko akunda igihugu mu kugiha inguvu ziwe bwite atari kwicara mu bureau gusa, asome Arusha na Constitution hanyuma afate ingingo kugirango akagwi k’abashaka kwumira kubutegetsi ku nguvu ntigate igihugu mu managa.
Ico nosaba Mama wa Taifa, ariwe Buntu Denise B Nukurunziza:
Mbanje ubwa mbere bwo kumushimira kukuntu batwaye igihugu imyaka igira ishike cumi ata wandya wangura mu gihugu, abasenga bakidegemvya, eka twabaye mu gahimbo k’ijambo ry’Imana! Ni ubwambere kuva naruka mbona Uburundi bumara iyo myaka abantu barya bakaryama, atawuhowe uko yavutse, agatumba canke umuryango. Imana ibibahezagirire be n’umufasha wanyu.
Asenge cane hanyuma ico Imana izomushira mu mutima azogikore. Agire ubwenge nk’ubwa Abigayiri umugore wa Nabali yakijije agahanga k’umugabo wiwe bituma abana babao, abasuku n’umuryango wose bakira (1 samweli 25). Yumve ijwi ry’Imana nkuko mu ka Pirato yaryumvise agahanura umugabo wiwe kugirango ntakore amaraso y’umugorortsi, Yesu Kristo. « Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste. Car j’ai beaucoup souffert cette nuit à cause de lui. » Matthieu 27:19
Abarundi turabakunda ntidushaka ko umunezero tumazemwo imyaka icumi unyika mu musi umwe kubera inyuma z’abantu runaka.
Ico nosaba Abarundi:
Dusenge Imana yo izi ibibereye izoce urubanza. Ntihagire umunyagihugu n’umwe ashira isoni ngo atuke umukuru w’igihugu. Ntabutegetsi butava ku Mana kandi abatwagwa dusaba kwubaha no gusengera abatuganza. Umuntu asuzugura akifatira mu gahanga umukuru w’igihugu akamutuka uwo nukumutera ivyatsi kuko ntazoba ariko arakora ivyo Imana igomba.
Ico nsavye Imana:
Imana igihe yahana Sodoma na Gomora yavuze ko itohana umunyakibi ngo ice ijaniranya n’umugororotsi. Ico ndayisavye n’uko no mu Burundi vyogenda uko. Niyo yonyene ishoboye kubona ibiri ibwina mu mitima y’Abantu yaremye. Abafise imigambi mibi abe aribo bakubitwa agakoni kayo ahanyuma intungane nazo izitabare.
Se trompera celui qui ne tient pas en compte les signes des temps. dixit Buyoya
l’ex president Pierre Buyoya est bien respecte car il pu fait aboutit les negociations inter burundasi, ileat pour pour le moment un bon mediateru international voir le mali et ailleurs.mais d’apres ses points de vue sur ce que les uns qppellent 3 e mandat d’autres 2e mandat de nkurunziza,si on le designait comme mediateur interBurundi pou le cas ci cites ,ses idees montrent qu’il serait partisant dans son pays.
supposons que nkurunziza optent pour ne pas se faire elire, croyez vous que certains jeunes de l’opposition et de la societe civile recement armees vont remettre les armes au gouvernement?(voir ceux qui ont attaque a cibitoke en decembre.) si aui cette paix durable que prone les uns et autres durera.avant meme attaque a cbitoke ces histoires de mandat n’etait pas encore su
@ Severin,
Est-ce que toute personne populaire doit s’eterniser au pouvoir en violant les principes democratiques, toutes les lois et accords conclus? A mon sens, s’il est reellement populaire, c’est qu’il peut faire une campagne avec grand succes pour Nyabenda, Jeremie, Rufyikiri, Bunyoni ou tout autre Mugumyabanga choisi par son parti? Du reste, je suis d’accord avec vous, Buyoya ne peut pas etre un bon mediateur, Ntibantunganya pourrait mieux faire le job par exemple. Rukara non plus!!!! Comme l’a bien dit Buyoya (nutamukunda aremera ko afise umutwe wo kuvuga ukuri bikenewe…), la question est plutot politique, l’equipe de Nkurunziza a probablement besoin des garanties qu’elle ne sera pas poursuivie pour l’un ou l’autre acte pose pendant les 10 dernieres annees, et c’est possible ici. Qui va beneficier de la guerre? Est-ce que le gouvernement sera reellement plus puissant apres avoir tue des gens en utilisant ces armes qu’il distribue lui-meme?
Ah bon? Negociation d,une amnistie? On nous prend pour qui au fait?
Tenez– d’apres la RPA, le cout d,un avion Golfstream (le fameux avion qui n’a toujours pas ete livré) revient a 3.6 millions de USD. Or, la RPA a des preuves qu’un montant de presque 10 millions de USD a ete decaissé du tresor public. Et vous voulez negocier une amnistie sur ca? Dans quel monde sommes-nous?
Moi je trouve que l’article 7 alinéa 3 de l’Accord d’Arusha, l’article 96 et l’article 302 de la Constitution ne disent pas totalement la même chose. Du reste, tout le monde sait que le Président NKURUNZIZA est très populaire au sein de la population burundaise et cela peut être la cause de cette interprétation différente de ces articles par son camp et par celui de l’opposition et une façon aussi de l’évincer avant les élections présidentielles parce que c’est un concurrent de taille qui a toutes les chances de rafler un score fleuve en faveur de son parti.
NGENDAMBIZI Jonathan,
Tu rêves mon ami.
Est-ce pour sa popularité immense qu’on doit louer de camions pour rassembler une centaine de personnes (eux-mêmes payés) pour soutenir son troisième mandat dans la rue??
Ivyari imagera vyarageruye, on est plus en 2005 puis Kikwete a de loin mieux fait que lui pour son pays mais voilà que chez lui l’histoire de mandat illégal ne se pose pas.
Trouvez autre chose pour justifier ce passage en force, surtout du coté des intérêts d’un petit groupe, sinon le reste est de la foutaise
@ Jonathan
Ne parle pas dans le vide! Peux tu nous faire sortir un sondage ou une étude confirmer cette populaté dont bénéficie Peter de la part des Burundais? Par ailleurs, si c’ était le cas, pourquoi lors de ces meetings déguisés en » marche de la paix » le parti de l’ aigle doit corrompre les motards, cyclistes pour venir gonfler le nombre?
En outre, si saverait vrai qu’ il est populaire, il dormirait tranquillement sans malmener les partis d’ opposition, la société civile. De surcroît , il n’ aurait point besoin d’ obliger la fameuse CENI à travailler fovorablement pour son parti , etc
Wa mugabo Nyabenda we impanuro z’uwo mutama ahanura amakungu n’ibihugu vya rutura azigereranya uko yishakiye. Ewe hon. Nyabenda, uwutazi umuti awun**ko! Irambire
Buyoya ou Nkurunziza, ce sont tous des pierres; et chacun opère suivant son temps et sa position. Les conséquences: drames toujours pour le pauvre peuple; eux, ils pensent à leurs intérets; le reste ils s’en fichent. mais j’ai l’impression qu’ils prient sans croire à ce qu’ils prient; sinon ils pourraient se rappeler qu’ils seront comptables des perpérations que subit le peuple de Dieu à cause d’eux.
Moi aussi, je le respecte. Il le mérite. Quant à Pita, vraiment il n ‘est pas trop tard de se ressaisir. Qu’il arrête de nous fatiguer. Aux policiers et autres, de grâce. Igihugu gitwawe neza namwe muzohatorera agahengwe. Arrêtez de maltraiter la population. Vous savez discerner le bien du mal.