Vendredi 22 novembre 2024

Opinions

Carte blanche – Nous sommes aux côtés de tous les Burundais

04/12/2015 25
Mr. André Flahaut Ministre d'État Président honoraire du Parlement Ancien Ministre de la Défense Ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Mr. André Flahaut
Ministre d’État
Président honoraire du Parlement
Ancien Ministre de la Défense
Ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles

En ces moments difficiles pour le Burundi, nous tenons à exprimer notre soutien à l’ensemble des Burundais. Le climat de peur et de violence dans lequel est plongée la population burundaise doit inquiéter profondément la communauté internationale.

Il nous faut constater qu’après de nombreux mois de violences, la situation insurrectionnelle dans laquelle s’enfonce le Burundi risque d’être une impasse, tant pour le gouvernement en place que pour l’opposition. Notre conviction est que la seule issue possible est la reprise à très bref délai du dialogue entre les parties au conflit, sans exclusive par rapport aux participants ni exigence préalable. L’essentiel est de se retrouver à la table de négociation et d’ouvrir un dialogue politique. Il n’est pas trop tard mais il est plus que temps…

Bien sûr, les Belges n’ont pas de leçons à donner aux Burundais, ni à leur gouvernement, mais, en tant qu’amis du Burundi, il est de notre devoir et de notre responsabilité d’agir afin d’éviter que les douloureuses erreurs du passé ne puissent se reproduire.

L’importance des moyens investis par la coopération belge ces dernières années prouve notre attachement à ce pays. Elle prouve également la volonté de la Belgique de soutenir l’économie et la démocratie. Et enfin, elle prouve que nous assumons nos responsabilités par rapport à l’histoire et donc notre engagement envers sa population.

Si, comme dans toute colonisation, la Belgique n’a pas été exempte de critiques, il convient néanmoins de noter les efforts importants engagés ces dernières années par la Belgique, tant humains que matériels, en faveur de la stabilité sociale, économique et politique du pays. Ces dernières années, le Gouvernement et le Parlement belges se sont de fait fortement impliqués dans le processus de réconciliation nationale, notamment en participant activement à la réunification de l’armée et à la formation des militaires, mais aussi de fonctionnaires du Parlement burundais. Il s’est également investi dans de nombreux partenariats, dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture.

En ce sens, les accusations proférées par certains acteurs envers la Belgique et son passé colonial sont totalement inappropriées et d’autant plus incompréhensibles.

Les acteurs concernés doivent, chacun, jouer un rôle actif pour que cesse la situation d’insurrections permanentes. C’est en ce sens que nous plaidons pour la création d’un gouvernement d’union nationale reprenant toutes les composantes de la société et permettant une sortie de crise la plus rapide possible. Et sur ce plan, ce sont les négociateurs qui organiseront la feuille de route du retour à l’Etat de droit, sachant qu’un travail urgent s’impose pour préserver les populations civiles de toute violence.

Nous demandons donc à toutes les parties impliquées dans le conflit de faire preuve de sagesse et de retenue en acceptant les compromis qui permettront d’éviter une guerre civile aussi meurtrière qu’inutile. La violence et les crimes ne sont en aucun cas une fatalité et une sortie de crise est toujours envisageable.

Mr. Jean-Pascal Labille Secrétaire général de Solidaris Ancien Ministre de la Coopération au développement
Mr. Jean-Pascal Labille
Secrétaire général de Solidaris
Ancien Ministre de la Coopération au développement

Cependant, la solution au problème doit être équilibrée et tenir compte des sensibilités de toute la population; elle ne peut pas être le résultat de la seule volonté d’une élite ignorant les aspirations des populations des villes et des campagnes ; elle ne peut être non plus l’imposition unilatérale d’un pouvoir limitant les libertés civiles et ne tenant pas compte de la réalité de terrain en matière de droits fondamentaux; enfin, elle doit permettre de réconcilier le pays avec lui-même et de rassembler au-delà des divisions comme l’Accord d’Arusha en avait l’ambition.

Le dénouement de la crise viendra du peuple burundais lui-même et l’histoire récente prouve qu’une issue pacifique est possible. Il faut retrouver le chemin de la concertation et de l’unité nationale. Nous œuvrons à ce que la coopération belge, européenne et internationale reprenne dès qu’une solution viable sera trouvée pour résoudre le conflit en cours. Le Burundi ne peut se permettre de s’isoler sur la scène internationale.

Il est dès lors important de trouver le plus rapidement possible une issue politique favorable dans le but de relever durablement les défis socio-économiques auxquels le pays doit faire face. Le temps est un facteur désormais essentiel à cet effet.

Nous sommes convaincus que le peuple burundais a la capacité de surmonter les difficultés actuelles afin de reconstruire ce pays dans la paix. Et c’est à cette fin que la Belgique et ses entités fédérées s’attacheront à demeurer un partenaire de confiance pour le peuple burundais.

Mr. André Flahaut
Ministre d’État
Président honoraire du Parlement
Ancien Ministre de la Défense
Ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Mr. Jean-Pascal Labille
Secrétaire général de Solidaris
Ancien Ministre de la Coopération au développement

Forum des lecteurs d'Iwacu

25 réactions
  1. Jean-Pierre Ayuhu

    Mr. André Flahaut,
    Mr. Jean-Pascal Labille,

    J’ai espoir que vous lirez mon commentaire. Sinon, mes compatriotes et amis du Burundi le liront. De qoui s’agit-il?
    J’ai l’impression que nous ne connaissons pas le même Burundi, ni les mêmes problèmes. Vous dites « Le climat de peur et de violence dans lequel est plongée la population burundaise doit inquiéter profondément la communauté internationale. ». De quel Burundi parlez-vous? Il y a des problèmes dans la capitale Bujumbura et je précise, dans certains quartiers, qui hier, se sont illustré dans la purification ethnique de la ville de Bujumbura. C’est tout. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les gens ont d’autres soucis, la précarité, la faim, et non les violences ni la peur!

  2. Iuvenis Mujeune

    Eh! Doucement!! Un gouvernement d’union national ?!?! Alors, nous abandonnons la démocratie ? Nous multiplions par zéro ce que de nombreux barundi ont exprimé au moyen des urnes pour retenir ce que une poignée de gens a exprimé par les armes? Finalement, la fragilité de nos institutions amuse certains, pour ne pas dire qu’elle leur profite.

    • Bamika Melchiade

      we rofa tu oublies que Nkurunziza a pris les armes, et qu’aujourd’hui il donne les armes?

  3. Bagaza

    La Belgique a toujours ecarte les Hutus sur base du nez. C’est un partenaire qu’il faut surveiller. Avant tout s’il ne peuvent pa respecter les Burundais en adoptant le langage de Lui Michel et de Kagame, il faut les ecarter.

    • Bamika Melchiade

      Aho wo regretta toute la vie izo discours zawe z’uburofa! Tu penses que cé en vs basant sur vos nez que vous pourrez opprimer les Tutsi et les hutus? Vs etes cons!

  4. JP-K

    La question centrale est occultée. Pourquoi la crise a-t-elle éclatée et pourquoi persiste-t-elle?
    Parce que Nkurunziza s’est octroyé un mandat illégal, contraire aux textes fondamentaux.
    Parce que, au lieu d’écouter les conseils et de prendre acte, il a préféré mettre le pays à feu et à sang.

    Il faut rompre le cercle vicieux des crises perpétuelles et de l’impunité des crimes conséquente. Un gouvernement de coalition ne peut être qu’une partie de la solution envisageable si et seulement si la question centrale est résolue. Évidemment, tout est possible avec les politiciens burundais: mais ce sera encore une fois mettre la table pour une future crise.

  5. Muhanzi

    La coercion n’a pas fonctionnée; la division a échouée; les menaces se sont étouffés.

    Vous avez soutenu une partie contre une autre et maintenant vous voulez jouer aux réconciliateurs.

    Les Burundais ont choisis leurs dirigeants. Et si l’on veut prétendre être de leur côté, il faut commencer par respecter leur verdict. Sinon on attendra 2020!

    Mais rien n’empêche qu’on puisse aider à ramasser les pots cassés.

    • l'histoire est en marche

      Ces amis du Burundi ne nous aprennent rien que nous ne savions déjà, le simple bon sens nous le recommande également: asseyons nous autour d’une table et mettons en place une transition qui aboutisse à des élections démocratiques, inclusives et qui respectent la constitution et les accords d’arusha. Cette transition permettra également le rétablissement de l’état de droit et des droits civils et politiques notamment la réouverture des médias détruits par les agents du pouvoir et la levée des mesures injustes de suspension de plusieurs éminentes associations de la société civile. Ce n’est pas un dictat de ne je ne sais quel colon, c’est dommage les autorités de facto ne comprennent pas ces choses élementaires caractéristiques d’une véritable démocratie. Solution izoba iyo, nta wundi muti. La question ni tuzoyishikira à quel prix? Duhagarike gusesa amaraso barundi, préservons toutes ces précieuses vies et allons à la table des négociations.

      • Muhanzi

        A partir de ce que vous écrivez et que tous avancent (de l’UE aux USA en passant par l’UA et l’opposition), vous reconnaissez implicitement que toutes ces violences, ces attentats et assassinats, ont pour seul but de forcer des négociations?

        Ne répondez pas cette dernière question, mais répondez à ces deux :

        – Quelle garantie pouvez-vous donnez que vous serez capables de les arrêter (violences, attentats et assassinats) ou contrôler leurs auteurs?

        – Et si à l’issue de ces « prétendues » négociations, ils n’étaient pas satisfaits des concessions obtenues, iriez-vous jusqu’à les condamner (une première!) eux et leurs actions?… Et admettre qu’on les combatte à défaut de pouvoir les arrêter?

        « Toutes des prétextes! »

      • sumugenda

        KUBATARI MU GIHUGU KUBERA BAHUNZAE IBIHUHA, VYIZA BORONKA AKANAY K IBIGANIRO NABO BAGASHIKIRIZA ICO BIPFUZA, NDETSE BAKANATUNGA URUTOKE ABABARAHUYE IMITIMA NGO NI BAHUNGE GENOCIDE ATAYIRIKO IRATEGURWA, UBUTUNGANE BUKORE AKAZI KABWO.
        NAYO KWIYUMVIRA GUSUBIRA MURI ZA TRANSITIONS ZA 1993-2005 KANDI AMATORA YARABAYE KUMUGARAGARO N UTESHWE UTE.WIPFUZA KAZOZA K UBURUNDI GENDA WICARANE N ABANDI MUGANIRE NKUKO NDETSE BISABWA N AMAKUNGU.!!!
        DIALOGUE INCLUSIF OYEEEE!!!

  6. Ntahitangiye

    Komeza amahoro ?Vous dites »Tu lis ck que tu écris? » Oui et vous vous devez accepter celui qui n’a pas la même position que vous. C’est la liberté d’expression, le démocratie, le dialogue inclusif etc.
    Vous êtes gêné par la vérité. Je n’ai rien de militantisme, j’ai souffert de tous les génocides que mon pays a vécus et vous sûrement vous êtes un nouveau qui n’a rien vécu du passé. Vos propos montrent ce que vous êtes: » Reveuillez- vous ou rester à jamais ou vs êtes! » Menace ?
    Laissez-moi vous dire ce que vous semblez ignorer:
    Avant ma naissance il y a un temps infini, après ma mort il y a aussi un temps infini, et le temps que j’ai à passer sur la terre n’est qu’une virgule entre deux infinis. Si vous comprenez cela, vous comprendrez aussi que ça ne sert à rien à mettre fin à la vie de votre prochain. Faites du bien pendant votre virgule, c’est la seule source de joie que peut avoir un homme pendant sa virgule, et le reste n’est que source de tourments..

    Voici ce que vous écrivez:
    « Komezamahoro
    Tu lis ck que tu écris? Si oui arrête ce militantisme et pense pour une fois dans ta vie… Des vies d’innocents sont fauchés chaque jour pour rien. Reveuillez- vous ou rester à jamais ou vs êtes! »

  7. Kana Antoine-Marie

    Qui dit négociation ou dialogue dit reconnaissance mutuelle des parties en présence. Le cas présent est exceptionnellement intéressant. La tendance qui se remarque aujourd’hui est que le gouvernement et l’opposition campent sur leurs positions. La médiation devra s’assurer que cette question est résolue avant d’entrer dans le vif des discussions.
    Malgré la contestation, force est de reconnaitre qu’il y a un gouvernement en place qui représente les Burundais. L’opposition peut argumenter sur les conditions dans lesquelles le gouvernement a été mise en place mais, rien ne peut justifier la descente aux enfers du Burundi dans son être social, dans son économie et dans ses relations avec le monde. Aux yeux de beaucoup de Burundais et des amis du Burundi, le pays est état d’urgence ou on doit d’abord arrêter le saignement avant de questionner sur les causes des blessures.
    L’heure n’est pas aux blagues ou aux jeux de mots. A l’heure qu’il est, ce qui n’a pas marché pour arriver à la crise actuelle n’est vraiment pas essentielle. On doit sauver la nation, ou du moins ce qui reste. Les tueries doivent arrêter maintenant. Les dégâts sont énormes : des centaines de vies humaines fauchées sans parler des refugies internes et externes, le tissu social disloqué, l’économie exsangue, l’armée et corps de police déchirés, un pays isolé et l’incertitude du lendemain. A moins d’un « plan Marshall » pour le Burundi, il ne prendra pas moins de vingt (20) ans pour réparer les dégâts causés par l’insurrection actuelle. Qui peut en être fier ?
    Pour la nième fois, les Burundais sollicitent un arbitre qui les enseigne comment cohabiter. Nous espérons que nos représentants vont y aller, leur fierté dans leurs poches. Nous leur demandons de bien écouter la leçon, pour qu’au retour ils puissent prêcher le même message d’ « UNE SEULE NATION, UN SEUL PEUPLE ».
    En attendant et, en parallèle avec les discussions, les églises, la société civiles et tous ceux qui sont investis d’un pouvoir quelconque devraient commencer à propager un enseignement de paix, de pardon et de cohabitation. Au même moment, le président de la République et son gouvernement devraient penser des stratégies qui ramènent la confiance de tous les Burundais de l’intérieur comme ceux de l’extérieur. .
    Il temps que les Burundais se convainquent que, sans la paix de tous (Hutu, Tutsi, Twa), on ne pourra jamais s’attaquer aux vrais problèmes (santé, pauvreté, éducation et l’économie) qui font que le Burundi se transforme à répétition en un enfer perpétuel.

    • Jean

      Tout ce que tu dis est merveilleux mais il faut de grace en finir avec ces vocables de hutu, tutsi, twa. Nous sommes une republique et ces classes sociales/castes du Burundi ancient et revelu n’ont plus leur place. Il faut creer un nouvel ordre!

      • Kana Antoine-Marie

        Le Burundi est un pays unique comme le sont d’autres pays. L’unicité de chaque pays est dans la composition de sa société, de ses langues etc. Ne pas reconnaitre l’existence des Tutsi, des Hutu et des Twa au Burundi serait confondre le Burundi a la Tanzanie, au Congo et/ou autre. C’est vrai, l’essentiel ne devrait pas être les ethnies mais ce que les ethnies font chacune dans ses forces pour bâtir une Grande Nation. Ça viendra un jour. Comme disait le Prince Rwagasore, il y a des Hutu, des Tutsi et des Twa d’Honneur ( x b’icubahiro). Démocratiquement vôtre.

    • Kaboul

      Bien dit Kana!!! Ça c’est un bon discours d’un homme responsable car il yen a marre de ceux qui se réjouissent des attaques perpétrés par ceux qui soi disant se battent pour la démocratie tuent ceux qui ne pensent pas comme eux violent les femme et après disent que tout ça c’est la faute de Nkurunziza.
      je parie que parmi ceux qui font des ambuscades tuent et tortures d’autres Burundais ilya ceux qui ne veulent même pas aller aux négociations et ils feront tout pour que ces négociations n’aboutissent pas car pour eux il n’ont pas la chance d’avour qoui que ce soit en passant par les élections.

  8. Ntahitangiye

    « Le dénouement de la crise viendra du peuple burundais lui-même et l’histoire récente prouve qu’une issue pacifique est possible. »
    « Nous sommes convaincus que le peuple burundais a la capacité de surmonter les difficultés actuelles afin de reconstruire ce pays dans la paix »
    Ce serait très important que Mr. André Flahaut et Mr. Jean-Pascal Labille disent cela à Louis Michel , à certains Burundais installés en Occident et à ceux qui nous chantent le génocide comme si nous n’ en avions pas souffert.

    • Komezamahoro

      Tu lis ck que tu écris? Si oui arrête ce militantisme et pense pour une fois dans ta vie… Des vies d’innocents sont fauchés chaque jour pour rien. Reveuillez- vous ou rester à jamais ou vs êtes!

    • Jean

      Le vocable genocide est a exclure du Burundi, en tout cas en application aux Hutus et Tutsis qui sont des classes sociales du Burundi ancient et revolu. Le jour ou on en finira avec ce non-sens d’ethnies au Burundi alors les Burundais vont ouvrir leurs esprits, embrasser la culture republicaine (contraire a la promotion des classes sociales) et s’attaquer aux vrais problemes (renforcement institutionnel, development, etc)

      • John

        Cher Jean, le Burundi recent a aussi ete piege par les accords de paix d’Arusha qui ont consacre la division du pouvoir entre Hutu et Tutsi; soit dit en passant en ignorant superbement les Batwa), au lieu de corriger les errements du systeme existant et de le remplacer par un systeme ou tout Murundi. en tant que tel se sent pleinement citoyen, avec tous les droits et devoirs envers son pays. Il n’y a pas un pays de Hutu, de Tutsi ou de Twa mais plutot uBurundi, le pays des Barundi. C’est ce dernier concept qui devrait etre la ligne rouge a ne pas franchir pour tout un quelconque ou groupe voulant acceder au pouvoir.

    • Patience

      Ntahitangiye,
      Sans vergogne, vous essayez de rejetter « les occidentaux neo-colonialistes » alors que pratiquement, sans eux, on meurt de faim au Burundi. Pourquoi toutes ces declarations « intelligentes et souveraines » du parti (je sais que Mr. Nyabenda est litteraire…); qui tendent a rappeler une haine d’un autre age?? Pour ensuite demander 22000 euro quelques semaines apres de la part de ces meme europeens?? Souverainete??? Ou est-elle?? Une chose: les burundais entre eux, et seuls n’ont jamais demontre une capacite quelconque de resoudre leur differend. Pire encore, lorsqu’il s’agit d’un regime moins democratique comme le notre.

    • Kanyoni

      Jeunes et moins jeunes burundais, investissez plutot votre force et votre savoir faire dans des idées qui vous avancent pour trouver une issue définitive aux maux qui rongent notre chère Patrie. Ne restez pas collés mordicus à ce qui nous divise et a toujours fait du tord à notre pays car outre ces pertes en vies humaines enregistées jour et nuit (la réalité crève les yeux), l’entretien de tels propos est un vénin mortel pour leur auteur et pour ceux qui pourraient être portés à le croire !!

  9. Abi

    Merci pour cette position conciliante. Si tout le monde cherchait ce qui peut nous aider a sortir de l’impasse au lieu de prophétiser le malheur…ce serait bien et cela ferait renaître l’espoir

  10. Intumva

    C’est bien d’avoir des gens plus conciliant.

    Ce sera bien quand nous aurons des Belges qui n’ont pas pris des positions extremes qui viennent nous aider a mettre le gouvernement et l’opposition sur la table des negotiations. Sinon les Louis Michel et Reindeer se sont déjà prononce sur la non faisabilité des election, le genocide, … des sujets qui ont extrémistes leurs positions mais qui se sont révélées fausse et pas possible.

    • Burka

      tout de même ces belges n’ont jamais appelé au nettoyage des quartiers, ils n’ont jamais tiré sur des civils les mains en l’air et entonnant à l’unisson l’hymne national, pas plus d’ailleurs annoncé que les opposants seront éliminés un à un dans un discours à la nation. Retiens tes émotions et soit conséquent avec ce que tu dis. Burka.

      • Jmm Man

        C’est vraiment domage! En fait les Nyabenda et Nkurunziza ont plus de supporters que je n’avais imaginer.

        Je suppose que ce sont des gens qui n’ont pas encore perdu de proche ces derniers mois!

        Comment la Belgique est-elle derriere les massacres au Burundi? Quelqu’un voudrait bien m’expliquer, de preference celui qui etait au Burundi en debut de cette annee?

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