C’est la vision de l’atelier qui se tient à l’hôtel Speke Resort Munyonyo, Kampala, du 20 au 22 mars 2013. Sous le haut patronage du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), à travers la Carmma, cette rencontre va permettre aux médias d’être beaucoup plus sensibles aux défis liés à la santé maternelle.
<doc7487|right>Un constat : plus de 45 femmes meurent chaque jour en Afrique lors de l’accouchement, 1 sur 8 enfants meurt en Afrique avant 5 ans. Les médias sont donc appelés à jouer un rôle important dans la campagne de sensibilisation à la réduction de la mortalité maternelle et au planning familial dans leurs pays respectifs. D’abord au niveau des communautés, ensuite envers les autorités locales et au niveau du gouvernement. Ce dernier est encouragé à faire un engagement politique en vue de mobiliser des ressources permettant l’accomplissement de cette vision. La Campagne sur la l’Accélération de la Réduction de la mortalité maternelle Afrique – Carmma, présente au Burundi depuis juillet 2009 affirme que ces objectifs seront atteints.
Des raisons d’espérer
La Conférence de l’Union Africaine de ministres de la Santé a mis en place la Carmma en 2009 au niveau continental. Malgré un bilan négatif par rapport aux pays industrialisés, on remarque une avancée significative de l’Afrique dans la prise de conscience de ces défis.
En effet, selon le rapport de la Carmma 2012, 57 pour cent de la mortalité maternelle est en Afrique, faisant de ce continent le premier qui enregistre le plus grand taux dans le monde. La mortalité liée aux complications de la grossesse est la plus élevée (1sur 39) alors que dans les pays industrialisée est 1 sur 4 700. La mortalité infantile reste la plus élevée (1 sur 8 enfants meurt avant 5 ans alors que dans les pays développés, la proportion est de 1 sur 167.
Toutefois, entre 1990 et 2010, l’Afrique a réduit de 41 pour cent les décès liés à la maternité. Raison d’espérer que ce continent pourra faire mieux en santé maternelle et infantile ainsi que dans le planning familial.