Jadis une occasion d’échanges de cadeaux, Noël est devenu, pour beaucoup de familles, une journée ordinaire, la misère étant passée par là.
Mardi 23 décembre, au centre de la ville de Bujumbura, devant plusieurs magasins, des vendeurs ambulants étalent des sapins artificiels. Peu de gens s’y intéressent, car le plus cher varie entre 50 et 60 mille Fbu, alors que le moins cher coûte 20 mille Fbu. « Je ne peux pas débourser tout cet argent, alors que je n’ai pas encore des provisions en nourriture », glisse une passante.
Les acheteurs se font rares, renchérit un vendeur. Selon lui, leurs clients sont d’une certaine classe sociale. Or la plupart des passants n’ont pas assez d’argent pour s’acheter des sapins. « Tous évoquent des problèmes de moyens. »
Des parents entrent dans des magasins d’habillement pour enfants, avec leurs progénitures, mais en ressortent aussitôt. « Je cherchais une robe pour ma fille, mais elle coûte 35 mille Fbu. C’est au-dessus de mes moyens », confie une jeune mère.
D’après elle, les moins nantis sont obligés de se rendre au marché de Jabe où ils espèrent trouver un habit moins cher, mais de bonne qualité. Sur place, la situation n’est guerre meilleure. Siméon Nkurunziza, vendeur d’habits, affirme qu’il n’y a plus de différence entre les jours ordinaires et noël. « Je n’ai rien vendu, depuis ce matin, alors qu’il y a cinq ans, je pouvais rentrer à la même heure en ayant fait des affaires. »
Pour Claudine Kezamutima, vendeuse de riz, la situation est pareille pour les vendeurs de denrées. Dans les années antérieures, à la même époque, elle soutient que le marché grouillait de monde et qu’ils vendaient beaucoup, car les gens en profitaient pour préparer un repas spécial en famille. « Actuellement les gens se battent pour s’en sortir et mettent de côté toutes les dépenses jugées superflues. »
Même les taxi-vélos et autres taxi-motos, originaires de l’intérieur du pays, jugent la situation très alarmante. Ils indiquent qu’ils se rendaient régulièrement à l’intérieur du pays pour festoyer en famille : « Ce n’est plus possible à cause du manque de moyens. »
Je suis d’ accord avec Vuvuzela. Que vient faire un sapin de Noel dans la vie d, un Burundais? Faisons tous des efforts pour etre nous meme! Il ya d’ autres priorites, et d autres choses plus utiles a vendre.
Les sapins??? Vous me faites document rigoler…! Soyons un peu plus créatifs au lieu de singer l’Homme blanc en tout et pour tout !! Par ailleurs, sommes-nous vraiment obligés de dépenser parce e c’est Noël? Arrêtons un peu les conneries, soyons un peu plus créatifs s’il vous plaît et considérons Noël certes comme le jour de Dieu, la naissance du Christ mais cessons d’en faire un prétexte pour faire de la gabegie et dépenser ce que nous n’avons pas..! Ni nk’iyi minsi mikuru (les imanza comme disent les expatriés vivant au Burundi en se moquant un peu de nos comportements de fêtards infatigables..) igiteye isibe mu gihugu… ! Nta mushingantahe atwara yoyigabanura nkuko Nyakubahwa JB BAGAZA yari yarabigize ga yemwe ??? Quant à Noël, laissions les Blancs la fêter et dépenser…, pas nous s’il vous plaît.
Que venaient faire des sapins dans la vie d’un Burundais? Ce qui me fait mal c’est l’inccessibilite a la nourriture et a l’habillement de base.
uwavuze ngo ibigega birabogaboga araryumako
Mwashaka kurya noel nziza??mutaramenya kutora ababarongora neza baba kunda ,2015 irageze musubire mwitorere abavyina nababazanira ivyobasigaje??noel ikurikira muzorya mana .barundi reka kwigira intama mutarizo
Moi je trouve que la situation ne s’est pas pour autant aggravee. Seulement il y a une certaine psychose cree et entretenue dans la population par la classe politique et par les media. On ne fete pas parce que on a gagne plus qu’avant. Il y a cet adrenaline quii veut qu’on explose, qu’on fasse du bien. Or en cas de doute ou de peur l’envie du bien disparait et l’homme a plutot tendance a se reserver. Vous verrez bien que dans les quartiers populaires les gens fetent joyeusement que dans les quartiers haut standing. Si nos medias decidait de ne plus parler de detrsse pendant au moins deux semaines on verrait un sursaut de joi chez beaucoup de Burundais.
@ Busorongo: Tu te ridiculises quand tu oses affirmer que dans les quartiers populaires les gens ont bien feté! Archifaux car nous avons quand meme des collègues ou parentés qui abritent ces quartiers là. Leur fete s’est résumé à une messe dominicale et quelques goutes de jus de fanta. Un point c’est tout!
Utora nabi ugatwarwa nabi…Chance, RASTA!!
Weye, unaikala wapi bwana? Au Burundi? Tu dois etre de ceux-la qui ont tout recu gratuitement et rapidement? L’apogee existe chez un tres petit nombre c’est vrai, mais un jour la descente viendra aussi, calme-toi. La pauvrete est une realite nationale. Chose interessante, au lieu d’etre creatif et innovatif, on prefere des solutions radicales et sans issue. Exemple, des vaches dans un parc national, on les chasse (ou on les tue en les emprisonant – eh certains DD en ont le record depuis le temps du maquis…zirye…). Pourquoi ne pas considerer une taxe qui pourrait contribuer a retablir l’environement en y plant des arbres ou en y apportant des animaux sauvages? Marche-t-on sur nos tetes de temps en temps ici?